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chrischambers86
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1,5
Publiée le 15 novembre 2018
La Bible, qui prend le monde à sa naissance pour le conduire jusqu'à notre ère, est certainement le livre le plus fertile en scènarios originaux, pour peu qu'on dècide de se placer d'un point de vue cinèmatographique! C'est en 1961 que Gian Paolo Callegari et Irving Rapper tournèrent le mèdiocre "Ponce Pilate" dans lequel Jean Marais interprètait sans conviction le rôle du gouverneur romain! Pour les besoins du scènario, Ponce Pilate ètait tombè en disgrâce à Rome, en l'an 36, ce qui lui permettait de revivre en mèmoire sa carrière d'homme politique (à travers un long flash-back de 90 minutes) et le rôle jouè lors du procès d'un dènommè Jèsus, incarnè par John Drew Barrymore! il est dommage d'avoir à parler d'un pèplum avec Marais que l'acteur n'aime pas vraiment, qu'il estime ratè! Celui qui reste sourd à la voix du Seigneur ne se condamne t-il pas lui même ? Vouè à la persècution, l'homme se rèvolte et s'insurge! Amen! En tout cas, Marais en Ponce Pilate inspire trop la sympathie pour qu'on y croit une seule seconde...
Il y a deux ans, je consacrais un été à Robert Bresson avec 6 films et à la Nouvelle Vague. Me voilà à délirer en voulant approcher le péplum franco-italien ou européanno-italien voire italien tout court !
Après « L’Enlèvement des Sabines » (Richard Pottier 1961), « La vengeance d’Hercule » (Vittorio Cottafavi 1960) : « Ponce Pilate » de Gian Paolo Callegari et Irving Rapper (1962). On murmurait que les deux réalisateurs ont eu le souci de faire appel à un prêtre catholique et à un rabbin pour crédibiliser leur scénario. Depuis, d’autres historiens ont apporté des modifications comme Bar Abbas en deux mots signifiant « le fils du père » ; subtilité de la langue araméenne que n’aurait pas perçu Ponce Pilate. De cette confusion, les catholiques en voudront à jamais au peuple juif…
Pour cette troisième expérience, ce péplum est loin d’être ridicule comparé au deux cités ci-dessus ; c’est un péplum sage avec un Jean Marais tout aussi sage en Ponce Pilate, qui du sang de Jésus - le fils du père, c’est-à-dire Dieu, s’en lave les mains. Quelle bourde ! Rien d'autre à ajouter votre honneur...
Ce péplum italien de 1962 avec Jean Marais en rôle principal est relativement méconnu car c'est bien une grosse daube. Quelques évènements tirés des évangiles avec un scénario indigeste où Ponce Pilate est un grand seigneur aux multiples vertus spoiler: qui sera devenu un chrétien lors de son procès à Rome . Différents noms qui sont cités dans la bible de façon plus ou moins conséquentes ont ici un rôle bien déformé, détourné ou très approximatif pour la plupart avec celui du texte. Si le personnage de Jésus est relativement respecté en fait bien peu montré par rapport à son importance dans le déroulé c'est bien le minimum pour un pays on ne peut plus catholique. On a un scénario se basant sur des éléments historiques largement extrapolés et légendaires et surtout des excès modaux dégoulinant d'un manichéisme tordu qui font que ce film est juste mal conçu malgré un bon casting.
Juste et impartiale évocation des dilemmes posés à Pilate lors de sa gouvernance en tant que Procurateur de Palestine. Très belle prestation de Jean Marais dans un rôle méconnu. A noter la présence de John Barrymore dans le rôle d'un Judas tourmenté, plus vrai que nature...