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    Chroniques de Téhéran
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2024
    À Téhéran, ils affrontent des situations insensées. Ils se confrontent à des lois, des traditions. C’est affligeant de ridicule par moment, drôle ou désolant. Ces scènes sont vécues en Iran et les réalisateurs les dénoncent brillamment.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Dans l'Iran contemporain, il n'est pas aisé de naviguer entre les nombreuses règles religieuses, politiques, et les abus qui en découlent. Une série de personnages vont se confronter à la lourdeur administrative du pays dans une suite de petites saynètes représentant la vie de tous les jours. En salle le.

    spoiler: Terrestrial Verses est une réalisation courte et impactante qui ne tourne pas autour de son sujet mais l'affronte de face. Les mises en situation présentées sont brutes et nous mettent nous spectateurs occidentaux face à des démarches faciles qui là-bas deviennent complexes voire dangereuses. J'aurais apprécié un lien final entre les différents personnages montrés dans le film.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2024
    La premiere scene donne le ton. Deux minutes sur une vue de teheran , cela va être long , et toutes ces petites histoires filmés en plan sequence rend le film inintéressant. Pourtant la dénonciation de travers de la société iranienne est présente mais cette forme de cinema ne la sert pas.
    Fourmi
    Fourmi

    7 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Un témoignage concis, en une dizaine de portraits mis en scène avec un humour sec et une précision impitoyable, sur la monstruosité du système Iran. Les bureaucrates des Ayatollas exercent un pouvoir absolu sur les citoyens, que ce soient des hommes ou des femmes, et poussent leur vice à l'extrême, on dirait que c'est la seule forme de libido qui est autorisée dans ce pays, à l'avantage de qui est en haut de la hiérarchie.
    Pierre L.
    Pierre L.

    31 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Moyen c est juste ce que j en pense. Des scènes de vie à Téhéran certes mais non liées entre elles donc une succession de scènes sur une durée d 1h15 chrono.scènes malheureuses qui se ressemblent puisque relatives à l omniprésence d’une religion. On n y voit que des personnes en butte à l administration, un recruteur, un commerce ou ne sont evoquees que des choses qu on savait déjà depuis des années: l intégrisme religieux en Iran est toujours présent et les habitants continuent à s’y heurter.
    Dominique201475
    Dominique201475

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Voilà sans doute un des meilleurs films de ce début d'année, avec INCHALLAH MON FILS. Le cinéma Iranien nous donne encore une grande leçon de mise en abîme de ce qu'il se passe dans le pays, à ces 9 courtes histoires. À voir absolument !
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Pendant la projection de ce film, une bande dessinée m'est revenue en mémoire : SOS bonheur de Griffo et Van Ham. Où quand le système devient absurde, bureaucratique et liberticide, la population finit par se révolter. Si dans la BD c'était un choix volontaire des gouvernants pour mieux contrôler le peuple via la révolution. Ici, c'est malheureusement la réalité d'un peuple iranien, soumis aux diktats d'un régime islamiste. Et les fonctionnaires et autres affidés font du zèle jusqu'à la caricature. En 9 séquences, on voit toute l'absurdité d'une telle dictature. Le tout a pour point commun, des personnes qui sont en dehors de ce système ou du moins qui n'y adhérent pas. La dernière scène nous montre que tout cela est bien fragile. Et qui sait, pourrait s'écrouler. En tout cas, on ne mesure pas suffisamment la chance que nous avons de vivre dans un pays comme la France. Malgré un système qui est parfois defaillant, nous conservons notre liberté. De parole, vestimentaire, de choix du prénom de nos enfants, de nous faire tatouer, etc.
    Un cinéma engagé qui nous fait réfléchir et qui pourrait éventuellement changer les choses. Les Iraniens et surtout Iraniennes méritent au moins cela. 16/20
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    66 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    9 courts-métrages, comme subterfuge pour échapper à la censure iranienne.

    9 scènes dialoguées sur des situations de vie assez ordinaires (entretien d'embauche, enregistrement à l'état civil, visite au commissariat, shopping et essayage dans un magasin d vêtements, convocation chez la Directrice d'un lycée...).

