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Pierre L.
31 abonnés
103 critiques
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3,5
Publiée le 16 janvier 2024
J ai beaucoup apprécié cette histoire d une famille de Mongolie avec une vie de misere(le père est décédé laissant 3 jeunes enfants et une veuve illettrée).On y voit bien l aspiration d un lycéen grand hyper doué en physique mais confronté à la plus extrême pauvreté de sa famille .l action se déroule constamment dans l hiver sous la neige avec une pénurie de charbon et de bois !...Ce jeune acteur est un sacré interprète.Le scénario est bien bâti. On passe une bon moment avec cette fresque sociale ,un vrai moment de la vraie vie.
Si vous voulez pleurnicher sur une situation qui n'existe pratiquement pas en Mongolie allez voir ce film Si vous voulez découvrir la vrai Mongolie regardez "Le Chameau qui pleure" ou le "Chien jaune de Mongolie" ou même "Urga" En plus ce film fait preuve d'un amateurisme impressionnant dans les plans, le scénario et le montage ! Comment a t'il pu être sélectionné à Cannes !
C'est un film qui vient de loin, et qui fait du bien. Nous les avions rarement vus, ces bidonvilles à proximité d'Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie (superbes plans sur la colline dévorée de constructions rudimentaires... et de pollution). Des enfants, abandonnés par une mère illettrée, indigne et alcoolique, doivent s'en sortir seul. Ulzii, le plus grand, s'occupe d'eux avec grandeur d'âme, mais rêve d'un avenir meilleur et s'en donne les moyens. Le vieux voisin au grand coeur, les coupes d'arbre illégales dans ce qu'il reste de forêt, le professeur bienveillant, toutes les péripéties prennent la figure de personnages d'une crédibilité bouleversante (est-ce l'effet du dépaysement ? Nous ne pensons pas avoir affaire à des comédiens, mais à de vraies personnes de ce quotidien ignoré). Le jeune héros nous donne une leçon d'humanité et de persévérance : chauffer sa maison est un exploit chaque jour renouvelé - et c'est ainsi que ce beau film nous réchauffe le coeur. Une découverte cinématographique de premier plan.
Le quotidien d'une famille pauvre avec des parents absent en Mongolie. Pas drôle , entre espoir et désespoir. Pas inintéressant du point de vue de la culture mongol mais cinématographiquement sans grand intérêt.
Je suis bien sûr que le nom de Zoljargal Purevdash ne vous dit pas grand-chose. Rassurez-vous, à moi non plus. Deux excuses valables à mon ignorance, il est mongol et c’est son 1er film. Deux raisons sans doute pour oser le voyage vers Oulan-Bator. Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours, Ulzii n’a pas le choix : il doit accepter de se mettre en danger pour subvenir aux besoins de sa famille. 98 minutes d’un drame empreint de simplicité et d’émotion qui nous rappelle que la misère n’a pas de frontières. Pour ceux qui, en voyant un film mongol à l’affiche, rêvaient de montagnes enneigées, de grandes plaines et de chevauchées à dos de cheval ou de chameau, ils tomberont de haut. En fait de grands espaces comme dans la femme des steppes ou La jeune fille et son aigle on reste confiné dans une sorte de bidonville en banlieue d’Oulan-Bator figé dans le blizzard, la neige et ses – 30° permanents. Dans ces conditions extrêmes, survivre dans une yourte à peine chauffée relève du miracle. C’est ce à quoi nous assistons en suivant pas à pas ce jeune homme qui se retrouve soutien de famille et qui tente, par tous les moyens, de sauver son petit frère et sa sœur, tout en continuant des études de haut niveau. On ne sait rien sur le tournage et le scénario de ce film qui nous arrive quasiment sans dossier de presse. Sachez simplement qu’il est bouleversant et d’un réalisme bouleversant. J’ai cité Ken Loach en exergue, mais on peut aussi penser aux grands films du néoréalisme italien de De Sica, ou Rossellini. Une superbe découverte. Merci au courage du distributeur Eurozoom. Comme pour la réalisatrice, les patronymes des Battsooj Uurtsaikh, Nominjiguur Tsend, Tuguldur Batsaikhan etc… nous sont totalement inconnus. Sachez simplement qu’ils sont tous remarquables de naturel et font de cette pépite venue de très loin, un magnifique moment de cinéma et d’émotion. Ce drame évite tout misérabilisme et a fait le choix de la vitalité et de la tendresse. Courrez le voir, je ne pense pas que cette merveille reste hélas bien longtemps à l’affiche, même si elle avait été projetée dans la sélection Un Certain Regard à Cannes.
Venu de Mongolie, ce film modeste par les moyens engagés, vaut surtout pour les images de la capitale du pays Ulan Bator, ses habitants et par le portrait d'un jeune adolescent qui tente de sortir de sa condition sociale.
On constate que partout dans le monde, malgré son talent, les contraintes économiques obliterent la possibilité de s'élever. Ici le jeune homme se retrouve avec la charge de sa soeur de son frère. C'est un professeur qui lui permettra d'affronter les difficultés.
La dernière demi-heure présente le meilleur profil de cet opus au scénario peu travaillé, dont l'intérêt principal repose sur son origine géographique. La plupart des décors sont urbains, la mise en scène banale et relativisent la curiosité que suscite " seulement...".
