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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 novembre 2011
Il n'est pas exagéré de dire que ce film révolutionne le cinéma arabe en général et libanais en particulier. Nous n'avons jusque là pas été habitués à vivre une peinture érotique si captivante (et excitante !) de la part de réalisateurs orientaux - loin de tout orientalisme donc. Même si on ne gagne rien à les comparer, Arbid parvient dans ce road movie à libérer le cinéma libanais de l'univers mielleux d'une Nadine Labaki à laquelle on ne gagne rien à la comparer. Cependant le sujet du film ne tient pas uniquement à cette quête des corps. C'est une véritable errance dans laquelle la pérégrination figure l'effort ultime pour se retrouver.
En choisissant Alexander Siddig, le seul vrai acteur de toute son entreprise, Danielle Arbid la réalisatrice, pensait nous faire mieux digérer son intrigue minimaliste au rythme languissant. Le résultat est que cette seule présence n’est évidemment pas suffisante pour rendre ce road movie aux apparences branchouilles sur fond de errance orientale et d’érotisme voyeuriste autre chose qu’un film creux, d’un ennuie mortel, seulement apprécié d’un public futile et bobo.
Le principal intérêt de ce film est sans doute la performance de Melvil Poupaud remarquable ici dans un rôle de photographe pervers.Son errance est filmée avec sensualité même si parfois le sujet du film nous échappe, on se laisse prendre par ce voyage.
Ce drame intimiste de la Libanaise Danielle Arbid(Dans les champs de bataille) suit la trajectoire de plusieurs personnages en plein doute existentielle. Si la mise en scéne tres proche des corps degage une certaine sensualité, le scenario trop flou offre peu d eprise au spectateur. Dommage.
Le film repose essentiellement sur la présence ultra charismatique de Melvil Poupaud qui fait un sans faute. Grâce à lui, on est happé par ce road movie un peu spécial, par la quête quasi initiatique (en tout cas cathartique) de ce reporter. C'est avant tout un film profondément humain que propose le cinéaste, un film sur les liens que l'on se crée, parfois en forçant le destin. Dans un pays ravagé par la guerre, tout cela prend une dimension carrément humaniste.
"Un film en apesanteur" disent les critiques unanimes et émerveillées. L'apesanteur consistant à flotter mollement dans le vide, on ne pourra pas s'étonner que ce film soit terriblement ennuyeux. Danielle Arbid s'échine à tout suggérer sans rien montrer. A commencer par les scènes de "sexe", présumées torrides (peut être Jordanie ?) mais édulcorées à l'extrême, dont l'accumulation finit par tourner au ridicule. A peine effleurées encore, les séquelles de la guerre civile au Liban. Melvil Poupaud est très cinégénique, mais cela ne suffit pas, et cette apesanteur nous pèse.
Alors là, c'est très fort. Moi qui suis très bon public, j'ai trouvé ce film abominable... On s'embête autant que les acteurs dans le film. Une catastrophe. Il n'y a aucun rythme, on s'ennuie. Maintenant, si des personnes souhaitent faire une bonne sieste, allez le voir. Vous serez tranquille ! C'est vraiment mauvais.
Un homme perdu ou un film perdu? Car il s'agit plutôt de deux mecs, un baroudeur et un autre pas net, lâche. S'il se regarde avec intérêt pour l'atmosphère générale, rendue avec un certain talent, et pour (surtout) le beau Melvil Poupaud, alias Thomas le photographe, par contre la fin s'enlise, on se perd, sans comprendre le but de la réalisatrice, D. Arbid, qui flirte avec le bide. La critique élogieuse parue dans Le Monde est quand même très factice. Autres inconvénients: 1)Thomas fume trop, 3)il ne met pas de capote, 3)il ne porte pas sa ceinture de sécurité. Beaucoup de silences. Pas si mauvais mais pas fameux non plus.
Les films libanais se suivent sur nos écrans mais ne se ressemblent pas. Alors qu’il y a quelques semaines, Caramel ravissait les sens et créait une émotion universelle, cet homme perdu plonge le spectateur dans l’ennui. Image numérique blafarde et sans contrastes, personnages sombres et individualistes -celui joué par Melvil Poupaud est particulièrement antipathique-, histoire en errance sans repères et sans intérêt. Pourtant, il est à peu près sûr que cette production ravira quelques critiques de journaux dits intellectuels, parce qu’elle correspond à une certaine mode, celle des films glauques : récit sans structure, mystère autour des personnages dont on ne sait presque rien, lumière de cage d’ascenseur, ambiance malsaine, nauséeuse, renforcée par des mouvements de caméra plus fatigants qu’artistiques.
Un homme perdu. Excellentes critiques très exposées, partout. Affiche et bande-annonce travaillées et efficaces. Tout était prometteur ... même chose pour le début du film où d'emblée, on avait plutôt envie d'être conquis par les lieux et la lumière et de s'embarquer. Melvil Poupaud pour une fois presque viril et son partenaire mystérieux et sexy. Grands clichés en revanche à l’encontre des personnages féminins et l'acte de "photographier" des corps. Question : Pourquoi ne se passe-t-il rien ? Le ryhhme, passé le premier quart d’heure, se révèle ennuyeux. Le film ne raconte, propose et provoque pas grand chose. Impression de « déjà vu » . On a du mal à cerner le regard que la réalisatrice pose sur ces personnages et sur l'histoire - très téléfilmesque vers la fin - du film. Grande déception pour se film flou.
Franche déception pour ce film, principalement due au scénario faiblard et une mise en scène quasi inéxistente. Les personnages sont froid et aucune émotions ne nous parvient, sauf ce côté voyeur et malsain que par moment la metteur en scène a voulu, mais qui pour ma part ne me convient pas et ne m'intéresse pas. Peu convaincant et vite oublié.
Une idée captivant au fond n'est pas (du tout, je dirais) pris en compte. Pendant 80% du film je me demandais pourquoi le film ne suit pas son sujet. Tout le sex si accumulé, eh oui c'est beau, mais inutile à la recherche de cet homme perdu. Fil perdu !
"Un Homme Perdu" est une vraie réussite, mon coup de coeur de la rentrée à n'en pas douter! Ca fait plaisir de voir enfin un film bénéficiant d'une vraie réalisation et d'un état d'esprit singulier et original. Alexandre Siddig est en plus une vraie découverte pour moi: quel charisme !
Le film semblait partir sur un bon rythme et l'interet du début du film m'a fait espéré. Mais comme l'homme perdu le film fini par se perdre et l'interet n'y est plus au bout d'une heure de film. Melvil Poupaud effectue une prestastion louable mais des égarements scénaristique nous endorment un peu et gache un peu le thème abordé.