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    The Appointment
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2023
    Un film décevant, surestimé, sans queue, ni tête, où la forme l’emporte sur le fond. Certes, le réalisateur a su créer une ambiance angoissante, notamment la longue scène nocturne dans la maison, avec le cauchemar de ses habitants mais cela tombe à plat et égare le spectateur. Est-ce un film sur l’inceste [ spoiler: brièvement soupçonné lorsque le père Ian (Edward WOODWARD, 51 ans) hésite à rentrer dans la chambre de sa fille Joanne, 14 ans, qui lui voue une grande admiration
    ] ? Sur le destin et le rôle prémonitoire des rêves ? Malheureusement, le film part dans de nombreuses directions mais sans conclure : ébauche de film fantastique spoiler: avec la disparition d’une adolescente violoniste, Sandy Fremont, 12 ans, le 14 mai à 18h30, happée par la forêt qu’elle traverse, commenté en voix off par la police qui croit à l’intervention d’un psychopathe (scène ayant lieu 3 ans auparavant)
    , ébauche de film de poursuite automobile ( spoiler: avec un camion dont la semi-remorque porte une bâche ornée de 3 chiens noirs
    ) mais cela n’est pas « Duel » (1971) de Steven Spielberg, ébauche de film fantastique avec une voiture maléfique mais cela n’est pas « Christine » (1983) de John Carpenter, autopsie d’un accident automobile ( spoiler: causée par une fuite du liquide de frein de la Ford Granada, prêtée par le garagiste de Ian, sur une route de montagne du Pays-de-Galles
    ) avec dilatation du temps (même si les plans ne sont pas toujours raccords) mais cela n’est ni « Les choses de la vie » (1970) de Claude Sautet, ni même, « Sur un arbre perché » (1971) de Serge Korber, autrement plus drôle, d’autant que les scènes d’accidents sont beaucoup mieux filmées depuis les années 1980’. La scène nocturne de la maison spoiler: et des cauchemars de Ian et de sa femme Dianna, avec déambulation d’un Rottweiler
    , lorgne plus du côté de « La maison du diable » (1963) de Robert Wise, autrement plus convaincante. En fait, il s’agit plus d’un film expérimental, exploratoire voire pédagogique (manuel à l’usage de futurs réalisateurs), qui relève plus du patchwork cinématographique, sacrifiant le scénario minimaliste (un père de famille ne peut assister au concert de fin d’année de sa fille Joanne violoniste, ayant un rendez-vous professionnel lointain, ne lui permettant pas de faire l’aller et retour dans la journée). Peut-être l’épisode pilote d’une série télévisée ? On comprend mieux pourquoi le réalisateur n’a pas poursuivi sa carrière, les producteurs ayant été effrayés par ce film hybride où seule la musique [du Sud-Africain et Britannique Trevor JONES, 32 ans à l’époque et qui venait de composer celle du film « Excalibur » (1971) de John Boorman] sort du lot.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2024
    Film étrange que ce The Appointment. Classé dans le registre horrifique, à mon sens c’est abusif, car c’est plus un drame avec une touche fantastique qui, d’ailleurs, est globalement assez inexpliquable. Pour ma part j’ai apprécié l’ambiance. Soutenue par une bande son parfaite, le métrage distille une atmosphère surannée, étouffante, inquiétante, particulièrement grâce aux décors, très soignés dans les petits détails, et à la mise en scène, gros point fort du film. Le réalisateur innove de bout en bout et livre une partition indiscutablement brillante. Les traveling, les plans fixes sur les souvenirs, les petits détails comme la pomme pour suggérer un élément important invisible à l’œil nu, la scène clé du film assez incroyablement réalisée, franchement, la réalisation est hyper plaisante à voir car c’est bourré d’idée. Formellement, le film est donc difficilement critiquable, et les scènes marquantes sont vraiment marquantes (celle du tournevis !). Toutefois, faudra pas attendre de l’horreur graphique vraiment présente, ce n’est pas du tout le cas.
    Pour le reste, un point qui m’a chiffonné tient au rythme. En fait le film est extrêmement minimaliste. Après une scène d’ouverture dont on ne comprendra pas forcément l’importance pour la suite (je l’ai dit, le fantastique est laissé à l’interprétation du spectateur), le métrage raconte un évènement précis, un détail dans une vie, mais un détail qui peut tout changer. Et après, c’est quasiment une narration en temps réel. Alors oui, c’est audacieux, oui c’est bien filmé, mais parbleu, il y a quand même d’énormes longueurs. La raison ? Eh bien au départ c’était une sorte de pilote d’une anthologie horrifique. Doté d’un coup d’un plus gros budget grâce à un nouveau producteur, le réalisateur a finalement voulu en faire un long-métrage à part entière, et donc, il a fallu dopé le projet initial et arriver à la durée minimale d’un long. Pour cela il a fallu diluer un peu, étendre, sûrement trop artificiellement, et donc le métrage est très mou. C’est dommage, ça gâche un peu le plaisir d’ensemble et ça m’a amené à réviser ma note, surtout avec l’interminable nuit !
    Côté casting, le couple fonctionne bien, avec Edward Woodward très convaincant. Il y a un vrai naturel entre eux, les réactions de couple sont crédibles, c’est fin, ça convient bien au drame qui se joue. La jeune Joanne, elle, est interprétée par une actrice peu expérimentée et qui n’a pas fait grand-chose après, et ça se sent. Elle récite son texte, ses poses sont plutôt maladroites, elle n’est pas vraiment convaincante, même si son côté angélique d’apparence aurait pu être mieux exploité.
    Mon opinion sur ce film est qu’il faut le voir surtout comme une curiosité et un film d’ambiance inquiétant et mystérieux. Par certains aspects, il m’a fait penser au film Lemora, autre rareté à l’ambiance étrange, poétique et sombre, mais au rythme lent et à l’interprétation inégale. 3.5
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2024
    Vu le temps qu’on passe à le regarder dans sa voiture, et contrairement à ce que dit un autre critique sur ce site, on se dit qu’on est mieux dans notre canapé que sur le siège à côté. Non on ne rentre pas dedans!!!
    C’est plutôt « la voiture » que le film devrait s’appeler et non le rendez-vous (je précise pour les distributeurs qui ne savent pas traduire en français).
    C’est usant de musique lancinante.
    C’est davantage « intéressant » sur la forme que sur le fond. Donc on s’ennuie rapidement.
    Attention!! parfois il conduit, mais en même temps il dort dans son lit!!!! Et parfois, et ça devient intéressant, il sort de la voiture pour prendre un café !! Fascinant
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 août 2024
    Un film d’angoisse à l’ambiance pesante mais ne décollant jamais, où la forme l'emporte sur le fond, partant dans de nombreuses directions, sans jamais conclure.
    Vinz1
    Vinz1

