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    Caligula - The Ultimate Cut
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    5 critiques spectateurs

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    Corinne76100
    Corinne76100

    41 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Quel morceau indigeste de 3 heures où l'on a hâte de sortir pour prendre l'air. A voir surtout pour tout le tumulte qui a entouré le tournage, le montage et la sortie du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 429 abonnés 3 454 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Caligula (Malcom Mac Dowell) a régné entre 37 et 41 ap. J-C. Son surnom lui venait des « petites bottes » qu’il portait enfant, auprès de son père Germanicus. Apparenté par son père à Marc Antoine, par sa mère à Auguste, il a succédé à Tibère (Peter O’Toole) dont il était le petit-neveu et le fils adoptif, mais qui lui préférait Gémellus, que Caligula fera assassiner. Le règne de Caligula a vite basculé dans le despotisme et la démesure. Il entretenait une relation incestueuse avec sa sœur Drusilla (le rôle refusé par Maria Schneider qui le jugeait trop dénudé fut interprété par Teresa Ann Savoy) qu’il fit diviniser après sa mort en 38. En butte à l’hostilité des sénateurs, qu’il avait humiliés, il fut assassiné par sa garde prétorienne.

    Caligula est l’un des empereurs romains dont le règne est le plus mal documenté de la dynastie julio-claudienne. Suétone lui était hostile et décrivait un monarque mégalomane et cruel. C’est l’image qui en est restée et que reprend fidèlement à son compte cette superproduction américano-italienne

    "Caligula" est un film maudit. Le producteur américain Bob Guccione, fondateur du magazine Penthouse, en est à l’origine et y investit sa fortune. Il recruta Gore Vidal pour en écrire le scénario mais récusa cette première version, qui soulignait l’homosexualité de l’empereur. Il en confia la direction au réalisateur Tinto Brass qui reprit de fond en comble le scénario de Vidal. Lors de la postproduction Tinto Brass et Bob Guccione s’affrontèrent ce qui conduisit le premier à se retirer. Son nom n’apparaît plus au générique que comme chef opérateur. Tourné en 1976, il ne sortit en salles que trois ans plus tard précédé par une réputation sulfureuse (le critique de cinéma américain Roger Ebert le qualifie de « bouse écœurante, totalement inutile, honteuse »). Il fut interdit dans plusieurs pays et remporta, là où sa sortie fut autorisée, un succès de scandale.
    Il ressort aujourd’hui dans une version plus fidèle au montage original de Tinto Brass, délestée des scènes pornographiques filmées par Bob Guccione et Giancarlo Lui.

    L’épreuve est éprouvante, qui dure près de trois heures. Croisement improbable de "Ben Hur" et de "Salò ou les 120 Journées de Sodome" – qui avait été tourné deux ans plus tôt – "Caligula" est une succession quasi ininterrompue de scènes d’orgies filmées dans des décors impressionnants. Malcom MacDowell cabotine à souhait ; Peter O’Toole, qui n’avait pas cinquante ans à l’époque, y interprète le vieux Tibère au crépuscule de sa vie, sombrant dans la folie ; Helen Mirren, dans le rôle de l’épouse de Caligula, nous démontre qu’elle fut jeune un jour, ce que l’on peinait à croire à force de la voir interpréter depuis des décennies des rôles de septuagénaires.

    L’effet de répétition devient vite lassant. Les scènes s’enchaînent les unes aux autres, reproduisant chaque fois la même structure : en arrière-plan, des corps dénudés s’entrelacent dans de fougueuses embrassades (pour rester poli), tandis qu’à l’avant-plan, un Caligula rebondissant invente une nouvelle lubie, exécute un opposant, humilie un sénateur, nomme consul…. son cheval ! Si "Caligula" dans sa nouvelle version reste interdit légitimement aux moins de seize ans, le parfum de scandale dans lequel baignait le film à la fin des années 70 s’est depuis longtemps dissipé. Il en faut beaucoup pour choquer le bourgeois de 2024.
    norman06
    norman06

    339 abonnés 1 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2024
    Mêlant le kitsch et le sublime, ce film enfin reconstitué dans sa version d'origine est un jalon du genre, baroque et visionnaire. Une réussite.
    Pascal
    Pascal

    152 abonnés 1 601 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Ressortie en salles en version longue ( 180 minutes environ et surtout remontée) de " Caligula" (1979), péplum de T.Brass qui fit beaucoup de bruit lors de sa sortie.

    Assassiné par la critique, le titre obtint un grand succès public. Grandiloquent, filmé en studio dans des décors baroques, doté d'un casting anglais de premier ordre, mêlé à des figurants souvent vêtus légèrement, scènes sulfureuses " Caligula" n' a pas pris une ride.

    Proche, au plan formel, du théâtre filmé mais doté d'un scénario et de dialogues souvent décevant ( on n'est ni chez Mankiewicz " Jules César", "Cléopâtre" ni chez Fellini " Satyricon" dont " Caligula " est une pâle copie).

    Il reste toutefois le sujet lui-même : le pouvoir, même lorsqu'il est absolu, est limité par la vie elle-même. On se souvient que cette réflexion constitua un des supports littéraires à la philosophie de l'absurde, dans la pièce éponyme d'Albert Camus.

    Doté de tous les pouvoirs relatifs à son statut d'empereur, Caligula oncle du futur Néron se déchaîne dans des comportements pervers, manipulateur, incestueux et criminel.

    " Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument" écrivait Machiavel.

    On est ici dans l'illustration de la nécessité de la limitation du pouvoir politique, du rappel de l'impermanence de la vie," mémento mori" ( souviens toi que tu vas mourir) murmurait on à l'oreille de l'empereur qui venait d'etre désigné ( d'où, disons le rapidement, la théorie de l'absurde chère à l'écrivain de Tipasa).

    De façon anecdotique, on sourira parfois devant certains traits inattendus du scénario ou apparaît le chef de la garde prétorienne ( un certain Macron) et de Jupiter invoqué à plusieurs reprises. Impermanence des choses, mais permanence, à degré divers, de certains conflits universels.
    Laurent L
    Laurent L

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2024
    Un magistral portrait pour un des personnage historique des plus controversé.

    Ses décors majestueux de studio, rendant hommage aux péplums des années 50-60, sont hantés par le vice et la perversion.
    Malcom McDowell incarne avec passion le cruel empereur tout en y apportant un grain de folie acquis de son expérience sur Orange Mécanique.

    Ce final Cut apporte une image plus assombrie. Ses couleurs moins éclatantes par rapport à l'ancienne version font ressortir les scènes gores du film et contribuent un donner un ton plus brutal et viscéral à l'Histoire qui nous est raconté.
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