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L argent ne fait pas le bonheur ? Scènettes autours de gains au loto. Un peu d humour noir avec un casting bien choisi et des scénarii originaux, nous donne un résultat assez distrayant.
Catastrophique ce n'est pas une comédie et ça ne fait absolument pas rire perte de temps et perte d'argent
Vinz1
"Heureux gagnants" constitue une bonne surprise dans le registre assez rare du film à sketchs ! Les histoires sont de qualité égale, les acteurs très bons et surtout, ce n'est pas qu'une comédie légère comme on aurait pu le penser. En effet, l'humour noir est souvent de mise et chaque segment ne se termine pas forcément de façon convenue. Bref, on passe un bon moment devant !
J’ai adoré, première comédie française que j’apprécie depuis des décennies n’étant pas très fan des Boon Clavier lourdaud et franchouillard. C’est parfois très bien interprété, grinçant, subtil, un grand bravo, alors évidemment cela ne plaît pas aux amateurs de Boon Clavier….
Un vrai vent de fraîcheur dans les comédies françaises. On est loin ici des sempiternelles productions franchouillardes sur les beaufs, sur les communautés, sur les régions où encore les religions. On est plus proche des films à sketches italiens des années 70, le ton est cynique, corrosif. L'écriture est au cordeau, pas de temps morts, les comédiens s'en donnent à coeur joie ! Je t'attendais rien de ce film et après son visionnage je reprends confiance dans le cinéma français, c'est pour dire ! A voir sans hésiter !
“Heureux Gagnants” est une comédie teintée d’un aspect dramatique et cynique, l’approche autour du fait de gagner une importante somme d’argent du jour au lendemain est intéressante et montre toute l’illusion donnée par le pouvoir de l’argent. Au niveau qualité de jeu des comédiens, le rendu est bon globalement, j’ai vraiment apprécié le rôle de Julie (Pauline Clément) ou de Paul (Fabrice Eboué) et Louise (Audrey Lamy). La séquence autour de Henri
spoiler:
(avec Anouk Grinberg) et la superstition comme quoi l’argent porte malheur est un peu lourde et décevante au niveau de la trame
. Le fait de proposer plusieurs histoires distinctes autour du même thème apporte une autre approche du cinéma. Le format de 1h40 est bien porté, sans être trop long, même si l’ensemble manque un peu de folie.
“Heureux Gagnants” ressemble beaucoup au film argentino-espagnol “Les Nouveaux Sauvages” de Damián Szifron dans son format, à la sauce française évidemment. Je ne sais d’ailleurs pas si le titre “Titanium” de David Guetta et Sia est un hommage à ce dernier : scène du mariage de Romina (Erica Rivas) dans “Les Nouveaux Sauvage” et la scène de fête dans la propriété de Sandra (Anouk Grinberg) dans “Heureux Gagnants”).
. Le fait de proposer plusieurs histoires distinctes autour du même thème apporte une autre approche du cinéma. Le format de 1h40 est bien porté, sans être trop long, même si l’ensemble manque un peu de folie.
“Heureux Gagnants” ressemble beaucoup au film argentino-espagnol “Les Nouveaux Sauvages” de Damián Szifron dans son format, à la sauce française évidemment. Je ne sais d’ailleurs pas si le titre “Titanium” de David Guetta et Sia est un hommage à ce dernier : scène du mariage de Romina (Erica Rivas) dans “Les Nouveaux Sauvage” et la scène de fête dans la propriété de Sandra (Anouk Grinberg) dans “Heureux Gagnants”).
J’ai aimé car ça m’a fait pensé un peu à Black mirroir un film à voir absolument les personnages de chaque histoire sont bien pensé
C'est par le biais de sketches qu'est évoquée ce qui devrait être une chance, de gagner des millions au loto. Sauf que, avec une intelligence cynique, ces situations, parfois surprenantes, parfois prévisibles, se transforment en malédictions. Un ensemble plutôt bien écrit, au ton décalé plutôt rare dans le cinéma français, avec des comédiens convaincants. Le final, en guise de boucle bouclée, est une note d'espoir qui renvoie à l'essentiel, à la simplicité de la vie.
