Votre avis sur The Monkey ?
1,0
Publiée le 23 février 2025
Les jumeaux Bill & Hal trouvent dans leur grenier un vieux jouet ayant appartenu à leur père. Suite à leur découverte, une succession de morts atroces commence à se produire tout autour d’eux…

Après un thriller horrifique qui n’était rien d’autre qu’un pétard mouillé (Longlegs - 2024), Oz Perkins (fils d’Anthony…) signe ici l’adaptation de la nouvelle homonyme de Stephen King. Il s’agit d’une première adaptation, bien qu’il puisse exister un téléfilm cheap (Le Singe du diable - 1984) fortement inspiré de la nouvelle de King. La principale différence entre les deux ? Le premier est un singe mécanique munie de cymbales et le second possède des baguettes.

Le film joue à fond la carte du cinéma horrifique et pourtant, il n’en sera rien (un encéphalogramme plat hallucinant), comme en atteste sa ridicule interdiction aux moins de 12 ans. The Monkey (2025) n’a absolument rien à raconter et se contente uniquement d’enfiler les perles, à savoir, mettre en scène des mises à morts toutes plus violentes (et ridicules) les unes que les autres spoiler: (il faudra m’expliquer comment un corps peut littéralement exploser suite à une électrocution, c’est stupide).


The Monkey (2025) peut être vu comme un énième Destination finale (2000), sauf qu’ici, le récit est particulièrement inintéressant et superficiel, en effet, on comprend assez vite que ce qui intéresse le réalisateur, c’est de mettre en boîte différentes morts toutes plus cradingues, avec une pointe d’humour noir, sauf qu’au final, c’est tout bonnement naze spoiler: (pêle-mêle, on y retrouve un pauvre type avec les tripes arrachées au harpon, un autre qui se fait piétiner par une soixantaine de chevaux au point de devenir de la bouillie, encore un autre qui se fait attaquer par une horde de guêpes en furie, …).
Au final, on se rend compte assez vite que le film n’est rien d’autre qu’une coquille vide qui trouve sa jouissance à travers une violence graphique bêtement poussée à l’extrême.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
1,0
Publiée le 21 février 2025
Imaginez, le réalisateur-producteur James Wan à la production, le réalisateur du très réussi, "Longlegs", une Bande-annonce assez mauvaise pour nous vendre du rêve, et ainsi nous promettre une belle équation genre "Annabelle" ou "Chucky" + "Destination Finale" (2000-2025 !). Malheureusement, malgré l'équipe et le potentiel éventuel le cinéaste signe un film d'horreur sans frisson, sans peur avec tout juste quelques séquences gores tout juste assez pour qualifier le genre du film. L'humour est présent, même trop à tel point que parfois on se dit que le réalisateur-scénariste a dû hésiter pour en faire un pastiche et glisser vers un style "Scary Movie" (2000-2013), mais ce n'est jamais drôle mais plutôt pathétique. Ajoutons des dialogues ineptes ou convenus, une relation père-fils caricaturale, mais surtout notons le surjeu, parfois même digne du cabotinage de l'acteur Theo James. Seuls les effets visuels sur rares scènes gores font illusions quelques instants. C'est dans l'ensemble ennuyeux et ennuyant, frôlant la sieste polie. L'une des pires adaptations de Stephen King qui n'a, pourtant, pas toujours été servi. A oublier dans le rayon nanard.
Site : Selenie.fr
2,5
Publiée le 21 février 2025
Mi-gore, mi-comédie noire, « The Monkey » est une sorte de croisement entre Annabelle et Destination Finale. Adaptée d'une nouvelle de Stephen King, l'histoire est assez décalée ce qui fait sa force, mais la seconde partie s'essouffle et j'ai personnellement décroché. Les scènes gores sont assez comiques car too much malgré qu'elles soient expéditives, mais cela reste finalement un film « d'horreur » un peu trop classique comme on en voit souvent. Un peu déçue.

http://cinephile-critique.over-blog.com
3,0
Publiée le 21 février 2025
Quand Hal et Bill, deux petits jumeaux à la relation conflictuelle, découvrent un singe mécanique dans les affaires laissées par leur père disparu, les cadavres (ou ce qu'il en reste) se mettent subitement à se multiplier autour d'eux à chaque fois que les rouages du mystérieux jouet sont enclenchés...

Entre une fausse adaptation ressemblant fortement à un plagiat ("Le Singe du Diable" de Kenneth J. Berthon en 1984, le nom de King n'est même pas au générique) et une autre plus fidèle mais restée à l'état de moyen-métrage confidentiel à petit budget ("The Monkey" de Spencer Sherry en 2023), la nouvelle de Stephen King sur ce fameux p'tit singe à cymbales, jouet maudit déclenchant d'improbables morts violentes dès que ses petits bras mécaniques s'agitent, se devait forcément d'être portée un jour ou l'autre sur grand écran avec une ambition à la hauteur de son postulat si attrayant pour tout amateur de joyeux massacre.

