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velocio
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2,0
Publiée le 20 juillet 2023
Le cinéma nous a appris qu'il y a un Paris au Texas. Eh bien, figurez vous qu'il y a un Madrid au Nouveau-Mexique, un peu au sud de la route qui relie Albuquerque à Santa Fé. C'est dans cette localité de 247 habitants, située à 1835 mètres d'altitude, qu'est venue s'établir Caiti Lord, une jeune femme d'une trentaine d'années originaire de New-York où, enfant, elle se produisait dans des spectacles de Broadway. Quelques années avant, elle avait décidé d'arrêter la chanson et, à Madrid, elle travaille comme serveuse dans un bar, tout en faisant de temps à autre la DJ dans la radio locale. Jusqu'au jour où renaît chez elle l'envie de chanter. On ne sait pas très bien quand exactement se déroule l'action de ce documentaire puisque, si il est question d'une procédure d'"impeachment" concernant Donald Trump, on ne sait pas s'il s'agit de la première ou de la seconde. Le fait qu'il y ait de la neige n'aide pas puisque la première comme la seconde ont eu lieu en hiver. Caiti est un personnage fort sympathique, la communauté fort surprenante de Madrid semble l'être tout autant mais le montage du film est tellement brouillon qu'on a vite tendance à décrocher et à se désintéresser de ce qui nous est raconté.
Caiti Blues un documentaire sur un destin fracassé à l'ombre de l'Amérique Trumpiste : Madrid, Nouveau-Mexique. Caiti Lord s’est exilée dans cette ancienne ville-fantôme, cernée par les montagnes, loin des strass de la Big City. Elle a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante. Ca rappelle Stephen Frears et ne sombre pas dans le misérabilisme. La fin réserve même une happy end !
Documentaire sur une jeune artiste à la voix magnifique. ses textes et ses journaux intimes dans son émission à la radio locale sont de toute beauté et très poignant sur son vécu en tant que jeune américaine précaire.
Un portrait touchant de la désillusion de la jeunesse américaine! Avec son premier film documentaire, Justine Harbonnier nous présente la communauté reculée de Madrid au Nouveau Mexique à travers la voix et les doutes de Caiti Lord. Une photographie magnifique aux airs de Wes Anderson, et une voix qui nous transporte dans un blues générationnel.
Notre Little Miss Sunshine a bien grandi. Elle évolue désormais dans une Bagdad Tavern, perdue dans la montagne aride du Nouveau Mexique. Véritable film documentaire qui n'est pas sans rappeler la grande époque de "Strip Tease", Caiti Blues nous donne à voir l'histoire si tristement universelle de notre jeunesse bercée par ses rêves, blessée par la réalité mais qui s'accroche profondément, désespérément, furieusement à son talent. Justine Harbonnier nous offre un regard juste et honnête sur le droit au rêve et le devoir d'exister malgré tout, malgré soi. "Can't stay, can't live, I just need to breath..." Très, très beau film.
Soporifique, même la bande son n'a aucun intérêt. J'espérais aller voir un nouveau Bagdad café....quelle déception! Il y a des documentaires qui en 15 mn sont insupportables mais le film dure près de deux heures. A fuir