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    F for Fake
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    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Avant-dernier long-métrage achevé d'Orson Welles, "Vérités et Mensonges" est une oeuvre semi-documentaire ayant pour thématiques... ben la vérité et le mensonge... en s'appuyant sur deux points centraux ou plutôt deux personnages centraux, à savoir Elmyr de Hory, un des plus grands faussaires d’œuvres de maîtres de tous les temps, et Clifford Irving, auteur d'une fausse autobiographie du milliardaire Howard Hughes...
    Les deux sujets se suffisent largement à eux-mêmes pour faire un semi-documentaire passionnant, au passage on apprend deux-trois anecdotes incroyables sur Hughes, mais malheureusement Welles préfère au lieu de creuser véritablement ses thématiques et ses sujets fait un exercice de style filmique, très bien maîtrisé sur le plan du montage, beaucoup moins sur les autres aspects, techniques et scénaristiques, qui finit par lasser.
    Dommage car il y avait largement matière à réaliser quelque chose de très très bon.
    Scorcm83
    Scorcm83

    101 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Je dois avouer que je m'attendais à légèrement mieux de la part d'Orson Welles, surtout par rapport à l'ampleur qu'à pris ce film et le fait que celui ci soit porté aux nues par tout un tas de cinéphiles. Je dois avouer qu'au niveau du montage et de la mise en scène, c'est toujours aussi impressionnant. Même avec des images d'archive, il arrive à apporter une dynamique et une virtuosité dans sa mise en scène assez rare pour un documentaire. Néanmoins, j'en attendais un plus gros approfondissement, je pensais en apprendre plus que seulement quelques anecdotes sur le vrai et le faux dans l'art, mais bel et bien une réflexion, une synthèse, plusieurs autres éléments de comparaison.

    Cela dit, les passages sur le faussaire Elmyr sont géniaux et éclipsent un peu selon moi le reste des segments qui façonnent le film.

    Clairement, ce n'est pas un mauvais essai, au contraire, il reste très intéressant, mais venant d'un personnage tel qu'Orson Welles j'en attendais plus, et différemment.

