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Alexandre Mayet
12 abonnés
40 critiques
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2,0
Publiée le 29 mai 2024
Film à petit budget sympathique, avec une véritable volonté artistique développée tant en termes de photographie que d’ambiance. Le sujet est intéressant et nous suivons les épreuves vécues par ce triangle amoureux : comment vivre en étant séropositif ?
L’idée du film est, je pense, bonne, mais elle souffre cruellement d'un manque de direction d'acteur et de jeu, ce qui finit par nuire au film. Par moments, on a l’impression de regarder un téléfilm de type "Plus belle la vie"… Dommage.
Il en faut de l’amour et de la peine pour écrire un film aussi bouleversant. Gaël Morel rentre pour de bon dans le cour des grands et victor Belmondo bouleverse. Un film sublime.
Emma aime Sammy qui aime Cyril qui l’aime aussi...
Un trio de vaudeville l'homme, la femme et l'amant. La différence est que l'objet du désir commun est Sammy un homme donc un trio moins commun, et dans les "années sida". Années ou avoir le sida n'est pas "simplement" être malade mais le plus souvent une condamnation a mort. Une maladie qui comme d'autres change le rapport au temps on a plus une vie pour réaliser des choses on n'a qu'un temps plus ou moins long. Rapport au temps qui change les rapports aux autres, a la création, qui force a envisager le futur de ceux qui reste.
Un film traité un peu en mode mélo mais dans lequel on se laisse prendre, porter. Un film qui m'a pris.
Le film ne manque pas d'intérêt : Victor Belmondo est un excellent comédien, sympathique, touchant, et il fait merveille dans ce rôle de composition. Mais comment se fait-il que les réalisateurs français qui font des films sur des couples gays ne soient pas capables de sortir des limites de Paris intra muros et ne peuvent envisager ces liaisons qu'entre un artiste brillant, nanti, bobo dans l'âme, et un jeune plus fruste et moins cultivé? De "120 battements par minutes" à "Plaire, aimer et courir vite", et quantité d'autres que je n'ai pas vus mais dont j'ai lu les synopsis, ce ne sont que jeunes gens nantis dans les quartiers du centre de Paris, évoluant dans des galeries d'art, passant des vacances dans de belles villas italiennes..... Les réalisateurs français feraient bien d'aller voir à l'étranger : "Viet et Nâm" récemment, "Seule la Terre", histoire d'amour entre deux paysans anglais qui ont quand même une autre originalité et une autre vérité que ces éternels scénarios qui ne savent présenter que des bourgeois bohêmes parisiens et leurs émois.
Il y a eu beaucoup de films qui ont montré le côté politique lié à l’épidémie de sida. Mais là on est dans le registre intime. Comment les corps et les esprits s’adaptent (ou pas). Comment le virus peut laisser des marques dans les esprits alors même qu’il a reflué du corps. Le film se focalise sur cet aspect et c’est tant mieux, les aspects plus politiques ont déjà été traités. Les acteurs sont tous très bons. Mon seul bémol serait la musique un chouïa trop mélodramatique par moments alors que le film essaie justement d’éviter l’écueil du tire larme.
Découvert en avant première hier soir à Lyon, au Comoedia, avec - en prime - une rencontre avec le réalisateur Un film plein de vie et d'amours pluriels traité avec simplicité et esthétisme
Un mélodrame qui a à coeur de témoigner des ravages de l'épidémie du sida au début des années 90 puis de l'espoir retrouvé d'une vie meilleure, suite à l'apparition de nouveaux traitements.
Emma et Sammy s'aiment d'un amour sincère mais Sammy tombe également amoureux de Cyril, le voisin photographe. Les rapports amoureux entre ces trois personnages, tous formidablement interprétés, sont abordés avec beaucoup de liberté, de fluidité, et avec beaucoup plus de complexité qu'une simple histoire d'homosexualité non assumée. Leurs réactions sont toujours justes, notamment face à l'injustice de cette maladie venant stopper leur élan de vie.
L'on ne peut également qu'être séduit par les références au cinéma d'André Téchiné (pour qui le réalisateur fut acteur dans Les Roseaux Sauvages), de Christophe Honoré (comment ne pas penser à Plaire, aimer et courir vite), et par celle à la fameuse scène de danse dans la rue de Mauvais Sang de Léos Carax, sur ce morceau de Bowie repris par la chanteuse Zaho de Sagazan au dernier Festival de Cannes.
Malheureusement, le scénario est souvent trop convenu et trop souvent, l'on devine comment une scène va se terminer dès son commencement.
Et même si le film est un mélo qui s'assume complètement (un récit romanesque et tragique, une bande originale omniprésente et très appuyée qui pourrait arracher des larmes même aux plus insensibles), il en fait souvent un peu trop et à cause de plusieurs maladresses, il n'atteint malheureusement jamais la puissance émotionnelle de Prendre le large, le précédent long métrage du réalisateur, sorti fin 2017 et passé quasiment inaperçu malheureusement, pourtant bien plus subtil et offrant à Sandrine Bonnaire sans doute son plus beau rôle.
Vu en avp au festival du film francophone d'Angoulême 2024. un film qui manque clairement de fougue et qui traite son sujet, pourtant prometteur, de façon beaucoup trop lisse et conventionnelle. On s'ennuie rapidement !
sur un sujet rarement traité,(le retour a la vie après la peur de mourir du Sida), Gaël Morel, nous trace le portrait d'une époque a cheval entre fêtes et enterrements. Si la première partie est plutôt bien vue et filmée avec finesse, comme son héros , dès que le spectre de la mort s'efface ,Morel comme ses acteurs perd malheureusement toute inspiration.
Plongée au cœur des années Sida où des milliers de jeunes personnes ont subi la peur de mourir, la nécessité de vivre avec une épée de Damoclès, du temps où il n'y a pas de traitement efficace. Cette maladie se cache car elle frappe plus durement les hommes homosexuels. Le film traite le sujet avec beaucoup de délicatesse et d'émotion au travers d'un trio amoureux un peu improbable qui va devoir affronter la dure réalité et un décès qu'il faut dépasser. Les acteurs incarnent très bien cette jeunesse qui peine à renoncer à la jouissance et à l'insouciance. Victor Belmondo exprime un talent prometteur.
une romance digne d'un téléfilm.... pas grand intérêt... il y a tant de livres et de documentaires poignants sur le sujet que ce film est, à côté, un joli navet.
Avant-première au Festival du Film Francophone d'Angoûlême. Malgré le drame de cette époque dépeint par le trio amoureux, un film qui rate sa cible avec des acteurs qui manquent de crédibilité dans leurs personnages. Seule Lou Lampros parvient à nous surprendre à quelques jolis moments. L'émotion est timide. Dommage.
Gaël Morel réalise des films très personnels tant par leurs sujets que par sa manière de tourner et de diriger. Ce film est très abouti, sonne juste et parle d’un sujet peu traité finalement : l’impact du sida sur la génération qui a eu 20 ans dans les années 80. Quel plaisir de revoir Stéphane Rideau et Eli Medeiros. Victor BELMONDO confirme ici qu’il est promis à une belle carrière.
Il y a 30 ans, Gaël Morel naissait au cinéma dans « les roseaux sauvages » d’Andre Techiné. En mai 2024, dans le rôle du réalisateur il nous livre à son tour ce magnifique portrait d’une jeunesse plongée dans l’insouciance des années 90. L’image, la musique, tout est beau dans ce film (vu en avant première)