    177 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2024
    « The Appointment » met aux prises une famille anglaise à une force mystique mais assurément maléfique. Cette dernière ne semble, dans un premier temps, se manifester que dans les cauchemars de Ian, un père de famille ne pouvant assister au récital de violon de sa fille chérie Joanne. Si c’est parfois long et insistant, ce film a tout de même le mérite de distiller une atmosphère malsaine et de nous offrir certaines scènes spectaculaires comme celle de l’accident de voiture assez incroyable pour l’époque ! Si toutefois on peut émettre des doutes par rapport à ce que l’on a visionné, le dernier plan, avec ou sans extrapolation, peut aussi très bien fournir une explication plausible. Quoi qu’il en soit, cet unique long-métrage de Lindsey C. Vickers est une rareté à (re)découvrir rien que pour son ambiance mais il faut effectivement rentrer dedans !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Unique long-métrage du cinéaste britannique Lindsey C. Vickers, The appointment (1981) a été tourné pour la télévision, où il devait constituer le premier volet d’une série de treize œuvres horrifiques. Plus de quarante après, ce film méconnu a droit à une sortie (méritée) dans les salles françaises. Histoire d’une relation trouble entre un père et sa fille adolescente qui l’adule, le film déploie son étrangeté au cours de trois séquences brillantes : un prologue angoissant sur la mystérieuse disparition d’une jeune fille, une nuit de cauchemar au cours de laquelle animaux et objets spoiler: vont s’animer de manière inquiétante et prémonitoire
    et enfin une dernière partie où le père de famille spoiler: prend la route, faisant fi des signaux d’alerte précédents
    . Au cours d’une scène incroyable, il spoiler: sera victime d’un accident comptant comme l’un des plus spectaculaires de l’histoire du cinéma.
    Multipliant les moments de bizarreries et les signaux maléfiques, The appointment est aussi, à l’instar des contes anciens, une tragédie familiale qui prend la forme d’une représentation symbolique du passage de l’enfance à l’âge adulte, spoiler: une période où il s’agit de tuer le père
    . Une musique géniale.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2023
    Initialement réalisé (1982) comme le pilote d'une série de films fantastiques télévisés, dont l'idée fût abandonnée pour son manque d'audience, " the appointement" fait l'objet d'une première sortie en salle.

    Le scénario est minimaliste (Quelques années après la disparition d'une collégienne un homme d'affaires est contraint d'honorer un rendez-vous qui l'empêchera d'assister à un concert donné par sa fille. Cette dernière n'accepte pas la défection paternelle.)

    Le point le plus intéressant de "thé appointement" est l'ambiance qu'il parvient à créer et dont l'impact est particulièrement palpable dans la première partie. Pour en donner une idée, elle m'a semblé être assez proche de celle rencontrée dans les films de D.Lynch.

    La limite de cette réalisation unique du cinéaste formé à la compagnie de production Hammer, provient du procédé ( étirement des scènes et de l'action dans ses plus petits détails) qui répété de façon constante finit par perdre de son caractère mystérieux.

