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Arnaud Boutle
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1,0
Publiée le 24 septembre 2023
Long et chiant comme une messe en latin. Snob et en même temps bourré de clichés de cinéma asiatique. Esthétique et sensitif sans jamais mettre en scène l'empathie ou de quelconque sentiment. Un film asiatique formaté pour plaire à des occidentaux. Pompeux.
Le premier film de Pham Thien An nous emmenne dans un voyage fascinant au coeur de l'âme du Vietnam. Nous vivons avec le personnage, une incroyable quête spirituelle et un retour aux racines, vers la beauté de la nature et des fantômes du passé. On est saisis du début à la fin par la beauté à couper le souffle de chacun des plans... Un premier film très très impressionnant, sensible, poétique, mystique... qui révèle la naissance d'un (très) grand cinéaste ! Caméra d'Or ô combien méritée !
Attention, attention, on aurait tort de faire référence au cinéaste thailandais Apitchatpong Werasethabul, beaucoup plu subtil et contemplatif, beaucoup plus intelligent dans sa technique et son sens du vide, ses dialogues parcimonieux et rares.....Ici, le film serait plutôt bavard, agité et moins esthétique;. Je ne dénigre pas le talent, du réalisateur, je compare avec un génie de l'ellipse.....Pour en revenir au film vietnamien, il est beaucoup trop long, la moitié aurait suffi pour nous dire la même chose, la même histoire......La mise en scène est assez primaire, le film est une succession de scènes, plus ou moins intéressantes ( j'ai retenu la scène des coqs) des scènes inégales, qui convergent vers un horizon inconnu???Un peu dommage, le mystère n'existe pas comme chez Apitchatpong Werasethabul,...Certes le film a des qualités, des résonances serais je tenté de dire, mais elles sont trop concrètes bien souvent, .....Il y a deux ou trois belles conversations sur le divin, les divinités, mais elles n'aboutissent qu'à moitié; comme avec cette très vieille femme à la fin du film.....La conversation avec le militaire m'a ennuyé, plutôt que de raconter la guerre, n'aurait il pas mieux valu un rêve symbolique ? Je le redis, le film est inégal, manque aussi de tendresse......Ceci dit je le reverrais à la télé, car il a une âme, un projet nouveau ???? La fin est très réussie, enfin, serais je tenté de dire.....Mais quand même ....à vous de voir......
On comprend pourquoi ce film a eu la caméra d’or à Cannes qui récompense un premier film.. pour le coup réalisateur a bien utilisé sa caméra pendant trois heures après montage et en utilisant toutes les fonctionnalités qui puissent ralentir l’image . Les plans sont superbes. Chacun d’eux dure cependant un temps infini. On a bien le temps de profiter de la qualité de la photo… Ne faites pas comme moi, n’allez pas voir ce film après le déjeuner , c’est la garantie de nombreux moments de sieste, qui empêchent pas de suivre le film, car il ne se passe finalement pas grand'chose
Pourquoi Y Aller Pour les images sublimes et des moments de réelle grâce Pour la quête spirituelle qui est l'épine dorsale du film, le héros se cherchant dans sa Foi. On y découvre d'ailleurs un mélange de catholicisme et de culte des ancêtres On est tout à fait immergé dans les villages locaux, on sent la moiteur
Pourquoi Ne Pas Y Aller Parce que c'est très très soporifique, la plupart des plans durant plusieurs minutes à un rythme extrêment lent où souvent il ne se passe pas grand'chose
3h pendant lesquelles il ne se passe absolument rien. il y a un côté mystique en relation avec la religion catholique, qui transparait à la fin du film. C'est peut-être le sens donné au film, qui m'a laissé totalement indifférent. Je considère m'être fait duper par la note 4 de la presse. J'en déduis qu'il y a un snobisme réel de la presse à trouver des qualités à un film aussi ennuyeux. Trois heures d'ennui garanti.
Lent long lourd.... la presse est elle rémunérée pour soutenir ou libre pour s exprimer objectivement sur la technique l esthétique le contexte et l objectivité à moins de se retrancher dans une société limitée à une culture
Pfff... Quelle souffrance... Et quelle erreur: assise au milieu d'une salle comble je n'ai pas pu partir. De longs plans fixes vides, de la pluie, de la pluie, de la pluie, du brouillard, le dos ou les ¾ arrière du personnage principal, de longs plans de moto qui roule au pas dans la boue... et surtout une indigestion de bondieuseries creuses. Pas d'émotion, pas la moindre transcendance. J'ai regardé l'heure au bout d'à peine une heure, et il en restait encore plus de deux! Je n'ai jamais vu un film aussi pénible.
3h insipides pénibles et d'une lenteur incroyable! des plans fixes avec les acteurs de dos! des traveling avant a 2 a l'heure ! des plans sans parole ni musique rien que camera qui suit une route dans le brouillard sans aucun son. des séquences qui se suivent sans aucun rapport. une suite de rush interminable en gros. faut être completement perché pour imaginer une histoire a ce film. très très très déçu. j'aurai du sortir au bout d'une heure.
Film extrêmement ennuyeux avec des longueurs. Ce n'est pas la faute des acteurs qui sont excellents .Film extrêmement ennuyeux avec des longueurs. Ce n'est pas la faute des acteurs qui sont excellents.
Cette quête spirituelle sous forme de pèlerinage est envoûtante et on se surprend à se laisser emporter trois heures durant sans que les paupières ne se ferment, enfin presque..
