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AZZZO
301 abonnés
808 critiques
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4,0
Publiée le 14 avril 2024
Punk ! Les films que l'on peut qualifier de "punk" sont extrêmement rares alors - pour ceux qui aiment le genre et n'ont pas peur de la nouveauté - il faut se précipiter ! Sean Price Williams revisite Alice au pays des merveilles pour filmer les délires de l'Amérique Son Alice se nomme Lillian (la géniale Talia Ryder) qui joue l'ingénue et découvre la folie des hommes en passant d'une rencontre à une autre. C'est un film social et politique montrant les divisions grandissantes de la société américaine. Il n'y a pas de jugement. On se ballade entre trumpistes et wokistes,ben croisant un groupe d'islamistes gay. C'est filmé comme un film amateur. Il y a des mouvements de caméra et des coupes improbables. Mais c'est ce qui donne un aspect psychédélique au film. Psychédélique mais très raisonné. Une belle surprise.
Un conte sublime, qui montre une Amérique amer et divisée. Avec un humour noir et grinçant, ce premier film est indéniablement politique et nécessaire. La photographie est somptueuse, il s’agit d’un road movie féerique qui malgré la gravité de son propos n’est pas des plus pessimiste et vous laissera une pulsion de vie. Everything Will happens!
Dans The Sweet East, la jeune Lilian traverse un miroir mais ce n'est pas l'Amérique des merveilles qu'elle va découvrir, l'ingénue, mais un pays désuni et souvent extrême, dans ses différents modes de pensée. Le premier long-métrage de Sean Price Williams, estampillé comme "le directeur de la photographie d'un grand nombre des plus importants films américains indépendants de la dernière décennie" vaut pour la qualité de ses images et son rythme rapide, moins pour sa narration, classiquement développée en chapitres successifs et plus ou moins bien raccordés. C'est le cinéma américain indépendant que l'on connaît, avec notamment des dialogues pompeux, censés sans doute ridiculiser ceux qui les prononcent, devant une Lilian dont l'innocence ne l'expose bizarrement pas à des dangers majeurs. Si satire il y a des différents groupes que l'héroïne rencontre, de manière un peu trop systématique, elle ne prête guère à sourire et s'avère d'une efficacité toute relative. L'on retient heureusement la bonne prestation de Talia Ryder dont le minois rappelle d'ailleurs celui d'une homonyme, à savoir Winona Ryder (ce n'est pas sa fille, semble t-il). The Sweet East n'est pas inodore ni incolore, peut-être juste indolore.
En quête de liberté, une lycéenne en voyage scolaire se fait embrigader dans une fête avec des punks. S'en suit alors un road trip sous substances illicites où chaque séquence prend une tournure inattendue. Cette comédie hors catégorie évoque dans un premier temps le conte "Alice au pays des merveilles", néanmoins, ce désordre nonchalant vire rapidement à l'incohérence.
The Sweet East est une relecture d'Alice au Pays des Merveilles dans l'est étasunien. On y suit Lilien, jeune fille las de sa vie et de son environnement social, qui se voit embarquée dans un périple, voguant de rencontres en rencontres. L'esthétique du film est particulièrement soignée, dans la lignée du cinéma indépendant étasunien (rien d'étonnant de la part d'un réalisateur qui était directeur de la photo chez les frères Safdi). Très conceptuel, le film donne lieu à des situations hilarantes mais se trouve alourdi par son aspect parfois très théorique. On retrouve ainsi des personnages archétypaux plongés dans des monologues analysant la société étasunienne. Mais quel est le point de vue de l'auteur dans tout cela?
Directeur de la photographie reconnu dans le cinéma indépendant américain, Sean Price Williams réalise ici son premier long-métrage. On y suit les aventures d’une jeune fugueuse, Lillian – lumineuse Talia Ryder – qui va vivre un voyage fantasmagorique dans l’Amérique contemporaine des dingues et des paumés en tous genres. Elle y croisera successivement des punks antifascistes, un suprématiste blanc, des cinéastes noirs intellos jusqu’à la caricature, un camp d’entraînement islamiste, et un prêtre loquace. À la fois très drôle, souvent osé dans son propos et quelque peu terrifiant dans sa description d’un pays où vivent en parallèle des communautés qui ne se côtoient jamais. Une très belle surprise et la confirmation bienvenue que le cinéma indépendant américain a encore de belles choses à nous offrir.
