Avis sur Sweet Sixteen

Ce slasher à l'affiche magnifique, réalisé par Jim Sotos et sorti en 1983, n'est vraiment pas terrible, pour ne pas dire mauvais. Nous sommes effectivement ici dans le slasher le plus basique possible qui ne fait que de surfer sur les deux films qui ont lancés le genre : "Halloween" et "Vendredi 13". Je ne vais pas (re)faire un cours sur les slashers mais le genre étant en pleine expansion dans la première partie des années 80, de nombreux ersatz des deux films précédemment cités ont fait leur apparition sur nos écrans et la plupart sont évidemment ratés. Et celui-ci en fait partie ! Nous sommes en effet devant un film dénué d'intérêt mais surtout d'âme, qui tente de reprendre certains codes du whodunit mais ne parvient pas pour autant à captiver son spectateur. Surtout avec un twist aussi faiblard et tiré par les cheveux ! On s'ennuie également beaucoup car le film ne parvient jamais vraiment à être divertissant. Les meurtres se font rares, le film est mou, de même que les personnages, écrits avec une extraordinaire platitude. Bon, en même temps, je ne peux pas dire que j'en sois vraiment surpris ! En effet, ce qui m'avait le plus attiré dans ce film était son affiche, très réussie ; restant d'ailleurs un des rares éléments les plus intéressants du film, avec le morceau "Melissa", très représentatif du côté kitsch des années 80. "Sweet Sixteen" fait donc partie de ces nombreux slashers oubliables des années 80.

Les ingrèdients du slasher des 80's rèpondent prèsents avec un(e) serial killer qui n'est pas celui que l'on croit et remettent au gout du jour les territoires et autres anciens cimetières indiens! On n'a affaire ici à un dingue qui se balade dans le coin où tous les flirts d'une ado finissent tuès à coups de poignard! Mais ne pas s'y tromper, "Sweet Sixteen" (1983) n'a rien de marquant et l'amateur qui cherche des sensations fortes risquent de rester sur sa faim! Aleisa Shirley, qui joue une ado de quinze ans, avait en rèalitè vingt ans au moment du tournage! Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que tout ce qui arrive dans ce bled perdu provient de cette jolie fille aimant attirer l'attention sur elle...y compris sur Frank Sparks qui s'inspire de son personnage pour le titre de sa chanson (« Melissa »). Sur une trame peu captivante, voilà un slasher qui peine à sortir la tête de l'eau malgrè la prèsence inattendue de Patrick Macnee et Susan Strasberg...