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Bart Sampson
342 abonnés
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4,5
Publiée le 9 mars 2024
Très beau film qui nous vient de Jordanie et qui trouve un écho à certains films iraniens comme "juste une nuit". A la mort de son mari, une femme est harcelée par sa belle famille qui veut mettre la main sur ses biens et ne ménage pas ses efforts car elle n'a qu'une fille. La solution :spoiler: prétendre qu'elle attend un enfant.
Le film peut sembler sombre et désespérant mais il n'en est rien car l'héroïne au fur et à mesure du film prend de l'assurance pour une fin solaire.
C'est super bien filmé, scénarisé, monté et interprété.
Si vous n'êtes pas habitués au cinéma du monde, allez voir ce film en espérant que vous prendrez le virus comme moi !
Chapeau ! Un premier film totalement maitrisé, qui nous fait découvrir un cinéma jordanien engagé et combatif. Il y a dans Inch’allah un fils une forte parenté avec le cinéma iranien d’Asghar Farhadi : scénario au cordeau, ancrage dans la société, interprète féminine inspirante. On est plongé avec son héroïne dans la même tourmente , le même implacable mécanisme qui broie les victimes d une société patriarcale qui paraît immuable Mais il y a plus cette fois, notamment dans cette très scène très audacieuse d’avortement, et dans cette manière d’aborder la sexualité féminine et l’adultère. Palpitant, touchant, révoltant mais aussi porteur d espoir, un film à encourager avant qu’il ne disparaisse de vos écrans.
La dignité d’une femme à Amman. Les portraits sont poignants sans jamais être caricaturaux. Une histoire à rebondissements qui reste prenante et vraie. Inchallah, des femmes libres.
Un très beau film dans lequel une femme, jeune veuve, seule contre tous et faiblement armée, mène une bataille contre le sinistre patriarcat de son pays. Le rôle est portée par une actrice incroyablement juste avec un charisme qui m’a accrochée dès les premières minutes. L’ambiance, la façon de filmer, m’ont rappelé celles des films iraniens d’Asghar Farhadi. Bravo à ce jeune réalisateur !
Le cinéma jordanien arrive à nous par le biais du film Inchallah un fils présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2023. Durant 1h50, la caméra du cinéaste Amjad Rachid nous embarque aux côtés de Nawal, une femme qui, suite au décès soudain de son mari, va devoir tout mettre en œuvre pour ne pas perdre sa maison et sa fille… dans une société patriarcale où l’absence d’un homme dans une famille peut mettre à la rue une femme, quasiment du jour au lendemain.
C’est donc un véritable combat qu'engage Nawal pour résister au harcèlement de son beau-frère, bien décidé à mettre la main sur sa voiture, sa maison et même obtenir la garde de sa fille.
À la manière d’un Asghar Farhadi, le cinéaste nous embarque dans un thriller social captivant, dans lequel on s’identifie pleinement au personnage principal dont le quotidien va tourner au cauchemar. La seule solution pour elle passe par une grossesse qui lui permettrait d’obtenir un délai de neuf mois avant que tout s’effondre autour d’elle.
Inspiré par l’histoire d’un parent proche, ce jeune réalisateur jordanien signe un premier film captivant comme un thriller, qui nous plonge au cœur d’une société rétrograde où les femmes subissent la pression constante des hommes et d’une religion omniprésente.
Un film d’émancipation plein de chagrin et de douleur, mais aussi d’espoir, avec cette rage et cette envie de résister qui habite cette femme. Brillant !
Les droits et la liberté des femmes sont au cœur du cinéma méditerranéen ces dernières années. Inchallah un fils s’inscrit dans ce mouvement, en dressant le portrait d’une société jordanienne dans laquelle les femmes en deuil sont assignées à résidence pendant 6 mois, voient leur autorité parentale menacée, et doivent partager l’héritage de leur mari avec leurs propres frères. Un drame social désespéré qui n’est pas sans faire penser à ceux de Ken Loach. La perversité du système résulte de son apparente cohérence : en contrepartie, les héritiers (frères de la veuve dans le film) doivent prendre soin d’elle. Devoir légal coupant à la racine toute prétention de justice et d'humanité.
