Ballerina - La Vengeance en Tutu
La vengeance, c'est un peu comme le wifi dans le métro : tout le monde en parle, mais peu savent comment ça marche vraiment. "Ballerina", c'est le genre de film qui essaie de mêler l'art délicat de la ballerine à la brutalité d'une vengeance. Un cocktail détonant, comme mélanger du Red Bull avec du vin rouge. Ça pique un peu, mais au moins ça réveille.
Les décors du film étaient plus beaux que la pizza gratuite à une soirée jeux de rôle. On a vu des ruelles sombres, des toits en hauteur, et même une scène dans une boulangerie. Oui, une boulangerie. Parce que rien ne crie vengeance comme une baguette fraîche. Cependant, attention, certaines scènes de combat ont été filmées avec une caméra possédée par un démon en crise d'adolescence. Ça donnait presque envie de lancer un sort de stabilisation.
Les personnages étaient interprétés avec autant de finesse qu'un joueur de jeux vidéo tentant d'expliquer le scénario de Kingdom Hearts. Mention spéciale à Jeon Jong-seo, qui a réussi à combiner la grâce d'une ballerine avec la détermination d'un cosplayer essayant de recréer Iron Man avec du carton. Cependant, il y avait ce petit hic : le protagoniste était plus mystérieux que la disparition de Waldo. Comment une ancienne garde du corps est-elle devenue une machine à distribuer des taloches en tutu? Mystère.
Les scènes de combat ont tenté d'être plus créatives que Deadpool essayant de faire une blague sur les droits d'auteur. Malheureusement, certaines prises de vue étaient plus confuses qu'un choix de fin dans un épisode de Black Mirror. On aurait dit que la caméra était aussi perdue que moi quand on me demande où sont mes clés.
Le récit avait autant de profondeur qu'une mare de canards en plastique. On a la vengeance, on a la douleur, mais on aimerait bien un peu plus d'explication sur comment notre héroïne est devenue une machine à dégommer. C'est un peu comme si Batman se contentait de dire : "J'ai vu mes parents mourir, maintenant je suis Batman, point final". Un peu plus de backstory ne ferait pas de mal.
En fin de compte, "Ballerina" est comme une soirée chez Deadpool : ça décoiffe, c'est plein de surprises, mais on n'est pas sûr d'avoir tout compris. Entre les décors somptueux, les combats un peu fouillis, et le scénario aussi creux qu'une carte de crédit après le Black Friday, on attend de voir comment le réalisateur va rebondir. En attendant, on peut toujours danser en tutu pour exprimer nos émotions. Après tout, c'est peut-être la meilleure façon de se venger.
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