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Kayo4
3 abonnés
8 critiques
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3,0
Publiée le 21 janvier 2025
J'ai découvert l'histoire d'Ernest Cole, la beauté de ses photos et la réalité de l'apartheid en Afrique du Sud. Mais il m'a été difficile de suivre la chronologie de cette biographie et même quelquefois de me situer entre New York et l'Afrique du sud
Documentaire très prenant de Raoul Peck, comme à son habitude. En sus du contexte politique sud africain, la force du documentaire est d'appuyer sur la dépression de l'exilé dans un pays où la ségrégation et la misère sociale est toute aussi virulente. un bémol cependant, le procédé narratif avec la voix de Raoul Peck lui-même devient lancinant, et trop démonstratif.
Ai vu le documentaire « Ernest Cole - Photographe » du réalisateur haïtien Raoul Peck, présenté au Festival de Cannes 2024. Ernest Cole était sud-africain, sa passion puis ensuite son métier ont été la photographie. Il fut le premier a publier un livre (« House of bondage ») et à proposer une exposition pour dénoncer l’apartheid dans les années 60. Suite à ces deux réalisations il a été contraint de s’exiler aux Etats-Unis. Il y est parti plein d’espoir. Mais après avoir visité et pris en photo plusieurs Etats du sud américains, son émoi a été profond de constater que le peuple noir y était tout aussi brimé. Cette triste prise de conscience a beaucoup joué sur sa santé mentale en plus du mal du pays qui s’est fait de plus en plus fort. Nous suivons à travers son travail un homme qui se sent très seul aux Etats-Unis où il dépérit à petit feu. Bon nombre de ses photos ont été retrouvées après sa mort dans un coffre-fort en Suède. On aurait aimé être tenu en haleine par une « enquête » pour dissiper ce mystère. Mais faute d’explication il n’en est rien. Les témoignages de personnes à avoir côtoyées Ernest Cole ne sont pas très palpitants et l’enchaînement des photos les unes après les autres répétitif. Seul son travail et la voix off de Raoul Peck ont un intérêt. Nous n’apprenons donc pas grand chose de ce photographe talentueux tombé dans l’oubli et réhabilité par le présent documentaire. On ressort ravi d’avoir découvert un artiste mais très frustré de ne pas en apprendre plus sur Ernest, Cole homme en souffrance.
Ce photographe de l'Apartheid a dû quitter son pays, l'Afrique du Sud, et n'a jamais été autorisé à y retourner. Dans le film de Raoul Peck qui lui est consacré, on visionne de très belles photos, on survole l'histoire de l'apartheid, on s'intéresse à la comparaison des comportements des blancs par rapport aux noirs aux Etats-Unis et en Afrique du Sud et on entend tout du long d'excellentes musiques. Ca fait déjà pas mal, tout cela !
Le traitement de ce photographe - noir - qui a couvert l'apartheid en Afrique du Sud méritait mieux dans les années 60 ! Ici on a un défilé de photos, qui ne nous apprennent rien. Le destin d'Ernest Cole n'a pas été facile et on apprend qu'il souffrait de dépression...Bref le film est LONG et ENNUYEUX au possible ! On apprend strictement RIEN ! Et je me suis longuement ennuyé, jusqu'à ce que le projecteur tombe en panne ! Un signe du destin ?
Issu d’une famille sud-africaine modeste, Ernest Cole (1940-1990) a documenté l’apartheid en Afrique du Sud avant de s’exiler aux Etats-Unis. C’est à New York que ce photographe naturaliste, héritier de Cartier-Bresson, publie en 1967 son unique album, parfois considéré comme l’un des plus marquants du XXième siècle : House of Bondage.
Ses héritiers ont demandé à Raoul Peck de lui consacrer un film, après avoir vu comment ce documentariste haïtien – qui fut l’éphémère ministre de la Culture de son pays en 1996/7 avant de prendre le chemin de l’exil – avait dans "I Am Not Your Negro" sublimé l’oeuvre de James Baldwin. Ils lui ont offert en prime un bonus et une énigme : 60.000 négatifs laissés en dépôt dans une banque suédoise et découverts un quart de siècle après sa mort sans qu’on sache comment ils sont arrivés là.
Raoul Peck ne force pas son talent pour raconter la vie en deux chapitres de ce photographe injustement méconnu. Le premier se déroule dans l’Afrique du Sud de l’apartheid ; le second dans l’Amérique de la ségrégation et du combat des Afro-Américains pour la reconnaissance de leur dignité. On y voit des photos d’Ernest Cole, parmi lesquelles beaucoup d’inédites retrouvées à Stockholm. On y entend la voix off de Raoul Peck s’exprimant à la première personne en lieu et place d’Ernest Cole sans qu’on sache s’il s’agit d’extraits des carnets du photographe ou de réflexions que le documentariste lui prête.