Un film où l'on se laisse guider par Lillian, Talia Ryder, dans ses errances plus ou moins choisies. La jeune fille est audacieuse dans une candeur déconcertante. A chacune des situations, on a peur pour elle car ses rencontres sont autant de possibilités de drames. Sans être accompagnée d'un lapin géant, Lillian, alias notre Alice du 21ème siècle, goute aux expériences qui lui sont offertes dans une Amérique dépeinte sans glamour et où les les gens apparaissent plus que déjantés. L'héroïne Lillian est de tous les plans dans un jeu naturel et dont la beauté, encore adolescente, transcende ce film décalé. A voir !
Peut-être assommée par les imbécillités estudiantines, Lillian fugue lors d'un voyage scolaire. Lorsqu'elle ouvre une porte dérobée aux allures de passage secret, on est obligé de penser à Alice s'apprêtant à la découverte d'un pays merveilleux. Sauf que les démbulations en forme de conte initiatique de l'héroine l'amènent à se confronter à toutes sortes de perversions et turpitudes de l'Amérique contemporaine: jeunesse désocialisée, suprémacisme, terrorisme, etc, etc... Le film de Sean Price Williams navigue entre deux tons: on ne sait pas toujours s'il faut s'amuser ou s'affliger de ce qu'il montre. Une chose est certaine, son état des lieux du pays, tel que le découvre Lillian, n'est pas avenant. Dans un esprit satirique parfois déroutant et imagé, un peu complexe, le cinéaste construit sa démonstration au moyen de séquences que j'ai trouvées trop étirées, occasionnant des longueurs; d'autant plus que les seconds rôles ne sont pas très intéressants, et pas drôles en dépit que le film soit présenté comme une quasi comédie. Il va de soi que regard porté sur les Etats-Unis peut s'appliquer à l'Occident en généraL. Ce qui est sûr, c'est que la comédienne Talia Ryder, dans le rôle de la jeune Lillian, promise à des lendemains sombres suivant le constat de l'auteur, est talentueuse et diablement séduisante.
Dans ce film, on suit avec intérêt le périple de cette jeune lycéenne américaine qui fugue. Tout au long de ce film, on la suit dans ses différentes péripéties et aventures qu’elle rencontre et qui nous permet de découvrir un aspect moins connu et pas toujours reluisant de l’Amérique contemporaine. Le film est assez agréable à suivre mais sans plus.
Lillian est une jeune lycéenne en fugue. Elle va découvrir le monde de rencontre en rencontre et vivre d’incroyable aventures. C’est rocambolesque parfois, mais la réalisation est magnifique.
Petit film indépendant américain qui a fait peu de bruit à sa sortie mais dont j’ai quand même entendu parler, j’anime bien cette vive de « Alice aux pays des merveilles » aux Etats-Unis comme j’avais vu dans une critique. La réussite de The Sweet East tient entièrement dans son ambiance hyper réussie et avec des scènes qui nous accrochent à fond, le tout derrière un film pourtant très calme et qui raconte par moment pas grand chose (ce qui explique en partie ma note malgré tout ). Pas un chef d’œuvre mais une œuvre vraiment unique, je recommande.
Très original, souvent drôle et souhaite, parfois un peu bordélique, mais souvent créatif, imprévu, avec un sound design qui fait décoller le film. Un film de festivals, certes mais pas seulement.
Film indépendant américain qui ressemble beaucoup au film de Sean Baker avec un peu moins de maîtrise mais avec de bonnes idées. L héroïne de ce long métrage lilian profite d une sortie de classe pour s enfuir et surtout s s'affranchir, une holden caufield au féminin. Comme le héros de l attrappe coeur, lors de ses pérégrinations elle va rencontrer des hommes er femmes qui vont lui faire découvrir des milieux différents et inquiétants. Un véritable conte moderne, d une certaine violence qui jusqu à la dernière scène m a laissé perplexe
Un film Américain indé, libre, super original et tellement non prévisible ça nous change. Comme par hasard il y a Simon REX dedans. J'ai beaucoup aimé ainsi que la révélation du film Talia RYDER qui crève l'écran. C'est la fille de Winona ?!! Pour les filles il y a aussi leur nouvelle coqueluche dedans Jacob ELORDI. Du coup j'irai voir le prochain film de SPW fosho !
Des dérives d'insouciante ou d'un parcours initiatique si guidé par des actualités, des images se succèdent sans convaincre sur l'intention narrative et sur l'homogénéité du récit.