    A voir tout de même !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Orson Welles ose une fois de plus dans la manière de faire un film et raconté une histoire. Dommage, que ce soit volontairement brouillon. La mise en scène simple par contre le montage très vif. Un long-métrage sur l'art et sur la falsification.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Beaucoup considère ce semi-documentaire d'Orson Welles comme la pointe avancèe de l'avant garde d'aujourd'hui! A savoir les annèes 1972-73! A propos d'une prètendue enquête en forme de cinèma-vèritè, le cinèaste visionnaire de "Citizen Kane" a signè en termes de cinèma une vèritable rèflexion sur son propre passè de rèalisateur, c'est à dire sur son attitude d'artiste face à la rèalitè, à ses fameux « vèritè et mensonges » . Interviennent dans le mètrage des personnages de faussaires, de falsificateurs, de faux-semblants et même de faux jetons! Avec une ètonnante distribution...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Il faut s'accrocher au fauteuil pour voir ce film usant à la longue. Où chaque plan ne dure qu'une seconde ou deux. Ce n'est pas possible. Le documentaire est peut-être intéressant sur le fond mais sur la forme, c'est une épreuve cinématographique douloureuse.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    A l’origine, Orson Welles devait simplement monter un documentaire réalisé par François Reichenbach, avec pour sujet Elmyr de Hory, l’un des plus grands faussaires de tableaux du 20ème siècle. Outre De Hory, l’un des témoignages essentiels du documentaire était celui de Clifford Irving, journaliste qui avait écrit une biographie sur De Hory en 1969. Mais énorme rebondissement : pendant le montage, Welles apprend que Clifford Irving a entre-temps sorti une « autobiographie » à succès de Howard Hugues, qui s’est avérée être elle-même bidon ! La filouterie du faussaire aurait donc déteint sur son biographe… Résultat, Orson Welles reprend complètement le documentaire en main, retournant des images et le déstructurant pour réaliser « F for Fake ». Documentaire, documenteur, ou essai filmique ? Le réalisateur brouille les lignes en permanence, et utilise ces événements téléscopiques ubuesques pour livrer une réflexion sur la falsification dans l’Art. La majeure partie du film est une critique cinglante du marché de la peinture, pointant du doigt la prétention ridicule des experts, la complicité passive ou active des musées et des revendeurs, à l’aide d’anecdotes croustillantes. Si un faux est authentifié par un expert et exposé dans une galerie, peut-on dire que c’est un vrai ? Le faussaire est-il réellement coupable, ou est-ce la faute du vendeur ? La qualité d’une œuvre dépend-t-elle de sa signature ? Des réflexions qui embrayeront sur des questionnements plus larges autour des faussaires. Orson Welles faisant un parallèle avec sa propre carrière, dont son célèbre canular radiophonique inspiré du roman « War of the Worlds ». Ou évoquant le rapprochement entre l’acteur et le magicien, et la nécessité de mentir pour établir un récit. Des thèmes riches, pour un film expérimental qui ne plaira pas à tous (et qui fut d’ailleurs rejeté par la critique à sa sortie). Le montage y est génialement nerveux et déstructuré, mêlant des séquences d’archives, des interviews, des extraits de films, et des séquences tournées avec des acteurs, avec un rythme infernal et des arrêts sur image très fréquents. Sans compter des insertions régulières de Welles. Car il ne se contente pas de faire la narration classe avec sa voix caverneuse, mais apparait régulièrement, s’adressant directement au spectateur avec amusement depuis sa salle de montage ou des lieux publics. Un procédé parfois un peu pompeux, notamment avec ces passages avec Oja Kodar, le compagne de l’époque de Welles, qui sont surfaits. Mais les interventions de Welles ajoutent globalement beaucoup au récit et aux idées. Cependant, tout semble mené pour maintenir le spectateur dans le brouillard. Les faits sont volontairement emmêlés (il est préférable de se renseigner sur le sujet du film plutôt que de le découvrir à froid !). Et de nombreux passages sont tout simplement faux (!), de manière explicites (aveux de Welles) ou non (certaines images interviews sont clairement accolées pour donner l’illusion d’une conversation). Mais cela s’inscrit pleinement dans le propos du film, et finalement peu importe que les faits et les conversations soient réels ou non. Ce qui importe ici ce sont les idées amenées, sur le rapport entre l’Art et le mensonge, qui sont toujours pertinentes à l‘heure des Fake News et de la désinformation… On pourrait même dire que la forme du film anticipe les vidéos Youtube, les meilleurs influenceurs usant de techniques similaires (montage nerveux multi-sourcé et intervention face caméra). Orson Welles, influenceur incompris avant l’heure ?
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2022
    S'amusant à jouer de la notion de vérité et de falsification à partir de deux exemples artistiques, Orson Welles se fait héraut d'une réflexion intéressante, non dénuée d'humour et de second degré sur la création. Cependant l'introduction de sa muse, bien qu'elle permette le lien avec ses choix de références, alourdit la narration, faisant perdre la fluidité du rythme. Demeure une tourbillonnante mise en images, fort explicites, autour de l'interaction poreuse entre réel et fiction. Vivifiant!
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2023
    C’est un genre improbable qui d’un tissu de mensonges élabore une vérité où la falsification et le faux s’arrangent avec le temps pour devenir presque crédibles. On s’y perd facilement, mais la mise en scène, des archives à la fiction nous convainc aisément de ne pas abandonner la démonstration qui va suivre. Un vrai faussaire, un collègue qui l’est tout autant, sous l’œil d’Orson Welles qui en matière d’arnaque n’est pas le dernier de la classe. Nous voici embarqués dans cet univers entre vérités et mensonges, en jouant au chat et à la souris. Le faussaire n’est-il pas un faux et l’art ne dissimule-t-il pas des vérités que l’on voulait cacher ? Les experts en prennent pour leurs grades, les musées et galeries également, démonstration à l’appui sur leur incompétence officieuse. Là-dessus Orson Welles joue de son charisme, de sa technique ( mise en scène et montage ) pour rattraper le saltimbanque qu’il n’a jamais cessé d’être. Il le fait très bien .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2019
    Bien qu'un peu complaisant, 'Vérités et mensonges' est un excellent film, tant sur la forme que sur le fond. À la croisée entre documentaire et fiction, il retrace le parcours hors du commun du faussaire Elmyr de Hory et de son biographe, et se double de fascinantes interrogations sur l'art, la valeur des faux, et la vérité. La dernière saynète est aussi réussie qu'édifiante, portée par l'extraordinaire charisme d'Orson Welles.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2011
    Un des derniers de Welles que je n'avais pas vu, je dois avouer qu'il ne m'intéressait pas spécialement, voir un documentaire/eur n'était pas ce que j'attendais de lui.
    Le film commence sur l'une des meilleurs introductions de film que j'ai vu depuis longtemps, Welles joue les prestidigitateurs, ça a quelque chose de magique.
    Le film commence ensuite, on nous lance une quantité d'information sur des faussaires, qui seraient peut-être même des faux faussaires… et ça part dans tous les sens, le vrai le faux tout ça se mélange jusqu'à perdre son spectateur dans une folie furieuse, et ça c'est bon.
    Je dois tout de même avouer que quelques passages sont en dessous du reste vers le milieux du film, mais à la fin on a une scène qui est un modèle de montage avec des photos de Picasso, et une histoire de voyeurisme. Du génie.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2015
    Un peu déçu par l'avant-dernier film de Welles, d'autant que le sujet m'intéressait beaucoup. Même si le talent et le dynamisme sont visibles à l'écran, le contenu lui reste assez superficiel car je n'ai vraiment pas appris grand chose, mise à part quelques anecdotes sur les deux faussaires en question. La thématique du faux n'est pas assez creusée.. Néanmoins le coup de poker des 20 dernières minutes sont franchement bien trouvé!
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Le film-somme de Welles tout simplement, l'aboutissement de sa réflexion sur le mensonge dans un film multi-facettes et diablement intelligent. Ce montage qui dès les premières secondes dit tout et qui ne cesse de nous berner tout le long du film. C'est du grand art, le grand art de la manipulation par l'un de ses plus grands maîtres. Le film est incroyablement riche et subtil. Je ne sais trop qu'en dire, c'est génial.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Essai cinématographique, prenant l’allure d’un documentaire sur le thème du mensonge dans le monde de l’art avec en personnage central le peintre Elmyr de Hory mis en lumière par son biographe, Clifford Irving. Ce film est l’aboutissement de l’œuvre d’Orson Welles, elle lui permet d’ailleurs de répondre aux nombreuses critiques concernant ses films précédents. Il nous raconte par le biais de sa propre narration une véritable histoire à l’aide de personnages réels.

