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Klaus
3 abonnés
32 critiques
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3,5
Publiée le 18 septembre 2023
Un beau film immersif, grâce aux 69 plans séquences qui construisent ce (très) long film. Mais à part les collines vietnamiennes embrumées, ça manque de relief pour être passionnant. L'interprétation est très "plate", peut être pour servir le récit, qui décrit une recherche spirituelle (qui n'a rien de comique, car l'humour est totalement absent de l'histoire).
A la recherche de son Âme perdue.... Certes, excellemment Filmé. Mais que c'est lent, lent, long trop long. Dommage. Film que vous pouvez ne pas voir...ou alors à vos risques et périls.
Des paysages à couper le souffle, des plans incroyable, un film puissant sur le deuil et la croyance. Je me suis laissée complètement absorber par le film et son ambiance, j'ai ri, j'ai été émue, sidérée par tant de beauté!
3 heures. Quelques sorties anticipées de spectateurs. La bande annonce ne rend absolument pas compte des longueurs du film. Car il y a langueur et longueur. Je me serais bien passé de la seconde. Entre modernité et désuétude, le Vietnam chrétien sert d'écrin à ce film énigmatique qui interroge la foi. La foi en Dieu mais aussi la foi en l'homme, introuvable alors que sa femme est morte et son fils a besoin de lui. Entre rêve et réalité, Thien, le frère du disparu avance dans sa quête, fort de ses souvenirs et de la responsabilité qui lui revient de s'occuper de son neveu, Dao. Dans ce Vietnam, tout n'est que désolation. Ambiance pesante, morose, grise et... humide. D'aucuns diront que, précisément, l'essentiel est ailleurs, dans la quête.
Jamais je ne me suis autant ennuyée sur un film, d'une longueur injustifiée. Des plans fixes nterminables où il ne se passe rien, toujours les mêmes prises de vue laides ( portes entrouvertes, murs lépreux), un fond sonore inepte pour souligner le silence pesant...Et surtout peu de cohérence dans l'histoire: ce qui se voudrait une quête mystique profonde se traduit par des dialogues moralisateurs vides, une incompréhension de ce que vit le personnage, et des résultats de sa recherche. Bref, aucun intérêt, si ce n'est quelques vues de la campagne vietnamienne, et au final une totale perte de temps. A fuir !
Ce premier film d’un réalisateur vietnamien est sidérant de maitrise visuelle cinématographique. De grands mots pour tenter d’exprimer l’impression laissée par ce film. Il s’agit bien de cela d’une impression d’images visuelles dans le cerveau par l’alternance de plans fixes et de plans séquences, qui créait l’histoire et permet au film de prendre forme. Le talent du jeune trentenaire nous percute en pleine figure. La caméra sans jamais être esthétisante fait parler l’image plus qu’un dialogue écrit et verbalisé par des acteurs. L’étrange création du jeune cinéaste est qu’il parvient à rendre signifiant le hors champs qui vient continuellement impacter la réalité que nous regardons en tant que spectateur pour en modifier son cours. L’exercice et la singularité du film sont fascinantes, d’autant plus qu’il s’agit d’un premier film. La puissance visuelle est exceptionnelle, comme si le jeune cinéaste en herbe tentait d’étendre et d’étirer dans leurs limites les différentes manières de filmer, sans qu’une prouesse n’apparaisse visible à l’écran. Bien au contraire, le choix est souvent proche du documentaire qui dépouille le film de tout artifice. Il a été récompensé de la Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, c’est un prix amplement mérité. Un jeune trentenaire Thiên, rapporte la dépouille de sa belle-sœur dans son village, avec l’enfant de cette dernière Dao, 5 ans, qui lui a survécu à l’accident. Il va tenter de retrouver son frère aîné, disparu depuis plusieurs années. Il quitte la ville de Saïgon où il mène une vie banale pour un voyage dans le Vietnam rural et reculé, véritable mise en abîme de son propre cheminement intérieur. Ce retour dans son village natal va le transformer, telle une quête de sens d’une vie matérielle assez morne faite de frustration et de vide existentielle à l’expérience de sa propre spiritualité. Le personnage principal alter-ego du réalisateur porte le même nom et pratique le même métier que lui, le montage de films de mariage. Il puise dans sa matière autobiographique sa première œuvre au cinéma. Un film qui nous embarque dans le Vietnam rural bien loin d’un road-trip touristique, mais au plus près d’une dérivation intérieure véritable quête mystique pour permettre de se retrouver intimement. Dans ce road movie s’entremêlent avec tout autant de force la mort, l’enfance, l’altérité, l’amour, qui donnent son sens à la vie. L’avancée dans la campagne profonde vietnamienne se nimbe de brouillard, réel épaississement à la compréhension du monde pour le jeune homme qui se réapproprie sa vie personnelle au-devant de cette étendue de nature à explorer. La suspension de l’histoire créait des espaces à combler pour le spectateur, bien davantage qu’une fiction ne pourrait le faire où le chemin est déjà balisé. L’expérience immersive qu’offre ce film n’en est que plus belle.