Ça tombe bien, c'est aujourd'hui le cinéaste Osgood Perkins, spécialiste des atmosphères particulièrement glauques (son "Longlegs" a marqué les esprits sur ce point en 2024, on lui préfère son "I Am the Pretty Thing That Lives in the House" de notre côté), qui a décidé de s'en saisir pour rendre peut-être enfin justice à cette nouvelle et à la soif de sang de son petit primate automate muni cette fois d'un tambour.
S'aventurant pour la première fois sur un terrain beaucoup plus léger, Perkins ne déçoit évidemment pas (comme à son habitude) sur l'aspect purement formel de "The Monkey", avec la construction d'un parfait univers esthétique de farce macabre, propice à un enchaînement d'exécutions aussi absurdes les unes que les autres (et Dieu sait que ce singe à une nette propension à faire exploser les corps de toutes les façons possibles !) et à des situations/personnages loufoques dans la veine d'un film des frères Coen qui aurait tourné au délire morbide.
Toujours aussi surdoué pour nous faire retenir notre souffle au moindre coup de baguette porté sur le petit tambour et capable de trouvailles visuelles encore plus surprenantes sur certaines séquences oniriques, Perkins prouve encore une fois qu'il est un des metteurs en scène contemporains du genre des plus imaginatifs, notamment par un sens aiguisé du découpage et une direction artistique tout bonnement superbe pour servir ses envolées formelles. On saluera également la prestation de sa troupe de comédiens (où Perkins passe lui-même une tête en oncle déluré aux côtés de quelques sympathiques guests), notamment la prestation de Theo James dans le double rôle de ces frères ennemis, celui que l'on avait comme un play-boy endive dans la saga "Divergente" a décidément passé un nouveau cap ces dernières années (en plus d'être devenu le sosie non-officiel de James Franco).

