Votre avis sur La Mer et ses vagues ?

5 critiques spectateurs

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2,0
Publiée le 30 janvier 2025
« La mer et ses vagues » est un film qui se mérite !! présenté dans la catégorie ACID au Festival de Cannes 2023 , catégorie qui soutient des films qui ont besoin d'aide pour trouver leur public, il vient tout juste d’être distribué en France et n’est projeté pour toute la région parisienne qu’au Saint- André des Arts...sans pour autant attirer le public ...C’est le premier film d’un duo de réalisateurs franco-libanais, Liana Kassir et Renaud Pachot , plus connus par leurs seuls prénoms Liana et Renaud... qui se rencontrent à Paris en 2007, s'installent à Beyrouth et achètent une caméra Super 16mm. Suivront des essais et des courts métrages, écrits et réalisés à quatre mains entre les deux pays. « La mer et ses vagues » est leur premier long métrage...D’aucun y voit un récit minimaliste d’une poésie rare... , c’est un film qui se veut poétique certes, très beau visuellement, en voulant montrer Beyrouth sous un angle nouveau bien que tourné que de nuit...qui commence par le récit d’une jeune fille borgne, éclairée par la pleine lune, qui nous raconte quelque chose sur la lumière.. l’œil qui lui reste est une bougie allumée qui ne s’éteint jamais et avale la terre tout entière pour en recracher les histoires.. Le film veut nous parler de la situation qui règne au Liban au travers de quatre personnages : Mansour, un musicien qui joue du mijwiz, Najwa, sa jeune sœur, deux jeunes venus d’on ne sait où, traversant le pays sur une vieille mobylette pour rencontrer des passeurs et embarquer vers un ailleurs plus clément...Selim, un vieux gardien de phare, qui se bat avec les armoires électriques pour rétablir un courant capricieux... comme un symbole d’un pays tombé dans l’obscurité, et une vieille vendeuse de billet de loto qui arpente le front de mer en bonimentant et en promettant l’arrivée de gains importants à ses clients , se voulant réveiller le souvenir d’un Liban opulent , Suisse du Moyen Orient ...En dehors de ces quatre personnages, des ombres passent dans une atmosphère nocturne...simplement éclairée par la pleine lune ou la lumière du phare quand il recmarche... « La Mer et les vagues » est un film complexe, étrange ... Les mots sont rares, à l’exception de tirades très littéraires, ponctuées de chants, qui fonctionnent comme des récits isolés au milieu d'une histoire qui n'en est pas vraiments une...Film expérimental, sans doute poétique mais qui m’a paru abscond, trop cérébral, d’un symbolisme insondable...du moins pour moi !!
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3,0
Publiée le 29 janvier 2025
Un film poétique, très beau visuellement, un conte qui n’hésite pas à s’écarter du réalisme pour nous parler de la situation qui règne au Liban au travers de 4 personnages seulement : Mansour, un musicien qui joue du mijwiz, Najwa, sa jeune soeur, Selim, un vieux gardien de phare, et une vieille vendeuse de billets de loto. Mansour et Najwa, ce sont des jeunes venus d’on ne sait où qui traversent le Liban à moto pour arriver à Beyrouth, une ville rongée par la crise économique, une ville désertée par ses habitants. Ces jeunes ont un but : embarquer sur la mer vers un ailleurs plus radieux. Selim, le vieux gardien de phare, a probablement connu l’époque où on disait du Liban que c’était la Suisse du Moyen-Orient, que c’était un pays où il faisait bon vivre et, gardant en lui un certain optimisme face à l’état de ce pays tombé dans l’obscurité, il s’efforce de rallumer la lumière. Quant à la vendeuse de billets de loto, qui promet l’arrivée de gains importants à ses clients, c’est un personnage qui est là pour réveiller le souvenir d’un Liban opulent où pouvaient se faire d’importantes fortunes. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-la-mer-et-ses-vagues/
Jfb076

1 critique

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5,0
Publiée le 29 janvier 2025
Poésie autour de nuit Beyrouthine, loin des aimables clichés habituels !
Virtuose dans sa mise en scène et dans la puissance littéraire qu’il dégage.
3,0
Publiée le 19 janvier 2025
La Mer et ses vagues, premier long-métrage du duo franco-libanais Liana et Renaud, est un voyage poétique et expérimental au cœur d’un Liban en crise, marqué par l’espoir et la résilience. Sélectionné à l’ACID Cannes 2023, ce film ambitieux explore des thèmes universels tels que l’exil, l’amour et la lutte pour une vie meilleure.

Le récit s’articule autour de deux intrigues : Najwa et Mansour, deux jeunes amoureux rêvant d’un avenir en Scandinavie, et Selim, un gardien de phare cherchant à redonner de la lumière à son quartier. Ces destins croisés peignent une fresque touchante et profondément humaine, où les aspirations individuelles se heurtent aux réalités sociales et politiques du Liban.

Le film se distingue par son approche artistique audacieuse, fusionnant cinéma, poésie, musique et théâtre. Les chants, omniprésents, deviennent un langage narratif à part entière, rappelant les tragédies gréco-romaines. L’esthétique est sublime : Beyrouth est dépeinte comme un tableau vivant, où les couleurs et la lumière oscillent entre espoir et désolation. Cette dimension visuelle renforce l’aspect tragique de l’exil et les rêves contrariés des protagonistes.

Liana et Renaud parviennent à traiter de sujets graves – migrations forcées, pauvreté, défaillances sociales – sans sombrer dans le didactisme. Ils créent une œuvre onirique et viscérale, qui transcende les frontières du réalisme pour toucher à l’universel.

La Mer et ses vagues est un manifeste pour un cinéma libéré des conventions, où l’art se fait le reflet de nos aspirations et blessures collectives. Une ode lumineuse à l’humanité, qui mérite amplement sa place parmi les grandes œuvres contemporaines.
3,5
Publiée le 27 janvier 2025
Ce film est surtout d’une belle qualité technique avec un bon traitement de l’image. Tourné entièrement de nuit, les réalisateurs ont su mettre en valeur la ville de BEYROUTH et sa vie nocturne avec une bonne utilisation de la lumière qui donne une bonne esthétique au film. On suit avec intérêt le parcours nocturne difficile de ces deux jeunes gens qui fuient le pays pour la Norvège.

Bernard CORIC

(Film visionné à la Femis journée GNCR du 11/12/2024)
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