Très inégal comme il faut s'y attendre dans un film à sketchs. Sans surprise c'est l'histoire avec Alexandra Lamy et Fabrice Eboué la plus amusante. Sinon c'est finalement peu drôle. Le ton cynique et l'humour noir sont les plus grandes qualités de ce film qui fait plus penser à un téléfilm.
La comédie à sketches a déjà fait les beaux jours du cinéma italien (années 60-70) mais le genre était tombé en désuétude depuis longtemps. Avant que Damien Szifron n'en relance la mode avec "Les Nouveaux Sauvages" (2015), à l'humour très noir. "Heureux gagnants" se veut une comédie populaire française, certes, mais totalement pénétrée d'un humour noir grinçant et méchant qui n'hésite pas à pousser les curseurs jusqu'au grotesque. Alors il faut pouvoir rire de la cruauté de l'ensemble et ne pas y chercher à reprendre foi en l'être humain, mais le ton est suffisamment rare pour être réjouissant malgré les facilités et l'inégalité entre les sketches.
Découverte du soir :
Voilà le coup de cœur du soir, Heureux Gagnants est la comédie coup de poing de l'année.
Le scénario est intelligent mené par un casting et des personnages très très bien écrits.
La mise permet de nous embarquer dans un récit maîtrisé et grâce à des transitions entre chaque histoire, réussie !
Une vraie bonne surprise rempli de plot twist tous surprenant qui nous donne envie d'en découvrir plus !
À voir absolument !
Voilà le coup de cœur du soir, Heureux Gagnants est la comédie coup de poing de l'année.
Le scénario est intelligent mené par un casting et des personnages très très bien écrits.
La mise permet de nous embarquer dans un récit maîtrisé et grâce à des transitions entre chaque histoire, réussie !
Une vraie bonne surprise rempli de plot twist tous surprenant qui nous donne envie d'en découvrir plus !
À voir absolument !
Un film à sketch surprenant et réussi. C'est drôle et corrosif, et assez original dans la manière de raconter ces histoires courtes. A la fin de ces 1h30 on en redemande encore.
Jackpot ! Ce film à sketchs français se révèle être une excellente comédie grinçante, juste dans les dialogues et les situations, et surtout, très drôle !
Très remarqué et récompensé au festival de la comédie de l’Alpe d’Huez (ce qui n’est pas toujours et forcément un gage de qualité si l’on se rappelle l’horrible et catastrophique « 38,5 Quai des Orfèvres » l’an passé), « Heureux gagnants » sort tout de même fortement du lot de ce que l’humour français peut proposer en salles depuis quelques années. En l’occurrence, soit de la bonne grosse comédie formatée et pantouflarde comme nous en offre souvent des Bourdon, Merad ou Clavier. Soit de la comédie djeuns et quelque peu débile comme les cartons de la bande à Fifi. Soit de la comédie fédératrice, populaire et bien-pensante comme le récent et sympathique « Un p’tit truc en plus » qui cartonne actuellement ou, enfin, de la comédie issue du sérail indépendant et auteuriste.
Ici, on est dans quelue chose de plus rare aujourd’hui : de la comédie méchante et poil à gratter qui s’avère amorale au possible et parcouru d’un humour (très) noir et osé comme a pu nous en offrir Fabrice Éboué avec l’excellent « Barbaque » il y a deux ans. Et, justement, on retrouve l’acteur à l’affiche de ce film à sketches qui prend pour mantra le fait que l’argent ne fasse pas le bonheur. Et ici, il ferait même plutôt le malheur. À travers quatre sketches d’une bonne vingtaine de minutes, « Heureux gagnants » brocarde des gagnants du Loto à qui la cagnotte va rendre la vie (très) difficile (voire pire, mais on n’en dira pas plus). Et, fait plutôt rare, on ne peut pas dire qu’un segment soit vraiment meilleur qu’un autre, l’ensemble étant de qualité assez homogène. Ce qui est un bon point surtout quand dans ce type de propositions, les meilleures histoires sont au début comme dans le récent et horripilant « Kinds of Kindness » dont le premier morceau était relativement le plus acceptable.
