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octopus_fr2002
72 abonnés
152 critiques
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2,5
Publiée le 23 janvier 2024
Si seulement je pouvais hiberner La misère pour trois enfants à Oulan-Bator dans la le froid et la neige. Ce n’est donc pas gai mais pas désespéré. Le film évite le pathos et le mélodrame avec de petits moments de jeux où les enfants sont des enfants et de beaux gestes d’humanité solidaire. C’est donc un film émouvant. Malheureusement il manque de rythme et le scénario reste en surface alors qu’on voudrait connaître ces Mongols au grand cœur et au profond sens de la famille.
Cette chronique d'une famille misérable de Mongolie, échouée dans les faubourgs d'Oulan Bator après la mort du père et dont les enfants doivent survivre dans un dénuement total est une réussite. l'aîné, doué pour les sciences court après une bourse qui pourra sortir sa famille de la misère. Mais la vie réserve toujours des surprises. le décor est glacé, brouillé par la pollution du charbon et brouille également la vue de ceux qui sont jetés sur le côté de la route du progrès. c'est un film dur, éprouvant mais il conserve l'idée que rien n'est jamais joué.
C'est un film intéressant tout d'abord car il montre un univers peu connu (de nous). Les steppes sont en arrière plan mais tout se passe dans les faubourgs de la capitale. C'est bien filmé. Il n'y a pas de longueur. Le personnage principal est intéressant. L'intrigue pourrait être plus développée mais bon.
Chronique à la fois poétique et cruelle, ce film se veut être un témoignage de la société mongole dont nous savons très peu en occident. On y suit le quotidien d'une famille pauvre, ayant migré depuis la campagne pour survivre en ville. La mise en scène est particulièrement réussie et parvient tout à la fois à nous faire admirer les paysages mongols, tout comme à nous faire ressentir la précarité dans laquelle vit cette famille. L'interprétation des principaux personnages est bouleversante, malgré des personnages secondaires pas toujours aussi inspirés. On ressort à la fois bouleversé et émerveillé par ce qu'on a vu. Comme un goût doux-amer laissé par la réalisatrice.
Comme un message d’espoir, une fatalité contrariée, un refus au renoncement , ce premier film écrit et réalisé par une jeune réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash, relève d’une tranquille assurance quant à son avenir. En reprenant l’esprit du néo-réalisme italien, en s’approchant de sa thématique (Miracle à Milan » de De Sica, « Affreux, sales et méchants » de Scola) , elle signe un cinéma de l’emprise sociale, du désœuvrement, de l’abandon dans lequel ses protagonistes assument leur entière confiance . Et ce sont des enfants qui face à l’adversité vont serrer des dents pour combattre le froid et poursuivre des études , coûte que coûte. Dans l’entre deux ,le frère aîné, responsable de la fratrie en l’absence de la mère partie vivre à la campagne, compose un quotidien forcément incertain, mais où son cœur et son âme s’accordent pour rester la tête haute. Le cinéma mongol a quitté ses grandes plaines pour les bidonvilles d’Oulan-Bator. Il demeure toujours aussi vaillant et on le doit cette fois à sa relève. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un bon documentaire ! Qui nous permet de découvrir les paysages bluffants de la plaine mongole entourées de montagnes blanches, avec quelques chameaux (à deux bosses, pas des dromadaires à une bosse !) , mais aussi les gratte-ciels de Oulan-Bator, la capitale qui côtoient les misérables yourtes-favélas des collines environnantes où se déroule le film. Exode rural, misère sociale, petite délinquance, survie pour trouver n'importe quel combustible pour chauffer la yourte: ce film pourrait se passer au Brésil, milices policières en moins et happy end en plus !
Une immersion réussie dans la vie d'une famille Mongole pauvre, qui essaie de se démener pour survivre, on se sent faire un peu partie de la famille, le jeu d'acteur me paraît complètement réussie. Je m'en rappellerai longtemps ! C'était super de découvrir les paysages de là-bas, bien qu'en voir un peu plus aurait été bienvenu, ainsi que plus de précisions dans leur manière de vivre, mais c'est vraiment personnel.
Très bon et beau film, on a froid avec le héros et on craint le pire pour la fratrie et on souhaite qu'il réussisse et s'en sorte. Les vues de Mongolie ajoutent de la beauté au film ainsi que les éclairages intérieurs de la yourté.
Ce que j'ai aimé, ce sont les couleurs à l'intérieur de cette yourte froide et pauvre et la flamme que l'adolescent tente de maintenir ou de rallumer. Ces couleurs sont à l'image des liens toujours vivants et parfois surprenants avec le voisin, les amis pas obligatoirement recommandables mais chaleureux, la fratrie rieuse et complice, le professeur fidèle, tenace. La pauvreté n'est pas misérabiliste même si le mélodrame n'est pas loin. Il y a des défauts mais la réalisatrice a un regard très pur, voire naïf et une clarté très sympathiques.
Film sympathique joué par de jeunes comédiens convaincants, même si le scénario, prévisible, nous laisse un peu sur notre faim. In fine l'optimisme qui s'en dégage nous change des sempiternelles démonstrations idéologiques pesantes.
Les films mongols diffusés en France se font trop rares. C'est d'autant plus regrettable qu'il y a des réalisateurs talentueux à l'instar de Zoljargal Purevdash. On est ici loin d'Urga et de la contemplation des steppes mongols. C'est l'histoire d'un lycéen d'une famille pauvre qui, devant assumer la charge de ses frères et soeurs, apprend à devenir adulte. Malgré une trame narrative assez simple, le résultat est plutôt plaisant. Un bon moment de cinéma.
Ce premier film de la réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash présente un avantage notable : il dresse un superbe tableau de la vie quotidienne d'une famille défavorisée dans la banlieue d'Oulan-Bator.
Cet aspect documentaire du film est esthétiquement réussi (les paysages sont magnifiques), mais aussi intéressant d'un point de vue culturel (lspoiler: es méthodes locales pour soigner la maladie sont très curieuses ! ) .
L'aspect fictionnel du film est moins convaincant. L'intrigue est superficielle et ne m'a pas vraiment convaincu. Si seulement je pouvais hiverner présente cet aspect un peu lisse et brillant de certaines productions internationales en provenance de pays en manque d'infrastructures cinématographiques.
La mécanique de descente vers les enfers de la pauvreté est assez classiquement détaillée avec toutes les étapes classiques de ce genre de film, tout en évitant d'exposer des évènements violents : spoiler: talent sacrifié (ici pour la science), volonté de garder sa dignité, caractère inadapté des aides sociales.
A voir si vous aimez la Mongolie ou si vous êtes curieux.
Un adolescent très méritant bon en classe soutien ses frères et sœurs malgré l'indifférence de sa mère alcoolique et des autorités incompétentes avec heureusement un bon professeur qui croie en lui. À projeter dans les lycées de banlieue à titre d'exemple.....
A Oulan Bator un jeune garçon féru de physique doit prendre sa fratrie en charge puisqu'on son père est mort et que sa mère les a abandonnés. Dit comme ça on dirait du Ken Loach. Avec plus de neige. C'est un peu le cas et tout n'est pas parfait mais ce film est mongol. Et son "exotisme" à mes yeux en est la principale force. Tout n'est pas aussi sombre mais on est quand même dans un pays où la rigueur de l'hiver pousse des familles miséreuses à kidnapper des chiens errants, les enduire d'huile et les brûler pour se réchauffer un peu.