Malheureusement, et comme un peu trop souvent dans la filmographie de Perkins, s'il n'y a pas grand chose à reprocher sur le talent du bonhomme derrière une caméra, le fond va poser plus de problèmes pour que l'entièreté de la proposition puisse nous emporter avec elle.
Malgré la puissance du concept du jouet maléfique, il faut en effet bien reconnaître que le format court de "nouvelle" du matériau d'origine se fait peu à peu cruellement sentir durant le long-métrage tant tout ce qui y a été brodé autour de nouveau (cette relation dysfonctionnelle de jumeaux sur le long-terme et ses répercussions traumatiques) a dû mal à impliquer le spectateur au sein de ce second degré permanent qui empêche toute tentative de profondeur dramatique plus poussée.
De facto, le tour de cirque sanglant de "The Monkey" va parfois paraître plus long qu'il ne l'est en réalité, étirant des enjeux sans doute trop maigres pour justifier une telle débauche de talents via sa représentation à l'écran, et finalement ne provoquer que des sourires certes francs là où des éclats de rire bien plus mémorables étaient attendus.
Et on ne peut que le regretter car l'idée des vilains tours de ce p'tit singe roublard vus par Osgood Perkins nous avaient fait sacrément saliver... Si elle a le mérite d'offrir pas mal de vrais bons moments amusants, la farce est hélas moins marquante que prévue.
2,0
Publiée le 21 février 2025
Les automates ont toujours quelque de flippant. Sursauts, moments musicaux bien placés, morts originales mais.... Non, il reste le cul entre deux chaises, voire 3. Destination finale / film de jouets tueurs / parodie du genre. Il aurait fallu chosir son camp car là, ça ne fonctionne pas du tout ! 😴
2,5
Publiée le 11 mars 2025
Encore une nouvelle de Stephen King portée sur grand écran. Cette fois, le cinéaste Oz Perkins en a fait plus une comédie gore à l'image d'un Evil Dead (2 et 3) ou d'un Braindead qu'un film à suspens.
Le résultat est assez fun bien qu'on reste face à une série B des plus classiques. L'humour fonctionne bien et la réalisation très efficace avec une belle photographie. L'intrigue est toutefois très répétitive et souffre de quelques défauts de rythme.
Rien de bien extraordinaire mais de quoi occuper une soirée agréablement.
2,5
Publiée le 20 février 2025
Comme je l’attendais avec impatience et que les premières critiques étaient très bonnes, je suis vraiment déçu d’être déçu. « The Monkey » est très alléchant de par son atmosphère et son esthétique mais m’a laissé un goût indifférent une fois devant : ni vraiment effrayant ni vraiment drôle, et ne racontant pas grand chose sur la nature humaine (et chaque histoire de Stephen King en regorge). Bon, les scènes sont gores et inventives, certains personnages sont funs (Elijah Wood qui n’a qu’une scène, le prêtre, l’agent immobilier) et le singe fait flipper sa race mais pour moi, y’a un problème de rythme qui donne l’impression que le film ne décolle pas. C’est une adaptation poussive, grandiloquente et sans doute secondaire…
2,0
Publiée le 20 février 2025
Stephen King est de nouveau porté au cinéma et comme pratiquement tous ses bouquins ont été adaptés au cinéma, voire même plusieurs fois pour certains, les studios commencent depuis quelques temps à piocher dans ses nouvelles pour des résultats nécessairement en demi-teinte. Eh oui, à moins de combler les lacunes en respectant le style de l'auteur ou se réappropriant l'œuvre avec une véritable patte, il est compliqué de construire tout un long-métrage autour d'une histoire d'une cinquantaine de pages (voire bien moins pour certaines). Et ici OZ Perkins, qui nous avait déjà pondu le très mauvais "Longlegs" l'année dernière, tente de faire un espèce de mix des deux (et en profite d'ailleurs pour faire un petit hommage à Annie Wilkes). C'est-à-dire que la première partie du film est relativement fidèle au livre, même si ce n'est pas le même schéma narratif qui est mis en place (la nouvelle alternait présent et flashbacks et développait beaucoup moins le passé de Hal), on retrouve les mêmes personnages, plus ou moins les mêmes situations et bien-sûr le fameux singe maléfique. Petite aparté sur le singe d'ailleurs qui n'a pas de cymbales qui font "dzing-dzing-dzing" comme dans la nouvelle mais un petit tambourin, ce qui est assez dommage car moins impactant visuellement parlant (enfin, on a tous en tête cette image du singe flippant avec ses cymbales quoi). Bref, tout commence comme dans le livre donc mais, puisqu'il faut bien étoffer l'histoire pour arriver à une durée convenable, le film part totalement en vrille ! Et franchement, ce n'est pas une mauvaise idée puisque le ton change de celui de la nouvelle, c'est-à-dire que nous sommes ici dans de la comédie noire cynique complètement assumée. En effet, le réalisateur parvient assez souvent à déjouer les attentes du spectateur avec un montage efficace et une bonne maitrise des codes du genre. De plus, on a du gore fun et complètement décomplexé avec des morts toujours originales qui jouent sur l'attente des spectateurs, à la manière d'un "Destination Finale". Mais alors l'histoire en elle-même est d'un ridicule sans nom. En effet, même en jouant la carte de la comédie, le réalisateur (qui en est aussi le scénariste) aurait pu construire une histoire crédible parce-que certes, le ton du film est absurde mais ça tombe bien trop souvent dans le grotesque, d'autant plus avec des raccourcis narratifs grossiers qui n'aident pas. Et puis, tout simplement, le rythme n'est pas bon. En effet, on sent que le film ne sait pas toujours quoi faire et ça tire alors en longueur pour tenter maladroitement de faire avancer l'histoire mais ça ne fonctionne jamais vraiment. Même si c'est parfois rigolo (même souvent, le film est tout de même divertissant), "The Monkey" rejoindra très certainement la montagne d'adaptations oubliables de King.
3,0
Publiée le 24 février 2025
"The Monkey" sévèrement noté par les spectateurs, est une comédie horrifique moyenne dans l'ensemble. Le réalisateur Oz Perkins propose aux spectateurs une histoire qui rend hommage à de nombreux films d'horreur (comme Destination Finale et Annabelle) avec des scènes de morts à la fois inventives et sanglantes. Malgré l'originalité de l'intrigue et un casting intéressant (Theo James, Tatiana Maslany et Elijah Wood), j'ai trouvé que le tout s'essoufflait rapidement et que le dénouement semblait un peu bâclé, ce qui est regrettable.
2,0
Publiée le 25 février 2025
Adapté d'une nouvelle de Stephen King, "The Monkey" s'avère décevant dans son ensemble. Un singe déclenchant un tambour et les ennuis commencent pour les deux jumeaux, Bill et Hall. Osgood Perkins mélange le gore avec un humour "beauf" qui séduira les amateurs du genre, pour laisser sur le bas-côté les autres. La partie adulte est néanmoins plus intéressante mais l'ensemble est trop convenu pour convaincre.
2,0
Publiée le 26 février 2025
Après le déjà très moyen «Longlegs», Oz Perkins revient avec cette adaptation d'une nouvelle de Stephen King, histoire de malédiction, de famille et de morts en tous genres façon «Destination Finale».

Formellement plutôt soignée, une comédie horrifico-grand guignolesque, ni fun ni flippante, qui ne sait pas sur quel pied danser en terme de narration et d'ambiance, et laisse relativement indifférent dans ses différentes thématiques.

