Nous étions 4 dans le ciné au démarrage du film, j’ai fini tout seul au générique de fin… Je pensais avoir deviner un élément important du film (que je ne vais pas spoiler) et qui est révélé à la toute fin. Grand bien m’en a pris car mes talents d’enquêteur ont été confirmés. Dommage car tous les ingrédients étaient réunis pour que ce soit une bonne comédie (acteurs, scénario, sujet) et pourtant… C’est raté, on s’ennuie.
Benoît Poelvoorde à l’affiche, c’est normalement une valeur sûre. Quoique l’acteur se mette parfois au service de scénarios qui se voudront originaux sans forcément rencontrer un large public faute de leur parler. On nous approche ici, au travers de plusieurs scènes, sur un terrain à dessein gentiment moqueur du milieu de l’art. Malgré quelques personnages hauts en couleurs et situations ou répliques en rapport, le spectateur risque toutefois de chercher le message de fond porté du fait d’une structure narrative construite sur une ellipse. Qu’est-ce qui a conduit le personnage principal à tout quitter ? Pourquoi apparait-il absent, les pensées ailleurs ? L’histoire d’un artiste (peintre) raté ( ?) qui a contrario du titre est surtout spoiler: malheureux, ce qu’il tente de compenser en s’inventant une vie qu’il n’a pas . Il y a du fond mais ce n'est hélas pas très fluide. On n’est pas loin du film dit d'auteur. On aime ou on n'aime pas ! Le propos réel du scénario se révèle dans les dernières images : spoiler: un post-it, une retrouvaille par visio .
"Modeste" comédie de Stefan Liberski pleine de fantaisie et poésie ma foi pas désagréable à regarder avec souvent du comique de situation qui fait mouche !
Benoit Poelvoorde incarne un artiste méconnu et malheureux. En changeant de vie, il va rencontrer d’autres artistes locaux. La force de ce film réside dans l’assemblage de chacun des personnages. Ce puzzle parvient à rendre le personnage attachant et poétique.
Angoisse! Je suis parti à la moitié du film tellement ça traînait en longueur… les « blagues » lourdes s’enchaînent et ne mènent nul part,. Honnêtement je suis surpris car avec un casting comme ça, on aurait dû avoir un bon film, bien rythmé et avec beaucoup d’esprit… Tout ce qu’il n’y avait pas ici! A éviter!
A fuir! Histoire sans aucun intérêt, dialogues à caractère sexuel très marqués et hors de propos (avec des enfants de 9 à 12 ans dans la salle…), aucun moment humoristique sur les 45 premières minutes malgré le casting (nous n’avons pas eu le courage de subir les 45 minutes de supplice supplémentaires) . L’ approche de l’art est totalement caricaturale avec des personnages déconnectés du milieu de la peinture. Très grande déception, à fuir absolument.
On ne s'était jamais autant ennuyé 😮💨 aucune surprise quant à la fin. L'art d'être heureux on ne l'a pas trouvé "message subliminal" sûrement. On serait partis avant le mot FIN si on avait été seuls sans nos amis qui ont eu le même sentiment après concertation très déçus. La promotion du film leur avait fait miroiter une comédie où l'on riait du début à la fin (quelques gags vus et revus).
Franchement jamais vu quelque chose d’aussi ennuyeux. Le film est long, sans aucune histoire, plat. Le seul « rebondissement » final était plus que prévisible. J’ai perdu 1h50 de ma vie à regarder l’heure et à me demander quand est-ce que ça finissait. Les dialogues étaient longs, les scènes à rallonge. Extrêmement déçue vu qu’il s’annonçait amusant et que le casting était intéressant.
Leurrés par le casting, nous avons pris nos entrées sans lire la critique. Grave erreur ! Nous nous sommes ennuyés pendant toute la séance ; mais nous avons fait l'effort de rester jusqu'à la fin ce qui n'a pas été le cas des rares spectateurs présents dans la salle.
Commençons par le positif : BP joue incroyablement bien, les paysages sont très beaux et certaines scènes sont drôles. Cependant, je ne reverrai pas ce film pour plusieurs raisons : - je n’ai pas compris le but du film. En voyant le titre on s’attend à quelque chose de touchant qui dans un sens nous montre une conception du bonheur, ici pas du tout. - les personnages ne sont pas attachants. On a bien compris que ces dernières années les personnages crus, libres et naturels étaient mis en lumière, mais là ça mène à des conversations sans queue ni tête. Les échanges sont perturbants dans le sens où ils n’apportent rien. - spoiler: le plot twist final se devine dans les deux premières minutes du film. Et finalement n’apporte rien puisqu’il ne se passe rien de particulier avec sa fille.
- le personnage de Cécile n’apporte rien... spoiler: Il est censé tomber amoureux d’elle mais mis à part des envies charnelles je n’arrive pas à déceler l’amour ici. Le personnage de Cécile n’apporte strictement rien, sont côté libre et spontané est (je trouve) mal fait... On comprend tout de suite ce qu’ils ont voulu faire avec ce personnage mais c’est mal exécuté[spoiler]. Les autres personnages sont tout aussi vides...
- on s’ennuie, c’est redondant, on ne comprend pas là où ils veulent en venir...
- "Pilou", ce personnage manque cruellement de profondeur et de sens. Il est censé être médecin mais agit continuellement comme l’idiot du village, il est complètement incompatible avec sa femme, et le pompon c’est vraiment [spoiler] lorsqu’il vient demander de surveiller Cécile. Je trouve que c’est d’un cliché sidérant et que ça fait vraiment tomber ce personnage déjà peu intéressant au fond du panier.
Bref, divertissant une première fois, parfois amusant, mais je pense que ce film tombera clairement dans l’oubli...
Et si Liberski avait réussi le tour de force de tous nous berner ? J’ai vu ce film hier soir, au Casino du Tréport (histoire d’être dans l’ambiance). J’y avais vu "Fight Club" en 99, et ça ne m’a peut-être pas servi de leçon… Avec ma meilleure amie, nous sommes sortis de la salle en disant "boofff"… Un casting 4 étoiles, pour un film assez anodin. spoiler: J’ai même soupçonné Camille Cottin d’avoir vraiment disparu du tournage en cours de route… Mais si rien de tout cela n’était vrai ? La chatte inatteignable de Cécile et le désespoir de ne plus voir sa fille spoiler: (avec les retrouvailles improbables et cucul qu’on pressent dès le début) … Machond peint 1000 "hérissons" en une nuit, mais sa maison glisse et les canalisations sentent la merde… Aujourd’hui je me sens un peu débile, ce film est à revoir sans premier degré… Si c’est une histoire de folie humaine (effroyable tristesse mêlée d’égocentrisme) comme je le pense après coup, c’est du génie.