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    Bird
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    86 critiques spectateurs

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    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Film étrange et dérangeant. Plongée dans un univers à la Ken Loach. Sur fond de misère sociale, focus sur une famille disloquée où les enfants sont livrés à eux-mêmes avec des parents marginaux et insouciants. Bayley, jeune fille de 12 ans a ainsi appris à se débrouiller seule, elle déambule dans le quartier, s'occupe de ses frères et sœurs, entre en conflit avec son père. Un regard sur la parentalité défaillante qui compromet gravement l'avenir des enfants qui assistent souvent à des violences entre adultes. Les oiseaux jouent ici un rôle d'animaux salvateurs représentant le rêve et la liberté de s'enfuir de ce monde terrestre impitoyable.
    Severine Dbjay
    Severine Dbjay

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2025
    Rempli à ras bord de poésie, de vérité, d'amour, de tentative de reconstruction, d'introspection, de drame social.... il est rare que dans un même film, on puisse mettre autant de sujets poignant. Des personnages que vous n'oublierez pas et qui semblent à ce point réel, qu'au lendemain du visionage, vous pourriez espérer qu'ils aillent bien.......
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Si vous cherchez bien, vous trouverez à coup sûr une connaissance qui vous parlera de Ken Loach à propos de ce film, à moins que vous ne tombiez sur une critique dans un journal qui vous fasse le même rapprochement. Après tout, Andrea Arnold et Ken Loach ne sont-ils pas anglais tous les deux et leur cinéma n’a-t-il pas en commun de prendre pied dans le réalisme social. Et pourtant, on peut être certain que Ken Loach, sur le sujet traité dans "Bird", aurait fait un film très différent de celui d’Andrea Arnold. Film sur des familles recomposées vivant dans la précarité et, pour l’une d’entre elle, dans la violence, Bird a été tourné à Gravesend, ville du Kent située au bord de la Tamise à quelques miles à l’est de Dartford, le lieu de naissance de la réalisatrice, Si on se montre conquis par le jeu de Barry Keoghan, l’interprète de Bug, et celui de la débutante Nykiya Adams, l’interprète de Bailey, on l’est beaucoup moins par la réalisation qui se veut très « speed » avec une caméra à l’épaule qui n’arrête pas de brinquebaler et qui, pourtant, génère un film à la vision duquel on a plutôt tendance à s’ennuyer. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-bird/
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    L'année 2025 commence de la plus belle des manières avec ce drame.

    On accompagne Bailey dans une vie qui n'est pas facile. Cette jeune enfant d'une douzaine d'années vit dans un milieu défavorisé entre pauvreté, et cercle familial instable. La réalisation d'Andrea Arnold immerge parfaitement par son style, provocant une certaine émotion. Alors que son entourage normalise l'illicite et la violence, sa rencontre avec "Bird" est comme un tournant. La gamine instable voit l'innocence en personne à travers lui, et cela révèle sa fibre bienveillante. Pour son premier rôle, Nykiya Adams impressionne.

    La figure de l'oiseau est pertinente, car elle permet de symboliser le rôle protecteur de "Bird" pour une enfant trop souvent laissée à l'abandon. La folie de Barry Keoghan en père montre parfaitement cette instabilité. Une figure animale qui se retrouve jusqu'au bout pour montrer la nature de Bailey.
    Jan Feig
    Jan Feig

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Andrea Arnold n'est pas une jeune réalisatrice mais ses films mettent toujours un gros coup de frais. Dans "Bird" il y a une ado qui pousse comme une herbe folle dans un quartier pauvre de petites maisons, un personnage énigmatique un peu queer et un peu volatile, des adultes qui s'inventent des vies dans un monde sans paix, et des enfants en dangers. Il y a un groupe de jeunes miliciens contre les agresseurs sexuels, il y a des animaux, cheval, chien, oiseaux, qui sont des vrais personnages, il y a le punk-rock de Fontaine DC, il y a les prairies et la mer pas loin. La mise en scène, ultra-maîtrisée, est au service d'une histoire magnifique pleine de colère et d'émotion, et où le fantastique n’est pas très loin. A peine 2025 commencée que j'ai déjà mon film préféré de l'année.
    Séverine Boulant
    Séverine Boulant

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Un coup de cœur poétique, une véritable virtuosité a amené les acteurs à une justesse fine et délicate, on se fait littéralement embarquer
    Eleni
    Eleni