À vingt-six ans à peine, Ernest Cole a fui l’Afrique du Sud. Il n’y est jamais revenu, sa nationalité lui ayant été retirée et ses demandes de visa rejetées. Loin de l’Eldorado qu’il avait fantasmé, les Etats-Unis des années 60 l’ont profondément déçu. Comme il le résume d’une phrase : « En Afrique du Sud, à cause de la couleur de ma peau, je craignais de me faire arrêter ; dans le Sud des Etats-Unis, je craignais de me faire tuer » Après avoir tant bien que mal vécu de son art pendant une quinzaine d’années, Ernest Cole s’est lentement enfoncé dans la misère et a fini sa vie SDF.
En prime de cette histoire en deux parties, Raoul Peck a hérité d’une postface : 60.000 négatifs mystérieusement retrouvés en Suède – où on apprendra que Ernest Cole a fait quelques séjours dans les années 70. On pense à Vivian Maier et à la célébrité posthume que la découverte de ses photos lui ont valu. Mais hélas, cette histoire fait long feu : à ce jour, les circonstances du dépôt de ces négatifs et de leur conservation demeurent inconnues.
Retour sur les horreurs de l’apartheid, très belles photos noir et blanc de l’époque en Afrique du Sud et à New-york sur fond de jazz. Commentaire sobre… et désespéré. Comme est désespérant le sujet. Très beau documentaire.
Film éminement important. Cet homme a donné sa vie pour son pays et la liberté dont on l'a souvent privé. Ses milliers de photos nous décrivent tellement bien une époque pas si révolue. La sobriété des musiques et des commentaires en fait un documentaire à montrer aux jeunes générations.
Un très bon documentaire mais qui manque de rythme. Très intéressant pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’Afrique du Sud, je n’ai rien appris pour ma part et l’énigme des photos gardées en Suède n’est pas résolue. De magnifiques photos à ne pas manquer !
je ressors juste du cinéma pour le film "Ernest Cole" que je vous conseille grandement, film éloquent d'un terrible destin d'un photographe apatride ayant vécu jusqu'à ses 21 ans les lois ségrégationnistes d'Afrique du Sud pour ensuite migrer aux Etats Unis par obligation. Il aura de profondes désillusions sur le monde occidental et se resignera à la fin en cessant son travail de photographe pour mourir dans presque l'anonymat . cependant à ses obsèques il reçut de très nombreuses louanges dytirambiques reconnaissant la qualité de son travail sauf que personne n'avait imaginé qu'une grande partie de son travail méconnu était preservé dans un coffre en Suède !. Les centaines de photos de Cole et les témoignages de ses ressentis sont bouleversants. Le Montage, le récit , la musique sont au diapason A voir expressément !
Très beau documentaire qui nous fait découvrir l'histoire d'Ernest Cole, photographe Sud Africain méconnu, qui après avoir documenté l'apartheid dans son pays natal décide de fuir et de s'installer dans le pays qu'il considère comme celui des "libertés"..... Malheureusement, il déchantera, découvrant les ségrégations dont sont victimes les Noirs Américains et souffrira ce cet exil jusqu'à la fin de ses jours..... La mise en scène dynamique de Raoul Peck et la voix off qui reprend les mots de Cole nous permettent de mieux comprendre le cheminement de ce photographe.
Aussi émouvant qu'engagé, ce film résume l'engagement d'un homme contre un système dont il est victime, la dénonciation de la ségrégation sud-africaine, le désarroi face à la ségrégation américaine où la liberté n'est pas pour tous et un racisme européen, le dénuement de la migration, combiné à des réflexions sur l'état des choses. Le drame d'un destin qui par sa portée symbolise celui de milliers d'autres.
Témoignage exceptionnel, et unique : photos sur le vif de la vie des noirs pendant l’apartheid en Afrique du Sud puis à NY et le sud des États Unis. Récit d’une vie déracinée et misérable magnifiquement réalisé.
Portrait d'un photographe noir sud africain, E.Cole décida de quitter l'apartheid au début des années 1960 pour rejoindre, ce qu'il pensait être la patrie de la liberté.
Il rencontra là aussi le racisme dans le sud des usa, le mal du pays, la solitude, la misère et la tristesse de plus pouvoir jamais revoir sa terre natale.
Son travail artistique lui survit aujourd'hui après la fin de l'apartheid et grâce à ce documentaire qui lui rend hommage.
Très émouvant, parfois même bouleversant, le parcours de ce sud africain errant aux usa et dans le nord de l'Europe, propose sans détour un regard sur le racisme ainsi que la difficulté de l'exil.