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Berserker 1899
35 abonnés
49 critiques
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2,0
Publiée le 30 avril 2024
Film vu en VO qui se déroule en huis clos a 100%, qui joue une carte anxiogène, sans grande réussite, car on finit par s'ennuyer, les dialogues sont ternes, et cela ne va jamais au bout des choses. Au final on arrive a une fin complètement stupide, qui n'explique pas grand chose. 2/5*😱
Alors qu'un orage fait rage, un homme entend taper à la porte de sa caravane... Intrigué, mais aussi inquiet en raison de l'heure tardive, il découvre une jeune femme trempée jusqu'aux os qui demande à être conduite en ville. Ne pouvant pas l'aider, il lui propose de venir se sécher à l'intérieur... Dans ce huis clos à l'ambiance glaçante et oppressante, Josiah Allen et Indianna Bell nous mettent face à nos propres à priori. Est-ce que cette femme seule doit craindre quelque chose comme on l'imagine ou est-ce que les apparences sont trompeuses... En tête à tête et sur leurs gardes, les deux tentent de percer le mystère de l'autre. Ils se questionnent et tentent de démêler le vrai du faux dans leurs réponses. En tant que thriller psychologique, "You'll Never Find Me" fonctionne très bien, mais pas sur la durée... La mise en place est formidable avec une tension de tous les instants et une excellente ambiance atmosphérique, visuelle et sonore qui atteint des sommets à certains moments puis ça fait pschitt... On a cette mauvaise impression qu'ils ne savaient pas quelle direction donner à leur film et c'est bien dommage. Ça reste pas mal pour un premier long-métrage, mais difficile de ne pas être frustré tant ça avait bien commencé.
Aussi chaleureux qu'une pierre tombale un soir de novembre, un homme âgé vide une bouteille de whisky seul, face à lui-même, dans son mobil-home. Alors qu'un terrible orage vient d'éclater, quelqu'un se met à tambouriner à sa porte. Sur le seuil, une jeune femme, pieds nus, lui explique qu'elle s'est laissée surprendre par le mauvais temps à une plage non loin d'ici et qu'elle a besoin de passer un coup de fil pour rentrer à son hôtel. L'homme la laisse entrer...
Eh bien, que l'on adhère ou non à la proposition, on pourra au moins reconnaître au duo australien Josiah Allen et Indianna Bell de ne pas avoir choisir la facilité pour ce premier film en forme de huis-clos intégral et uniquement gouverné par la tension entre ses deux protagonistes principaux aux contours et motivations laissés sciemment dans l'ombre. Au-delà de l'habituelle suspicion qui va s'installer entre l'hôte et son invitée de fortune, "You'll Never Find Me" va complètement nous rendre captifs de la bulle austère de ce mobil-home, que la furie de l'orage à l'extérieur menace d'emporter à tout moment, et des deux formes de solitudes qui s'y rencontrent, y dissertent de leurs conditions respectives (au travers de monologues parfois très bien sentis, comme cette idée que les rêves deviennent une malédiction au fil de l'existence) et, peu à peu, s'y confrontent dans un va-et-vient permanent de vérités et mensonges cherchant à maximiser le trouble sur ce qui est en train de se jouer en ce lieu confiné.
Cadres souvent serrés au plus près des visages pour déceler le moindre signe qui y trahirait une faille de sincérité, échanges parfois voués à prendre un double-sens d'une noirceur absolue et poker menteur littéral où chacun cherche à faire tomber le masque de l'autre, le film a par ses partis pris et son rythme calqué sur ses personnages usés par l'existence toutes les chances de laisser une partie du public sur le carreau mais ceux qui se laisseront prendre au jeu, bien aidé par les prestations plus que solides de Jordan Cowan et Brendan Rock, seront récompensés par une dernière partie ô combien bien exécutée en termes d'angoisse contagieuse diffusée à l'écran. Certes, la révélation (classique dans ses grandes largeurs) n'impressionnera pas les plus routiniers du genre mais toutes les qualités de mise en scène entrevues jusqu'alors vont se déchaîner à la manière de l'orage tonitruant au-dessus de la tête des protagonistes pour retranscrire un retour de bâton infernal nous laissant presque aussi secoué que sa principale cible. Le titre "You'll Never Find Me" y prendra tout son sens et nous laissera sur deux noms de réalisateurs, Josiah Allen et Indianna Bell en ouverture du générique de fin, que l'on rangera aisément dans la catégorie de ceux prometteurs à suivre pour l'avenir du cinéma de genre australien.
C'est dommage, ça commençait si bien… La réal est impeccable : bel effort sur l'étalonnage, mouvements de caméras audacieux dans cet espèce de mobil-home tout compact. L'ambiance est assurément là, avec la tempête en arrière-plan, une bonne gestion du rythme et le côté huis clos oppressant. Les acteurs jouent bien, la musique est bien choisie. Puis y a cette espèce d'ironie constante sur la place des personnages dans les films d'horreur, dont on se plaint si souvent de leurs comportements absurdes ou de leurs archétypes, avec cette métaphore du papillon de nuit, qui nous laisse présager un bouleversement des codes. Pour finalement aboutir à un final totalement convenu et téléphoné, qui tente de se rattraper maladroitement sur les dix dernières minutes mais la mayonnaise n'a pas pris en ce qui me concerne. Le climax est décevant.
Thriller psychologique très bien ficelé. La psychologie du personnage a très bien été recherchée et travaillée. L'ambiance visuelle et sonore, les dialogues, tout sonne extrêmement dérangeant. Tout est fait pour, il faut dire ; la solitude, l'ennui et la peur nous trompent et nous trahissent jusqu'à nous consumer.
You'll Never Find Me est un thriller psychologique qui se distingue par son atmosphère tendue et son huis clos oppressant. Le film suit une protagoniste mystérieuse, dont les intentions restent ambiguës, et va, à l'instar de son hôte se méfier. La réalisation est marquée par un style visuel sombre et un rythme lent, ce qui renforce l'atmosphère de suspense et d'isolement. L'un des points forts du film réside dans son ambiance et sa capacité à maintenir une tension constante.
Un huit clos parfois traînant en longueur mais qui cependant nous tient en haleine. Fin qui fera réfléchir ceux qui savent que la maladie mentale peut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. (Je veux pas spoile).
Franchement l'ambiance est vraiment top, le jeu d'acteur très bon, c'est un bon film à regarder, si vous cherchez de l'action à gogo en revanche passez votre chemin, ici vous avez un film huit-clos avec une seule intrigue.
Un thriller psychologique horrifique en 8 clos vu et revue. Il n'apporte absolument rien de neuf, des longueurs inutiles. Bref, une perte de temps. Seul point positif : la photographie est plutôt soignée.