Frais, magique et drôle ce film est une pépite pour celle ou celui qui n'a jamais perdu son âme d'enfant. On embarque pour des aventures qui mettent à l'honneur la liberté, l'innocence et l'importance des petites choses.
Les debuts d’un grand cinéaste, un style bien affirmé, un propos intéressant sur l’Amérique profonde, de jeunes acteurs attendrissants, quelques longueurs qu’on pardonne à cette petite merveille.
Ce film est une aventure féerique de trois gamins voulant juste jouer à un jeu vidéo. Cela semble simple, car il faut juste faire une tarte aux myrtilles, mais ça ne va finalement pas être facile. Nous voici parti pour une douce quête pleine de cœur. La bande originale est des plus entrainantes ce qui permet de vivre totalement cette aventure. En plus, il y a un style année 90 avec une photographie qui rajoute un certain caractère. Cela apporte une dose de nostalgie nous ramenant au temps des Goonies. Ce trio a une alchimie palpable ce qui rend ces deux heures tant agréables à passer en leur compagnie. Ce film nous rappelle que le bonheur de la vie est composé de choses simples.
Quand je suis sortie de la salle , avant premiere au Royal a Toulon , une jeune fille m'a dit: " Qu'est-ce qu'il a ce film, tous les gens qui sortent ont la banane. " c'est vrai. On en sort leger, frais , comme retombé en enfance. Par les temps qui courrent ça fait du bien. Je le reverrai avec plaisir .
Vu par mon fils de 11 ans dans le cadre du festival "ciné junior", voici sa critique : Je trouve que pour une première, c'est plutôt bien. L'histoire est fluide, on comprend tout, et surtout, les acteurs jouent très bien ! J'aime bien l'idée de faire toute une histoire pour un jeu vidéo et aussi le monde mi-magique, mi-réel. J'ai adoré le film, et je le recommande à tout le monde. Mais je n'ai pas compris le rapport entre le titre et le film.
Le réalisateur excelle à représenter la perspective des enfants, dont on partage le point de vue tout au long du film. L'atmosphère féérique créée par la BO et la splendide photo séduisent aussi, le film est une plongée réussit dans le merveilleux. Cependant, si Riddle of fire plaît par son originalité formelle, il finit par perdre en vigueur: l'enchaînement de quêtes ennuie par sa redondance. Pendant négatif d'une caractérisation très convaincante des enfants, les personnages des adultes, moins réussis, participent aussi à l'essoufflement du film. Retrouvez l'intégralité de ma critique ici: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/riddle-of-fire-le-pays-imaginaire-de-weston-razooli
Ne désespérons pas tout à fait du cinéma américain, il lui arrive encore de nous offrir des films qui s'évadent des schémas ressassés, apportant une vivifiante brise de fraîcheur. Conte de feu, le premier long-métrage de Weston Razooli, appartient à cette catégorie, avec son scénario en liberté, aux basques d'une joyeuse bande de trois gosses embarquée dans une aventure, entre Spielberg et Demy, où la recette de la tarte aux myrtilles tient une place prépondérante. Cette fable de l'innocence de l'enfance (jusqu'à un certain point, quand même), opposée aux bizarreries du monde adulte ne peut que séduire les explorateurs que nous avons tous été dans nos jeunes années, quel que soit notre âge, aujourd'hui. Derrière un côté marabout de ficelle, le film séduit d'abord par son écriture qui laisse toute sa place à l'imaginaire, tout en suivant une logique de narration, singulière mais implacable. Situé dans les paysages naturels du Wyoming, et tourné avec une pellicule Kodak, Conte de feu mélange très habilement un certain réalisme à une fantaisie a priori débridée mais souvent pertinente (spoiler: les méchants sont des braconniers ). Il n'est pas interdit d'y voir une certaine morale aussi, par exemple sur le fait que la vie réelle réserve bien plus d'émotions et de palpitations que n'importe quel jeu vidéo, mais la leçon n'est pas du tout assénée. Dernière chose : si notre trio est fort sympathique, il se fait tout de même voler la vedette par plus petite qu'eux, la dénommée Petal, malicieuse et irrésistible.