    9 plans fixes sur le citoyen qui subit l'ordre établi, face à l'autorité qui reste toujours hors champ. Une forme assez radicale mais en parfaite adéquation avec le propos : le plan fixe pour souligner la difficulté à faire bouger les choses et l'absence de contrechamp pour illustrer l'impossibilité du dialogue. Un dispositif qui de par son côté répétitif peut petit à petit faire perdre de la force au film.

    9 situations venant illustrer la difficulté à vivre au quotidien sous la censure Iranienne.

    9 personnages confrontés à la pression administrative, religieuse, policière ou patriarcale en Iran.

    9 occasions de se sentir révolté face à l'oppression vécue par ces citoyens et face aux atteintes à leurs libertés.

    9 saynètes à l'intérêt at aux qualités variables. On retiendra surtout cet entretien d'embauche qui fait froid dans le dos et plus généralement les forces et l'énergie déployées par l'ensemble des personnages pour lutter contre cette mécanique froide. Des citoyens éclairés, qui frappent par leur lucidité, et leur humour parfois, lorsqu'ils qui mettent en lumière l'absence de sens des lois qui les régissent.

    9 occasions qui nous rappellent à quel point le cinéma est nécessaire pour témoigner et alerter.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    "Chroniques de Téhéran" bien noté par la critique, en compétition l'an dernier au festival de Cannes (Sélection un Certain Regard) est un drame social iranien assez pertinent. En effet les réalisateurs Ali Asgari et Alireza Khatami livre aux spectateurs à travers les portraits de 9 personnes une peinture de la société iranienne réaliste qui est décrite comme autoritaire, profondément radicalisé, patricialiste, sexiste, tyrannique et "malade" dans un film certes classique mais intéressant à visionné.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2024
    « Chroniques de Téhéran » (2024) co-réalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami montre – si besoin en était- que l’Iran est un pays islamo-macho-policier et islamo-irano-culturel. Après une longue introduction sur Téhéran qui s’éveille, l’astuce est de montrer toute la perversion du système au travers de 9 petites saynètes avec des sujets d’âge croissant : un homme qui veut déclarer à l’état-civil la naissance de son fils David ; Selena une jeune fille en tenue européenne et casque audio aux oreilles mais dont la mère doit acheter une tenue pour la fête du collège marquant sa maturité religieuse ; Aram une lycéenne convoquée par sa cheffe d’établissement car elle a été vue arriver en moto conduite par un garçon ; Sadaf une jeune femme chauffeur de taxi convoquée pour une infraction routière … La grande astuce de ce film est de filmer toutes ces injustices en plan fixe, la caméra ayant toujours la place de l’autorité ! Les dialogues sont forts bien écrits avec une déformation des propos et des débordements d’autorité assez surprenants (cf. la demande par un DRH de mimer comment un vieux demandeur d’emploi fait ses ablutions) … A la fin la caméra nous ramènera au plan d’ouverture avec un grand décideur très âgé … mais je vous laisse découvrir cette fin inattendue !
    Un film de 77 minutes qui ne manque pas d’humour malgré toute la gravité de son st. Un film percutant et sublime à la fois. Une seule question : comment a-t-il passer au travers de la censure ?
    Antoine
    Antoine