Un film clairement décevant et assez lassant dans son ensemble, qui aurait peut-être mieux marché en format court-métrage.
2,0
Publiée le 25 février 2025
Une itération du jouet maléfique, sorti tout droit de l'esprit de Stephen King. Le film se veut original et se présente avant tout comme une comédie noire, sanglante et horrifique. Cela fonctionne au début car c'est rythmé et plutôt drôle mais rapidement cela bascule dans le farfelu et grand n'importe quoi. On se retrouve devant un scénario confus, une sorte de Destination finale version comique avec quelques jumpscares ici et là pour tenir le spectateur. Osgood Perkins déçoit, surtout après le très intéressant Longlegs.
4,0
Publiée le 21 février 2025
Je pensais voir une comédie juste axée sur l'horreur et l'épouvante, et j'ai été agréablement surpris de visionner un film plein d'humour - certes rouge et noir - où la mise en scène est maîtrisée et les effets spéciaux glaçants à souhait. Osgood Perkins ( fils d' Anthony et neveu de Marisa Berenson ! ) réalise un carton plein dans cette adaptation de Stephen KIng et fait partie du casting ( Oncle Chip ). Cette re-visite pleine de surprises et décalée offre un très bon divertissement autour de l'objet phare de ce film : le jouet singe "mécanique" et musical, très connu puisque souvent mis en avant dans de nombreux films, opérant à lui seul une tension démesurée entre le réel et le surnaturel. Les jeux de lumières font le reste pour nous clouer au fauteuil, avec ce fil rouge démoniaque que constitue la "clé" du singe, véritable ressort de ce film.....!!**
1,0
Publiée le 21 février 2025
On reconnaît bien Theo James (Quatre de la trilogie Divergente) qui joue les deux rôles à la fois des deux jumeaux (une fois adultes évidemment) -c'est une des qualités (technique) du film. Mais qu'est-ce que cet acteur est allé faire dans cette galère ? On se demande la même chose concernant Elijah Wood (Le Seigneur des Anneaux)... Car, le film a beau être basé sur une nouvelle de Stephen King, tout est à jeter.

Tout ou presque, car certains personnages truculents (comme le curé) ou la musique de début (Let The Good Times Roll de Shirley & Lee ?) font espérer qu'on s'amusera. On s'amuse effectivement, mais on fatigue vite pour s'amuser vraiment jusqu'à la fin. C'est juste abracadabrantesque, jusqu'à la dernière image. D'ailleurs tout est-il de Stephen King ?

Pourtant, il y a des choses intéressantes comme le fait de ne pas s'apesantir sur les scènes gores. Ces scènes sont délicates -certaines rappellent les meilleurs moments de Saw -c'est la deuxième qualité (technique) du film. Mais c'est l'histoire proprement dite, le scénario, qui est insupportable de bêtise. Jusqu'aux dialogues qui évidemment suivent, du genre "on doit faire comme les œufs, on doit se casser".

Dernière qualité du film : le jouet (le singe). Il est adorable de terreur. De quoi faire cauchemarder un enfant pour la vie. Répétons-le : c'est l'histoire qui est navrante. On fatigue de ne pas frémir, de ne pas rire, de ne dénicher aucun message psychologique ou sociétal sur l'origine du mal. Puisque c'est bien du mal que ce pauvre réalisateur (fils d'Antony Perkins) veut nous parler. Bref c'est un bon film à voir entre potes quand on a des trucs à se dire et du pop-corn à se partager.

A.G.
4,0
Publiée le 19 février 2025
The MONKEY est le 1er film d'Osgood Perkins (Longlegs, Gretel & Hansel ou I Am the Pretty Thing That Lives in the House), pour lequel j'ai réellement adhéré. Même si Longlegs avait une ambiance et un casting excellent. Ici, son style en retenue avec une approche très Stephen King.

Pour le coup, c'est totalement ma came. La vibe Destination Final (que j'adore), ajoute du piment au récit du film. L'histoire aurait tout aussi bien pu se retrouver dans un épisode d'X-Files. L'ambiance creepy du singe (TOUT LE MONDE peut être sa cible), est une grande réussite.

L'humour noir et le ton burlesque de certaines scènes est une vrai réussite. Le côté 80's avec un style purement Perkins m'a beaucoup plus. Evidement ici un peu plus grand public (moins indé). Je regrette juste la fin (trop abrupt et rapide), pas assez fou .. Enfin, d'une certaine manière, si.

Mais bon, au vu du budget je comprends totalement. De même que Elijah Wood qui fait plus office d'un caméo ... Comme Adam Scott (dommage). Dans tous les cas, une bien belle surprise. Je ne connais pas la nouvelle adapté. Mais longtemps qu'une adaptation de King ne m'avait pas tapé dans l'œil.
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