Pour un premier film, Pham Thiên Ân signe une évocation poétique de son pays, le Vietnam. L'arbre aux papillons d'or est un film qui peut sembler déroutant : Les dialogues sont peu nombreux, souvent abscons et énigmatiques. Mais ils servent un propos fin, magnifiquement servi par une photo de toute beauté. Ce qui m'a frappé d'entrée, et c'est l'une des grandes qualité du film, c'est la vie qui se dégage de chaque plan. Dans la première moitié de son métrage, le réalisateur prend véritablement plaisir à charger l'arrière plan. A quelques exceptions près, en effet, il s'y passe toujours quelque chose qui capte notre regard. C'est la vie de la grande ville, par opposition à la campagne qui apparait ensuite dans le voyage du personnage principal. Les plans sont alors moins emplis de mouvement. La caméra se pose, s'arrête de longues secondes voir minutes, sur le paysage. Le réalisateur n'en a d'ailleurs pas fait le secret : S'arrêter de la sorte, c'est pour lui un moyen de permettre à l'image de pénétrer au plus profond du spectateur. La couleur semble plus naturelle, moins artificielle qu'au milieu de la grande ville. La différence entre ces deux environnements est donc très marquée, au point de presque faire penser à une "opposition". Qu'elle soit consciente, ou non. Je crois qu'elle l'est. Dans cette campagne de la seconde moitié du métrage, tout est plus lent qu'au début. Et vers la fin, les 3h de film se font sentir. Pourtant, cette fin, avec pour la troisième et dernière fois (et en entier !) cet air de guitare merveilleux, apparu déjà brièvement, vaut bien tout le reste. Car c'est un voyage aussi énigmatique que le personnage principal. Aussi, j'en ressort un peu perplexe. L'intrigue spoiler: , une personne en pleine crise existentielle tente de retrouver son frère, père de son neveu, dont la mère est morte dans un accident ne semble être qu'un prétexte au voyage.spoiler: Il ne mène nulle part, d'où le caractère merveilleux de la fin. La prétention du réalisateur n'est pas de vous faire passer un moment "agréable", quoi que pour les yeux ce le soit, mais bien plutôt de voyager, avec lenteur, celle du réel. Sommes nous dans de la fiction ? Oui, et non. Et c'est ce qui fait tout le charme de l'arbre aux papillons d'or. Se laisser embarquer dans un voyage sans en connaître la destination, s'interroger à propos du personnage principal et de l'intrigue, pour finir par se questionner, soi-même. On en ressort troublé, mentalement dans le même état que la dernière image du film, un air de guitare dans les tête...
Le film est très beau, très poétique... Chaque plan est parfait, d'une grande beauté, calibré au milimètre pour être parfait... Les acteurs sont très bons. L'ambiance sonore et les paysages nous font voyager dans le Vietnam, de façon presque poétique et magique... Mais le film est long! Très long! Trop long! L'histoire avance lentement et n'est pas très intéréssante... On passe d'une quête à une autre sans vraiment de fond... La fin n'apporte rien... Pour moi l'esthétique du film est fabuleuse, mais je suis suis assez déçu du scénario et de l'histoire.
Décidément, cette année a été riche en films de trois heures et ce n'est pas toujours une bénédiction. Si certains sont justifiés et font partie de mes préférés de 2023, je ne peux pas en dire autant du premier long-métrage de Thien An Pham. Un voyage mystique et humain d'un homme chargé de ramener le corps de sa belle-soeur dans leur village natal. Une quête métaphysique entre réalité et illusion, un récit onirique et mystique au cours duquel Thien s'interroge sur sa foi tandis qu'il est également question du deuil. On utilise souvent ce terme pour tout et rien, mais il s'agit bien d'un film contemplatif avec la majorité des scènes qui auraient pu être raccourcies sans conséquence pour l'histoire puisqu'elle ne raconte rien si on est un peu méchant... La cinématographie est belle, mais on fait vite le tour de ces plans fixes interminables... Certains sont même abusés comme si on testait notre patience. Bref, ce n'était pas pour moi et je n'ai pas aimé.
Le réalisateur vietnamien Pham Thiên Ân, dont c’est le premier long-métrage, doit être un cousin du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. La parenté artistique est évidente, stylistiquement et thématiquement. Lenteur, spiritualité, errance… On retrouve une même attention portée à la nature (le végétal et l’animal), nature habitée, captée de manière hypersensorielle. Un même jeu de confusion, de flottement entre différentes strates de réalité, de temporalité. Et un même minimalisme narratif. Cela donne quelques séquences superbes en termes visuels et sonores, certaines dans des décors marquants (le souvenir du rendez-vous amoureux dans un bâtiment de construction inachevée, laissé abandonné). Il y a là un savoir-faire indéniable et, comme dans les films d’Apichatpong Weerasethakul, une inspiration qui a ses moments fascinants. Cela donne aussi des séquences d’un ennui profond : celles qui s’ancrent en longueur dans le quotidien, celles qui nous égarent dans des réflexions vaporeuses sur la vie, la mort, l’amour, l’âme, le divin… Entre la dimension envoûtante et la dimension soporifique, la frontière est ténue. S’y glisse probablement, de la part du cinéaste, une forme de complaisance contemplative et méditative (le film dure 3 heures…), presque caricaturale d’un certain cinéma d’auteur, qui peut laisser nombre de spectateurs sur le bas-côté d’un chemin certes beau mais sinueux.
Intéressant dans la mesure où l'une des toutes premières scènes conditionne la thématique du film et de beaux paysages du Vietnam de filmé ! Maintenant bon , il aurait probablement pu être moins contemplatif !