Solitude de Nawal, interprétée par Mouna Hawa sobre et bouleversante : Elle ne pourra s’appuyer sur personne : le premier frère Rifqi, également très bien interprété par Haitham Omari, incarne la volonté d’appliquer le droit et la perversité qui en résulte, le second le respect de la tradition et la lâcheté qu’elle permet. Soutenue par l’amour de sa fille, Nawal tiendra bon cependant dans ce combat désespéré.
Son entêtement Nawal aura un symbole : ne pas vendre le pick-up de son défunt mari, alors qu’elle ne sait pas conduire. Nous-même nous laissons prendre au piège : mais pourquoi donc ne le vend-elle-pas ? Par dernière image de film, ce symbole deviendra l’espoir concret d’une liberté, donnant raison à l’entêtement de Nawal.
Remarquable pour un premier long métrage, pour un film issu d'un pays que l'on n'avait jamais vu à Cannes !
Très bon film, intéressant, révélateur de la vie d’une femme en Jordanie. Une partie du film est vraiment triste, mais avec quelques traits d’humour sur la fin. Fin d’ailleurs presque parfaite, même si mystérieuse.
Vu le 15/03/2024 à Bron un film sur la société jordanienne encore verrouillée. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage face à sa belle-famille, pour sauver sa fille, pour sauver sa maison, dans une société où avoir un fils aurait changé la donne. Une société patriarcale où les hommes sont lâches (le frère), où les hommes sont veules et vénaux (le beau-frère), où les tribunaux sont soumis à la loi islamique et où les femmes sont les gardiennes de la tradition., aussi bien chez les catholiques que chez les musulmans. Un film lent comme tous les films moyen-orientaux mais sans longueur, captivant. On ne voit pas le temps passé.....
Très bon film, scénario intelligent montrant de façon progressive le patriarcat étouffant (c'est un euphémisme) subsistant dans ce pays affichant pourtant en façade une certaine modernité. La fourberie du beau-frère et la lâcheté du frère ne sont pas contrebalancés par l 'ambiguïté de l'attitude de son collègue kiné. Les acteurs sont très justes, en particulier l'héroïne qui cherche désespérément à s'en sortir.
Dur d'être une jeune veuve en Jordanie ! Mais elle se défend, s'accroche à ce pick up à moitié payé alors qu'elle ne conduit pas... Et à sa fille que l'oncle qui revendique sa part d'héritage cherche à lui prendre. Un fils posthume la sauverait... Suspens...
Ce film dresse le portrait d'une femme rebelle qui se bat contre cette société patriarcale, magnifiquement interprétée par Mouna Hawa. Le rythme du film augmente en intensité au gré des événements qui jalonnent la vie de cette femme suite au décès de son mari dont l'objectif premier est la défense de sa fille. Le suspense est tenue jusqu'à la fin avec un espoir de délivrance, inchallah un fils.
Premier film Jordanien à être sélectionné au festival de Cannes, le réalisateur, dont c'est le premier long métrage, lorgne du côté du cinéma de Farhadi, voire des Dardenne. Une accumulation de coups du sort s'acharne en cascade sur l'héroïne, dénonçant au passage les incohérences des lois en vigueur et le patriarcat roi. Un véritable suspens se met rapidement en place et le spectateur est vite embarqué dans le tourbillon. Le cinéma jordanien étant plutôt rare, ce film est à découvrir sans hésiter.
Une très belle surprise venant de Jordanie. J'attendais ce film sélectionné à Cannes et je n'ai pas été déçu. J'ai été embarqué par cette histoire qui est un vrai thriller social qui m'a fait penser aux films de Asghar Farhadi. Ce portrait de femme qui se bat m'a pris aux tripes, il faut dire que son actrice principale est incroyable et ne peut que vous faire entrer dans cette histoire. Un réalisateur à suivre qui livre un film plein de sensibilité et d'espoir pour que la cause des femmes progresse partout dans le monde.