    31 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Jolies chroniques sur les déclinaisons et modalités de l’absurdité dans l’Iran contemporaine. Il n’est pas impossible que le message soit plus universel que cela.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 808 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2024
    Un choc.
    Ce film n'est pas un spectacle, c'est la mise en scène brutale et froide de la société iranienne. Pas une mais neuf histoires. Neuf histoires très simples, celles de femmes, d'hommes et même d'enfants dont on voit, à l'occasion d'une courte scène, comment la vie privée est surveillée et contrôlée par le régime théocratique des mollahs. Ce sont neuf plans-séquences, caméra fixe, un(e) acteur/actrice face caméra répondant à une voix. On ne peut faire plus austère en terme de mise-en-scène mais le procédé est diablement efficace. La voix d'en face, cet homme ou cette femme qu'on ne voit pas, est pareil(le) a un mur, avec lequel le protagoniste cherche en vain à négocier sa liberté. Telle est la réalité de l'oppression religieuse et politique : ici, pas d'histoire de prison ou de pendaison mais le récit de la violence quotidienne : interdiction de choisir le prénom de son enfant, d'écrire un scénario ou de se tatouer le bras. Ce sujet dépasse le cadre de l'Iran chiite. Cela montre le danger d'abandonner le pouvoir à des illuminés (qu'ils soient religieux ou politiques) à l'instar de la première scène qui rappelle étrangement la suggestion d'un ancien candidat à l'élection présidentielle française qui voulait établir une liste de prénoms autorisés.
    Un film fort.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2024
    Le jour se lève sur Téhéran..et les ennuis commencent pour neuf de ses habitant(e)s ordinaires.
    Les réalisateurs Ali Asgari et Alireza Khatami mettent en place un dispositif très simple: une caméra fixe sur chacun de leurs personnages et, pour chaque scène, un interlocuteur qu'on ne voit pas. Ce sont neuf courtes histoires de durée égale, sûrement anecdotiques, quotidiennes, pour l'iranien commun mais éloquentes pour le spectateur occidental.
    Sans virulence ni pathos (on sourit même parfois aux arguties administratives), les cinéastes filment des femmes, des hommes (et une gamine, dans le sujet, imagé, qui m'a le plus touché) confrontés aux blocages de la société iranienne. C'est à peine s'ils perdent leur calme -mais on devine bien qu'il n'ont pas la liberté de se rebeller- face à un despotisme qui élève à peine la voix mais qui les contraint et les humilient: fonctionnaires procéduriers ou zélés, patron harceleur, gardiens de l'orthodoxie et des principes religieux...Chaque sujet évoque une tare de la société iranienne, parfois son hypocrisie et, in fine, invoque les libertés sous contrôle.
    C'est un film qui fait méditer sur nos propres libertés...enfin peut-être pas ceux qui voient dans notre pays une dictature...
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2024
    Le maximum avec le minimum !

    L’auscultation des absurdités du régime iranien en quelques subtiles interviews.

    Et la question se pose de comprendre comment le régime a autorisé un film directement contestataire ? Car tout y passe : le harcèlement, les accoutrements féminins, les procédures et même… la censure !

    Même si dans les rues de Téhéran aujourd’hui une jeune fille sur deux arbore une chevelure débridée, et même si ce film a déjoué la censure, il serait interessant de savoir s’il a été projeté en Iran.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2024
    A vu le film iranien « Chroniques de Téhéran » d’Ali Asgari et Alireza Khatami.
    Le film s’ouvre sur un long plan où l’on voit la ville de Téhéran sortir de la nuit, la ville s’éveille à l’accéléré.
    9 scènettes et un seul dispositif cinématographique mais imparable. Plan séquence, caméra fixe, seul le personnage principal est dans le cadre. Humiliations, pressions psychologiques, harcèlement sexuel, questionnements intrusifs, censure culturelle. Tous les personnages vivent sous la pression et avec l’oppression au quotidien. Une petite fille qui a un Sweat « Mickey Mouse » à qui on demande de mettre un voile et qu’on oblige à se regarder dans le miroir, une vieille femme à qui l’on a confisqué son chien (animal impur), une collégienne qui s’est teint les cheveux, un homme qui est tatoué, un metteur en scène à qui l’on demande de faire des coupes drastiques dans son scénario... tous sont brimés par un Etat totalitaire dont toutes les lois ne sont là que pour museler sa population.
    Les personnages sont résiliants et ne sortent pas du cadre.
    Chaque histoire s’ouvre sur un écran noir où s’affiche le prénom de celle où celui qui va subir un enchainement de brimades cérébrales. Au fur et à mesure des différentes scènes une tension s’installe qui devient de plus en plus étouffante.
    La forme cinématographique est diaboliquement efficace.
    La distribution est excellente et les 9 comédiens qui jouent face caméra ont tous une puissance de jeu uniquement avec leur regard, puisque la plupart du temps ils sont assis.
    Aucune musique, aucune fioriture.
    Le dernier plan métaphorique fait miroir à la scène d’ouverture.
    Le générique de fin défile au son d’une musique métale tonitruante qui permettrai de couvrir les cris de révolte et d’injustice que les personnages et les spectateurs pourraient pousser devant tant d’injustice et d’absurdité.
    Un film admirable.
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