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    Certes, du cinéma et une réalisation du qualité. Mais pour dire quoi ? Un film alambiqué, violent, mélangeant artificiellement des genres sans les faire se rejoindre : cinéma social, onirisme, symbolique. Tout m'a paru interminable et la caméra à l'épaule très fatigante.
    Loulou Nana
    Loulou Nana

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    N'ayant lu que la synopsis je m'attendais à tout sauf à ça. D'une réelle poésie brute, ce film m'a directement pris, ça change et ça fait du bien ! Des personnages uniques, autant importants et intéressants les uns que les autres. Une histoire qui fait réfléchir et une totale ouverture 🦋
    Scribes_hates6q
    Scribes_hates6q

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    Grosse claque pour ce film qui nous immerge complet en trottinette
    À aucun on a l’impression de vivre une fiction, juste la réalité jusqu’à ce que Bird entre en scène, et ça devient magique…
    Quelle audace , émouvant, bravo
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2025
    Film qui n'apporte pas grand chose de nouveau. Filmé caméra à l'épaule, assez insupportable. Encore une transformation animalière qui tire sur le fantastique. On peine à croire à la réalité de l'existence de ces enfants livrés à eux mêmes.
    Sylvain P
    Sylvain P

    344 abonnés 1 362 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2025
    Beaucoup de longueurs dans ce poème urbain. Les personnages de cette famille atypique (le père vingtenaire, ses enfants adolescents livrés à eux-même, sa fiancée, son ex-femme martyrisée par un conjoint violent...) sont bien croqués mais l'histoire filandreuse peine à convaincre.
    Ratafia
    Ratafia

    7 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    This is England ! Plus énergique que le précédent de la même réalisatrice (Fish tank, déjà très bien), avec notamment une bande son à la Trainspotting qui dépote et un Franz Rogowski envoûtant, Bird vous emporte à la vitesse grand V dans les milieux défavorisés du Kent. Un flot d'adjectif vous assaille en sortie de salle : violent, onirique, fantastique, et surtout d'une originalité folle. Must see !
    cédric l.
    cédric l.

    10 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2025
    Rien de tel qu'un film coup de poing, pour commencer l'année !... Dans ce long-métrage Andrea Arnold filme la misère dans un coin paumé du Royaume-Uni. Franz Rogowski, incarne un personnage : "BIRD"... qui est libre comme l'air, et symbolise un "Etre Providentiel" sensé redonner de la chaleur et du bonheur, à ce "Monde" froid et brutal. Une petite surprise, qu'est ce film !
    Chris Morin
    Chris Morin

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2024
    très touchant, beau et surprenant
    la réalisation est d’une douceur indescriptible par rapport à la dureté de ce qu’elle raconte en partie
    Cadreum
    Cadreum

    8 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2024
    Andrea Arnold s'ancre dans le réalisme social pour scruter, comme à son habitude, la rudesse et la beauté des classes populaires, avec une caméra qui respire l’immédiateté et la sensibilité en nous dévoilant les marges. Pourtant, avec Bird, Arnold opère un basculement audacieux vers le fantastique, un langage qui explore des vérités inaccessibles au naturalisme.

    L'homme qui aide Bailey, énigmatique et ancré dans le fantastique, fonctionne comme un contrepoint symbolique au réalisme oppressant. Son existence dans le registre du fantastique reflète l'idée que l'aide ne viennent pas des institutions réelles (famille, société économie) mais d'une échappatoire quasi-magique, irréelle.

    La transformation de Bird en oiseau est une métaphore puissante, à la fois aspiration et tragédie. Elle suggère une transcendance, mais aussi une fuite désespérée : dans un monde verrouillé, l’envol est une victoire ambivalente. Arnold ne donne pas de réponse facile. Elle laisse planer l’idée que, pour échapper à leur condition, ses personnages doivent se détacher, au risque de se perdre. Bird est l'incarnation d'un espoir silencieux, toujours là malgré l'indifférence apparente du monde.

    Bug, brillant d'interprétation (comme chacun des comédiens), est une allégorie des blessures générationnelles. Il est à la fois un produit et une victime des dysfonctionnements de son environnement. Sa nature ambivalente, à la fois vulnérable et mystérieusement destructrice, évoque les liens familiaux, où l'amour et la toxicité coexistent.

    Visuellement, Arnold signe une œuvre tactile et sensorielle. Chaque cadre (une aile d’oiseau frémissante, un regard écrasé par l’émotion) pulse d’une intensité qui capte l’âme des choses. Les flous, les cadres resserrés, les éclats de lumière percent l’écran comme des lueurs d’espoir, tout en maintenant l’étreinte d’un isolement poignant.
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