    Personnages réels, histoires racontées précisément puis présentées comme fausses… Où est la vérité ? Où sont les mensonges ?

    Welles nous plonge littéralement dans l’incertitude. Le début du film est un véritable bombardement d’informations. Le rythme vif au début se ralenti au fil du film amenant une certaine pesanteur au film. La fin du film, à partir de l’histoire entre Picasso et Oja Kodar (scène de voyeurisme), semble alors s’attarder bien plus sur la plastique de rêve de son actrice fétiche plutôt que sur le sujet du film.

    Les scènes sur la magie mettent en scène O. Welles. Représentation du réalisateur qui est donc un véritable magicien, amenant le spectateur dans un autre monde. Les scènes de voyeurisme mettent en scène Oja Kodar (incipit et scène avec Picasso). Le voyeurisme n’est-il pas d’ailleurs l’essence du cinéma ? N’allons-nous pas au cinéma pour voir de belles personnes (de beaux personnages ou de beaux acteurs) ? Ce film est donc un véritable essai sur la création cinématographique, art de l’illusion qui entraine le spectateur dans l’incertitude. Le cinéma n’est-il que du faux (F for Fake) ou bien est-il dévoilement ? L’œuvre d’art est ce qui trompe absolument. Ce film amène donc une réflexion sur ce qui fait la valeur d’une œuvre et sur la sincérité des hommes.

    [titre tiré d'une réplique du film American Bluff]
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    l'ultime film de Welles est vraiment une grosse claque ! Ce film est énorme, d'une profondeur inouïe, aussi dense que Citizen Kane, et d'une maîtrise éblouissante. Mais tous ces superlatifs ne sont rien, et on reste vraiment bouche bée face à cette oeuvre. Orson Welles est grand, très grand !
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