On peut également avancer que le casting du long-métrage est très sympathique, fait de têtes connues comme Audrey Lamy et Anouk Grinberg comme de petits jeunots en pleine ascension à l’image de Victor Meutelet et Pauline Clément. La mise en scène est musclée et moderne pour une comédie française et c’est louable. Maxime Govare aime visiblement réaliser ses films en duo avec de nouveaux cinéastes. On a eu par exemple le sympathique « Toute première fois » co-réalisé avec Noémie Saglio ou le très drôle « Les Crevettes pailletées » mis en scène avec Cédric Le Gallo. Cette fois, il s’associe à Romain Choay qui réalise là son premier film également, et ils nous offrent donc un film politiquement incorrect où certaines situations et réflexions sont vraiment amorales et c’est jouissif car de plus en plus rare à notre époque. Malheureusement la structure à sketches handicape un peu le propos même si on comprend bien qu’ici l’argent fait plus le malheur que le bonheur. C’est bien écrit, original et osé mais « Heureux gagnants » souffre d’un gros handicap : il ne fait pas rire. Ni même rarement sourire. Pour une comédie c’est tout de même paradoxal et c’est pour cela que même si elle reste relativement plaisante à suivre on peut dire que c’est une comédie partiellement ratée malgré ces intentions de fond louables et devenues presque exceptionnelles.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Ici, on est dans quelue chose de plus rare aujourd’hui : de la comédie méchante et poil à gratter qui s’avère amorale au possible et parcouru d’un humour (très) noir et osé comme a pu nous en offrir Fabrice Éboué avec l’excellent « Barbaque » il y a deux ans. Et, justement, on retrouve l’acteur à l’affiche de ce film à sketches qui prend pour mantra le fait que l’argent ne fasse pas le bonheur. Et ici, il ferait même plutôt le malheur. À travers quatre sketches d’une bonne vingtaine de minutes, « Heureux gagnants » brocarde des gagnants du Loto à qui la cagnotte va rendre la vie (très) difficile (voire pire, mais on n’en dira pas plus). Et, fait plutôt rare, on ne peut pas dire qu’un segment soit vraiment meilleur qu’un autre, l’ensemble étant de qualité assez homogène. Ce qui est un bon point surtout quand dans ce type de propositions, les meilleures histoires sont au début comme dans le récent et horripilant « Kinds of Kindness » dont le premier morceau était relativement le plus acceptable.
On peut également avancer que le casting du long-métrage est très sympathique, fait de têtes connues comme Audrey Lamy et Anouk Grinberg comme de petits jeunots en pleine ascension à l’image de Victor Meutelet et Pauline Clément. La mise en scène est musclée et moderne pour une comédie française et c’est louable. Maxime Govare aime visiblement réaliser ses films en duo avec de nouveaux cinéastes. On a eu par exemple le sympathique « Toute première fois » co-réalisé avec Noémie Saglio ou le très drôle « Les Crevettes pailletées » mis en scène avec Cédric Le Gallo. Cette fois, il s’associe à Romain Choay qui réalise là son premier film également, et ils nous offrent donc un film politiquement incorrect où certaines situations et réflexions sont vraiment amorales et c’est jouissif car de plus en plus rare à notre époque. Malheureusement la structure à sketches handicape un peu le propos même si on comprend bien qu’ici l’argent fait plus le malheur que le bonheur. C’est bien écrit, original et osé mais « Heureux gagnants » souffre d’un gros handicap : il ne fait pas rire. Ni même rarement sourire. Pour une comédie c’est tout de même paradoxal et c’est pour cela que même si elle reste relativement plaisante à suivre on peut dire que c’est une comédie partiellement ratée malgré ces intentions de fond louables et devenues presque exceptionnelles.
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Un film où tous les sketchs se valent avec des moments plus ou moins drôles. Fabrice Eboué est excellent.
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