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crisane vegeta
13 abonnés
430 critiques
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0,5
Publiée le 24 novembre 2024
j'ai pas du tout accroché, je me suis ennuyé fortement, les acteurs sont pas mauvais mais il ce passe rien, la mis en scène est pas terrible, bref....passer votre chemin
Proposition singulière et très réussie ! Il faut savoir qu’il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre, donc tout repose sur un rythme lent et surtout les dialogues. Et ils sont très réussis ! Adaptant à la perfection l’écriture d’August Wilson (certains dialogues sont retranscrits à la lettre près), Malcom Washington livre un film inspiré et inspirant, sur le poids de l’héritage et les relations intrafamiliales. Les thématiques sont très touchantes et la mise en scène simple permet une identification aux personnages. Mais cette simplicité n’est pas ennuyeuse car ponctuée par de magnifiques plans et une utilisation incroyable de la lumière. Les acteurs sont tous excellents (John David Washington forever) et la musique très réussie. On frôle la perfection avec notamment une grosse longueur au milieu du film et surtout une fin osée mais qui ne m’a pas convaincue (malgré son sens, l’utilisation du fantastique m’a sorti du film). Mais c’est un magnifique film que je vous conseille de voir.
C'est l'histoire d'un piano hanté... On est rapidement frappé par la beauté des images. Plongé dans une communauté Afro-Américaine des années 30, le spectateur va découvrir une histoire familiale filmée essentiellement au coeur de la maison des Charles dans laquelle prône fièrement un héritage des anciens : un piano. Ecrit pour être joué sur les planches, on y voit les personnages qui vont et viennent comme si nous regardions une pièce de théâtre. Cette adaptation s'apparente du coup à un huis clos qui raconte les discussions souvent très virulentes autour de l'histoire et du sort à réserver à ce fameux piano. Ce qui est particulier dans cette histoire, c'est que passé les discussions dramatiques, le film prend une direction surprenante avec des considérations sur les croyances, le seigneur tout puissant, les esprits et même l'apparition de fantôme. Et nous voilà embarqué dans un film surnaturel qui confronte les vivants à leur passé. De et avec Malcolm Washington (le fils de Denzel), c'est une réussite au niveau de la réalisation, du visuel, et de l'acting. Les prestations des comédiens sont justes et on perçoit très bien la tension et la division dans cette famille. Si j’ai apprécié le film, je pense que cela aurait pu être encore plus intense, plus riche en émotions. Il manque selon moi, un petit quelque chose de transcendant qui aurait apporté encore plus de magie au film.
Ce long métrage, réalisé par Malcolm Washington, est une adaptation de la pièce de théâtre du même nom d’August Wilson. Cette adaptation retrace le déchirement d’une famille noire autour de la vente du piano familial gravé par le grand père des portraits de leurs familles. En effet Boy Willis arrive chez son oncle Doaker qui héberge aussi la sœur de Boy Willis, Bernice. Boy Willie, à la suite de la mort d’un agriculteur blanc esclavagiste, veut en fait vendre le piano pour racheter les terres et en devenir propriétaire et par la même ainsi racheter sa propre liberté. Mais acquérir sa liberté se résume t-elle à acheter les terres sur laquelle on a été exploité ? C’est là l’une des questions du film incarnée par le personnage de Boy Willie ( John David Washington). Cependant ce n’est pas le seul point de vue puisque que Bernice ( Danielle Deadwyler) incarne le point de vue de l’héritage familiale. Un héritage familiale lourd mais qui ne doit pas disparaître car c’est cet héritage qui définie l’avenir des personnages du film et ceux des générations futures. Ce piano familiale est au centre du film et les personnages gravitent autour pour délivrer des messages différents mais poignants d’émotions. Techniquement parlant, Malcolm Washington a pris le pari d’une réalisation inspirée du théâtre mais agrémenté de plans extérieurs qui apportent au film et à la pièce originale une dimension extérieure à l’œuvre et l’ouvre ainsi au passé et à l’avenir. Il fait le choix aussi de laisser la part belle aux dialogues qui permettent aux acteurs de jouer et d’interpréter leurs personnages à un tout autre niveau avec une mention spéciale à Danielle Deadwyler éblouissante d’émotion et d’une justesse parfaite, et à John David Washington tout aussi juste en créant une ambulance et une profondeur à son personnage au premier abord plutôt vénale et superficielle. Enfin Malcolm Washington a voulu aborder dans son film le côté mystique de l’histoire afro-américaine au travers de cette famille Charles grâce à une utilisation subtile de la lumière jamais criarde mais lourde et en même temps empreinte de spiritualité. On retrouve la même sensation avec la musique, écrite et composée par Alexandre Desplat qui a su marier le classique et la musique afro-américaine et ainsi appuyer le jeu des acteurs et la réalisation en elle même. En conclusion Malcolm Washington a réussi ici son pari et nous offre une œuvre riche en émotion et en questionnement et fait honneur à la pièce de théâtre d’August Wilson tout en lui apportant ce petit truc en plus qui ne fait pas de ce film une énième adaptation adaptation inutile de l’œuvre originelle. Un très bon film à voir absolument.