    Notons que le seconde partie est ( à mes yeux) parcourue d'un manque de rythme dû à un montage trop relâché.

    On peut aussi regretter l'absence criante de dialogues qui réduit ( selon moi) la portée et l'impact de cet "appointement" qui vaut indubitablement le coup d'œil.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Ce téléfilm britannique, réalisé par Lindsey C. Vickers et sorti en 1981, qui a renaquit de ces cendres il y a peu grâce à reconsidération du grand public et des cinéphiles, n'est vraiment pas mal du tout. Mais il est quand même très difficile de rentrer dedans tellement tout est évasif et flottant. Je m'explique. Nous suivons ici l'histoire d'un père de famille qui doit annoncer à sa fille qu'il ne pourra être présent demain pour son concert à cause d'un rendez-vous qu'il doit honorer en banlieue londonienne. Évidemment, sa fille est très vexée, surtout que les deux ont une relation très fusionnelle, voire même trop mais c'est encore un autre sujet, ou peut-être fait-il partie du sujet principal. Car c'est effectivement dans cette ambiance oppressante de famille trop parfaite (le père qui travaille, la mère au foyer qui cultive ses roses et la fille à qui tout réussi) que nous sont présentés ces personnages. L'inceste est omniprésent mais en même temps jamais explicite, il serait même presque insistant si on ne prêtait pas attention à certains détails, et encore, le film dépend de l'interprétation de chacun. Car le film a effectivement ce sens du détail, que ce soit dans des dialogues quelques fois évasifs ou de mise en scène avec des gros plans sur des éléments lambdas mais qui prendront un sens à un moment donné. Ah oui et j'oubliais cette scène d'introduction toute aussi mystérieuse que marquante qui nous met tout de suite dans le bain. Ainsi, le film se démarque des productions horrifiques classiques, même pour les années 80, c'est-à-dire que nous sommes ici dans un film qui travaille avant tout son ambiance et au rythme lent, voire même trop, à mon goût, pas moments. Effectivement, même si je reconnais la virtuosité de la mise en scène (car la fin nous fait alors prendre conscience d’énormément de choses que l'on aurait laissé passer à la trappe) et la qualité du scénario, je ne peut pas dire que j'ai été happé par le film du début à la fin, bien au contraire, ce dernier m'ayant laissé sur le carreau plus d'une fois. Notamment dans les séquences oniriques complètement WTF qui n'ont strictement aucun sens à ce moment de l'intrigue. Car oui, j'ai oublié de le mentionner mais c'est la partie la plus importante de l'histoire : tous les personnages de la maison font ce même rêve étrange dans lequel le père de famille a un accident de voiture le lendemain. Et du coup, eh bien, le spectateur évolue dans le film comme dans un rêve, ou plutôt un cauchemar : des images vaporeuses qui n'ont pas vraiment de sens, le tout dans une atmosphère ultra-oppressante dû à une bande son omniprésente qui met mal à l'aise. "The Appointment" est donc clairement un film à voir deux fois : une première fois pour la découverte, peut-être se laisser porter par le délire sans chercher à comprendre et puis une seconde fois avec les clefs en tête pour reconstituer plus facilement les pièces du puzzle.
    Claquéausol
    Claquéausol

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2024
    Un film sublime. La musique est magnifique et la performance de Woodward exceptionnelle. La critique disait qu'il "hante" le spectateur, pour ma part ce sera sûrement vrai. J'aime bien l'explication que certains donnent, spoiler: qui est que Joanne utilise la force maléfique pour tuer d'abord sa rivale (12 ans à l'époque) puis son père qui l'a déçue.
    Comsteva
    Comsteva

    1 abonné Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Le film est un véritable chef d’œuvre. Le film est un véritable chef d’œuvre. Le film est un véritable chef d’œuvre. Le film est un véritable chef d’œuvre. Le film est un véritable chef d’œuvre.
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Avec très peu de moyens et d'effets, un rythme lent, mais des images énigmatiques, (avec des signes, des correspondances comme chez Lynch), étranges ( spoiler: les 3 chiens, la photo qui s'anime
    ) et malsaines spoiler: (le père qui hésite à rentrer dans la chambre de sa fille
    ) et un superbe travail sur le son, le film, presque expérimental, parvient à effrayer vraiment.
    Certains rdv sont ratés ( spoiler: le père ne viendra pas au concert, quand il téléphone, la mère est dans le jardin) mais pas celui avec la mort qui est écrit, programmé, annoncé
    . Je ne comprends pas que certains n'aient pas compris, pourtant le dernier plan est clair.
    John Bird
    John Bird

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2023
    Vu aujourd'hui... honnêtement au vu des critiques professionnelles et de l'engouement je m'attendais à être surpris et étonné.
    Il y a certes des trouvailles et des effets filmiques intéressants et inédits... mais le problème réside dans la construction des.personnages auxquels on ne s'attache pas du tout ... dommage...
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