Partie sans savoir l'histoire ou sommairement le résumé, pour pratiquement 3h,oh surprise, on y va. Le film commence sans prévenir, pas de titre et v la, une lenteur où j'regttdde n pas avoir envoyé mon oreiller, on découvre la finesse pratiquement à la fin, trop peu de mouvement, j'ai dû lutter contre le sommeil et j'attendais avec impatience la fin du film.... Personnellement nous étions 3 déçues. Trop long et trop plat.
L'exposition interactive des tableaux du Grand Palais Interactif où de l'Atelier des Lumières étaient beaucoup plus vivantes. Je me suis vraiment embêté. J'y suis allé car ma mère avait lu tout un tas de critiques fantastiques. Nous sommes sortis hagards et stupéfait d'avoir été à ce point insensible à ces tableaux du quotidien décousus et d'une lenteur. C'est un éloge des choses du quotidien inintéressantes, sans but... je n'ai pas su l'aimer.
très décevant, très long film , beaucoup de longueurs, même les paysages et les prises de vue sont décevantes , je me suis ennuyée au point où j'ai failli partir avant la fin , ce qui est très rare. à éviter .
Commençons par du positif : le son est vraiment admirable. Sinon, un navet absolu ! Trois heures de souffrance assurées. Le scénario tient en trois lignes, le film dure trois heures, ça fait grosso-modo une heure par ligne... Alors oui, OK, si les images (des plans-séquence) étaient "à couper le souffle"...mais non. Juste le minimum requis : des images agréables à regarder. Le souci, c'est qu'au bout de -disons deux minutes- on se lasse un peu. Ensuite nait l'angoisse du spectateur à l'idée que chaque nouveau plan va durer une dizaine de minutes. On se triture l'esprit à essayer de comprendre quel est le message derrière la scène de nettoyage du scooter par exemple... Il faut peu de temps au spectateur moyen pour comprendre ce qui se passe : un gars passe un jet d'eau sur son véhicule sali par le trajet (qu'on vient de subir)...Pourquoi y passer dix minutes ? Et puis, cerise sur le gâteau, ces relents de christianisme suranné, ces histoires d'âmes gênées par cette terre qui pue... Au secours !
Un film très long : 3 heures, c'est trop long, il mériterait des coupures. Les photos sont belles, l'histoire très creusespoiler: , dont on ne saura jamais la fin . La description d'un mode de vie au début du film est intéressante pour l'Occidental moyen. Mais je n'ai pas bien compris l'intérêt des scènes entre copainsspoiler: , à part la discussion autour de la table .
Un film au rythme lent, contemplatif et introspectif, au fur et à mesure duquel le plus personnage principal fait un chemin intérieur à la manière d'une quête pour se dépouiller de tout ce qui parasite son être. Sorti de sa routine de vie à Saïgon, ville bruyante , agitée et sollicitatrice par un drame : le décès de sa belle soeur