L’intrigue prend du temps à s’installer, mais les performances des acteurs captivent dès les premières minutes. Leur jeu, d’une grande justesse, confère toute sa puissance au film, que je recommande sans hésitation. Pour les spectateurs peu familiers avec l’histoire des Afro-descendants aux États-Unis et à la déportation des Africain.e.s pendant des siècles peuvent être surpris par la fin. Pourtant, c’est précisément cette scène finale qui porte le message essentiel de l’œuvre. Elle souligne le lien profond entre les Afro-descendants, l’héritage de leurs ancêtres et l’importance de préserver leurs racines. Ces racines deviennent un socle solide pour affronter les blessures du passé. Une œuvre forte, émouvante et d’une grande pertinence.
L'extraverti Boy Willie et son ami Lymon débarquent à l'improviste chez sœur aînée Berniece et son oncle Doaker avec des idées plein la tête. Willie veut s'acheter des terres et a besoin de vendre le piano familial, mais Berniece s'y oppose. À travers l'histoire de ce piano, on découvre l'histoire de cette famille... Un simple objet pour les uns, un héritage pour les autres avec un lien surnaturel qui semble unir tout le monde. Quand il s'intéresse aux origines du piano et à sa signification, "The Piano Lesson" fonctionne bien avec des flashbacks évocateurs et des discussions animées. Le reste du temps, j'ai trouvé l'histoire très dispersée. Il y a un peu de chacun de ces personnages dans le film, mais il n'y a pas le temps de tout développer. C'est comme s'il y avait beaucoup de choses superflues tandis que l'aspect dramatique fait du surplace avec les mêmes conversations qui reviennent sur le tapis. C'est bien joué, Danielle Deadwyler et Samuel L. Jackson sont notamment formidables, mais c'est répétitif et frustrant avec une dernière partie très décevante. Alors que Denzel Washington avait bien adapté August Wilson avec "Fences", son fils Malcolm ne fait pas aussi bien avec cette autre pièce de théâtre qui a permis à l'écrivain de remporter le prix Pulitzer.
Malgré les apparences, le casting et la qualité de l’image, c’est un désastre. Les comédiens surjouent jusqu’au grotesque, désarmant totalement la dramaturgie. Le réalisateur hésite entre objet télévisuel et pièce filmée , rendant le montage inutilement lent et archi redondant. A fuir, malgré le track listing digne.
Drame familiale à l'aube du fantastique, s’ouvrant avec lenteur, mais la puissance des performances capte immédiatement. John David Washington impose une intensité théâtrale parfois excessive, tandis que Samuel L. Jackson, en retrait, devient une présence spectrale, essentielle à l’équilibre du récit. Une autre figure, lumineuse et magnétique, transcende le tout, incarnant des décennies de douleur et de résilience avec une justesse remarquable. Pourtant, ces éclats n’effacent pas les longueurs d’un scénario qui, à trop vouloir explorer, finit par perdre sa propre intensité.
Quand le récit bascule vers le surnaturel – invoquant esprits, foi et fantômes –, l’ambition se heurte à une exécution vacillante, dissipant la tension du drame initial. Malgré une scène finale marquante, qui rappelle la profondeur du lien entre héritage et résilience, le film peine à convaincre pleinement. En somme, une œuvre trop théâtrale, où le cinéma semble parfois céder sous le poids de ses propres intentions.
Que dire... Excellent film, excellents acteurs, j'ai passé un très bon moment... J'ai adoré l'histoire de ce piano cette ambiance sombre et lumineuse à la fois... A voir absolument aussi pour une partie de l'histoire des Etats Unis... intéressant la pièce de théâtre devait être fabuleuse...