Bonjour je l'ai vu hier..un peu long au milieu j'avoue..j'étais très contente de voir ces paysages de ce pays peu connu, la Mongolie,mais je dois dire que le sujet est UNIVERSEL..ici c'est à travers la Mongolie qui est montré mais ça peut être n'importe quel pays d'Europe du monde-venant d'une classe sociale pauvre ( paysane, ouvrière)..d'être dotée d'une intelligence permettant le passage à la classe supérieure ( devenir ingénieur ou autre) et être déchiré entre ce choix: faire ces études et rester pour nourrir ses frères et sœurs car le père mort et la mère absente- victime de l'alcoolisme..et dans combien de pays l'alcoolisme a détruit des vies humaines..je connais une personne autour de moi- pourtant en Europe, qui a fait ce choix, de nourrir ses frères et sœur. travaillant à l'usine, en tant q'ouvrier..alors il avait le niveau d'ingénieur..Ce jeune son destin serait différant si la mère travaillait et n'était pas alcoolique..ils seraient pauvres mais il pourrait s'en sortir..donc ce n'est pas la pauvreté qui tue les gens mais l'alcoolisme. Et c'est universel
Une bien belle surprise que fut la découverte de cette oeuvre. Enfin un film décrivant la Mongolie contemporaine de façon ambivalente, s'extirpant de l'image d'Epinal des steppes mongols. On y rencontre enfin ces classes populaires affrontant un hiver rude et meurtrier.
Avec ce drame social, inspiré par l'enfance et l'adolescence de la réalisatrice, Purevdaqh arrive à nous plonger dans ces quartiers délaissés d'Oulan-Bator. En véritable blame de la mondialisation capitaliste, les images et cette bande sonore d'une qualité exquise, ce métrage arrive à dépeindre une lutte des classes à la sauce mongole.
Une bien belle découverte que fût "Si seulement je pouvais hiberner " !
Film sous titré. Original et savamment mené, le film raconte le quotidien d’un adolescent pauvre d’Oulan-Bator tiraillé entre son désir de réussite et la nécessité de faire vivre sa fratrie.
Si vous avez perdu un peu le sens des valeurs pendant les fêtes de Noël, ou ailleurs pourquoi pas, ce film va vous les rendre, avec simplicité et émotion, vos valeurs....C'est l'histoire d'une famille pauvre en Mongolie, à Ulan Bator, qui n'a pas de quoi survivre, le "problème" est que l'ainé est doué intellectuellement et donc il faut faire des choix, entre l'école et le travail au noir ( en coupant des arbres ce qui est affligeant de nos jours et dangereux pour notre avenir, el film l'indique grossièrement....On est dans du cinéma minimaliste, à l'italienne des années soixante dirais je , ah les banlieues de Rome en 1961, mais ici, le film prouve sa modernité, finis le registre bucolique des grandes plaines de Mongolie, ici on vit sous la yourte en plaine ville. Lugubre mais filmé avec pudeur.... .C'est intéressant du début à la fin, c'est du Zola , dix neuvième siècle, malgré les portables, des télés d'un autre âge, et c'est diablement saisissant; De quoi se remettre en question....On a de la chance de vivre en France. Même si la pauvreté devient une réalité de ce pays......Allez voir ce film, vous ,ne serez pas déçu. Pour tous publics.....
Présenté à Cannes dans la sélection Un Certain Regard, "Si seulement je pouvais hiberner" est le premier long métrage de Zoljargal Purevdash, une réalisatrice mongole qui a fait ses études de cinéma au Japon. La Mongolie : on imagine des steppes immenses avec des yourtes deci delà. Eh bien là, on a tout faut ! Certes, il y a des yourtes, mais elles ne sont pas isolées au milieu de steppes immenses, elles sont regroupées autour de Oulan Bator, la capitale, une ville moderne avec de nombreux gratte-ciels. Une des villes les plus polluées du monde, à cause, justement, de ce regroupement de yourtes qui s'apparente à un bidonville et que les habitants ne peuvent chauffer qu'avec des poêles à charbon alors que, en hiver, la température flirte souvent avec -30 degrés. Le film s'attache à suivre la vie difficile de Ulzii, un adolescent orphelin de père et dont la mère, alcoolique, est partie pour travailler à la campagne, le laissant s'occuper d'une petite sœur et d'un petit frère. Doué pour les études, Ulzii voudrait passer un concours national de physique qui, en cas de réussite, lui permettrait d'obtenir une bourse pour intégrer l'école la plus brillante de son pays. "Si seulement je pouvais hiberner", à mi chemin entre documentaire et fiction, à mi-chemin entre le néoréalisme italien et les films sociaux de Ken Loach, est un film plutôt réussi, à qui, toutefois, il manque un peu de vigueur pour emporter totalement les spectateurs.
Au delà de la découverte d'une ville Mongole avec ses bidonvilles, la dignité, l'humilité et le courage de cet adolescent miséreux, personnage central, sont magnifiquement rendues ; une belle leçon d'humanisme et de sagesse..
Il y a tout ce que j’aime dans ce film social. C’est vivant, dépaysant, de plus on s’attache aux personnages. Les images sont sublimes et la bande son est unique. C’est un film pour les voyageurs mais aussi pour tous les publics. A voir