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traversay1
3 558 abonnés
4 856 critiques
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2,5
Publiée le 4 août 2016
Pas tout à fait un film sur le Swinging London, mais bien imprégné quand même. Il y est bien sûr question de liberté sexuelle mais la relation monogame finit par triompher. Pas si rebelle, en fin de compte. De toutes manières, c'est une farce, comme Help avec les Beatles, tourné la même année par Lester. Un film en roue libre, qui se voulait si neuf qu'il parait aujourd'hui particulièrement démodé. Il y a cependant des trucs amusants comme cette sorte de choeur grec, composé d'anglais ultra conservateurs, qui commente les moeurs dépravées de la jeunesse. D'une certaine façon, c'est un peu de l'esprit des Monty Python, dix ans avant et en beaucoup moins drôle, qui irrigue cette oeuvre dégingandée qui fit impression à l'époque, au point d'obtenir la récompense suprême au Festival de Cannes en 65. En écarquillant les yeux, on peut essayer d'apercevoir, très fugitivement, trois débutantes appelées à faire une belle carrière : Jane Birkin, Charlotte Rampling et Jacqueline Bisset.
Etonnante Palme d'or qu'est ce film car le Festival de Cannes a pour habitude de décerner la récompense suprême à des oeuvres graves, tout le contraire de celle-ci. Cette comédie délirante de Richard Lester qui nous plonge dans le délicieux Swinging londonien des années 60, mélange improbable de tous les genres d'humour, est un témoignage de la grande liberté (peut-être un peu trop grande d'ailleurs!) laissée au scénario et à ses comédiens dans la plupart des films de cette période. Du casting, c'est surtout la bizarrement charmante Rita Tushingham qui tire son épingle du jeu. A noter dans des rôles de figurantes, les premières apparitions au cinéma de Jane Birkin, Charlotte Rampling et Jacqueline Bisset. Un film certes un peu bordélique mais qui laisse une impression agréable.
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2,5
Publiée le 8 avril 2008
Un beau film sur la sèduction et la non communication des jeunes entre eux!Le Knack signifie généralement en anglais l'art et la manière de plaire aux femmes!Un thème abordé ici sous la forme d'une fantaisie désinvolte!Riche de trouvailles visuelles et de bouffonneries,empruntant à tous les styles de la comèdie cinèmatographique!La toute jeune Jane Birkin et Charlotte Rampling font dans cette comèdie de moeurs d'humour et d'amour leur dèbut!Le flirt au temps des sixties vu par Richard Lester qui reçu la Palme d'or au festival de Cannes en 1965 avec la musique enjôleuse et assortie de John Barry!A (re) dècouvrir...
Bien qu'ancrée dans son époque cette sympathique comédie garde un certain écho pour nous notamment dans les remarques des personnages âgés, une comédie pas complétement délirante mais suffisamment loufoque pour faire passer un agréable moment, des gags simples mais efficaces comme cette traversée de Londres en lit. La mise en scène de Lester est vive et les acteurs sont très bien dans leurs personnages respectifs. Tout ceci accompagné d'une excellente BO de John Barry.
Film qui alterne les scènes brillantes et d'autres beaucoup moins inspirées. L'atmosphère du Londres des années 60 est bien rendue, certaines scènes sont truffées de trouvailles et gags visuelles de bon goûts (le mur de porte ou la balade en lit a roulette, ...). Réalisation dynamique et enjouée, beaucoup de dialogues assez surréalistes (bien aimé aussi les commentaires des adultes passants).
un des premiers films "swinging london": c'est frais, drôle, décalé, révélateur de la jeunesse et de l'insouciance qui commençais à être la norme en Grande Bretagne
Cet ovni britannique des 60's n'est pas un chef-d’œuvre mais mérite amplement la Palme d'or qui lui a été attribué! On suit les aventures extravagantes de jeunes anglais que les adultes désignent avec mépris par les termes "mods and rockers". Si le tombeur incarné par Ray Brooks a toute l'apparence d'un rocker tandis que ses deux colocataires ont un look de mods, ce n'est pas l'objet principal du film même s'il nous montre les tempéraments diamétralement opposés de ces étranges protagonistes: en effet, c'est le combat pour une femme, jeune provinciale qui y est filmé. Si la misogynie explicite du début peut agacer, le spectateur se rend finalement compte que ce n'est pas un désir pervers du réalisateur mais une décision pertinente puisque elle s'oppose au schéma final où les 3 hommes, pantins burlesques et presque pathétiques vont être dominé par un caractère féminin incroyable dans des séquences à la fois burlesques et surréalistes comme dans le reste de l’œuvre, mais aussi à la frontière du cinéma expérimental. L'interprétation inoubliable des 4 comédiens, l'inventivité intarissable de Lester et la musique entraînante de John Barry font du Knack un film décidément à part, qui s'ouvre à plusieurs genres très différents sans jamais lasser ou perdre le spectateur en route. Ne craignez pas l'aspect rétro du film qui en amplifie en réalité le charme, n'hésitez pas à vous livrer à ce film si hétéroclite qu'est le Knack.
Deuxième film de Richard Lester vu en peu de temps et deuxième déception, certes un peu moins grande que pour Comment j'ai gagné la guerre... Le Knack alterne des scènes à l'inventivité visuelle assez incroyable, aux dialogues bien surréalistes et absurdes et d'autres bien moins inspirées. Cela aurait pu être un très grand film, surtout que les acteurs sont très sympas, mais dommage que des scènes à la Benny Hill viennent tout gâcher...