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Critique cinéma
3 abonnés
15 critiques
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0,5
Publiée le 31 mars 2024
Tristement pas crédible ! Le réalisateur utilise tout le temps les mêmes acteurs, on vois toujours les mêmes… on y crois tellement pas ! Vraiment les acteurs français, et je suis dégoûter de dire ça, mais vraiment, vous êtes mauvais ! Je comprend pas ! Une souffrance à regarder !
Encore et toujours des remakes qui n’arrivent pas à la cheville de l’œuvre originale. Et bien celui-ci en fait parti malheureusement… mal joué et peu crédible passez votre chemin!
Un film sans saveur, qui réussit l'exploit de n'apporter aucune once de stress ou de tension tout en parlant d'un transport d'explosif dans le désert.
Des morts prévisible uniquement sur les personnages secondaires, un jeu d'acteur plus que limite de Sofiane Zermani et des personnages auxquels on ne s'attache pas m'ont presque fait regretter d'avoir regardé ce film.
La BO correcte et les effets spéciaux acceptable peinent à sauver le film. Passez votre chemin. Vous trouverez mieux.
A quoi fallait-il s’attendre dans ce remake/reboot du classique de Clouzot? A un divertissement pop corn sympa à suivre. On en est très loin. Film sans rythme, aux très faibles enjeux, aux dialogues insipides. Qu’est ce qu’Ana Girardot actrice très bonne actrice habituellement vient faire dans cette galère. Passez votre chemin.
Il n'est pas chose aisée de passer derrière George Clouzot, même William Friedkin s'y était, avant que son film ne devienne culte, cassé les dents avec "Le Convoi de la peur", mais après tout pourquoi moderniser le roman éponyme de Georges Arnaud (même si là, le pré-générique annonce que c'est clairement un remake du premier film). Alors moderniser oui, le réalisateur Julien Leclercq y parvient très bien en déplaçant déjà l'intrigue dans un pays moyen-oriental et en y insufflant plus d'action mais c'est justement passer à côté du principe presque des deux premiers films. Car oui l’action, c'est très bien mais quand il s'agit de faire des scènes de tension, le film passe complètement à côté. Je pense notamment aux scènes du pétrole et de l'explosion du rocher présentes dans les deux films qui sont ici expédiées en deux secondes. Il n'y a pas cette tension de vont-ils ou non y arriver, le problème est très vite résolu pour laisser place à d'autres qui donnent plus d'action aux spectateurs, comme ces innombrables course-poursuites par exemple. Alors c'est sympa, y a une ambiance un peu "Mad Max" mais ça ne correspond jamais au thème du film. Oui, des balles rebondissent près de la nitro mais tout est tellement prévisible qu'on ne s'inquiète jamais de si une va toucher le camion ou non. De même, les personnages sont bien trop nombreux pour que l'on s'attache à eux. En fait, on ne les connais pas vraiment, même les personnages principaux et, à l'instar du film de Friedkin, le film passe complètement à côté du sous-texte gay, ce qui fait que la très longue scène d'introduction (environ cinquante minutes comme dans le premier film) ne sert absolument à rien car on y fait bim bam boum comme dans le reste du film. Concernant la mise en scènes, quelques idées sympa mais c'est très classique et, encore une fois, orienté film d'action, ce qui détruit toute idée d'ambiance oppressante. Cette version 2024 du "Salaire de la peur" est donc certes plus rythmée que les deux premières mais paradoxalement plus ennuyante !
Ça sentais la catastrophe à plein nez et ça n'a pas loupé! Truffé d'incohérences et mal joué, on ne peut même pas se rattraper avec la réalisation qui n'est pas au niveau. Un film à oublier...
J’avais beaucoup aimé la version originale de Clouzot, datant de 1954, avec Yves Montand et Bruno Cremer, mais j’ai été quelque peu déçu et dérangé par ce remake. Je n’ai rien contre l’idée d’ajouter la modernité de notre époque à des films des années 50, mais ici l’exercice n’est pas vraiment réussi, tant sur le plan émotionnel que sur la crédibilité de l’ensemble, même si quelques scènes d’action viennent rythmer le récit.
De plus, une compagnie pétrolière ou gazière n’utiliserait sûrement pas en 2024 de la nitroglycérine dans une telle situation. Peut-être que les producteurs et Netflix auraient du choisir un autre sujet d’action afin d’éviter cette incohérence qui est tout même l'élément central du film. En 1954, l'utilisation de la nitroglycérine était plus courante, mais aujourd’hui, c’est aussi idiot que de jeter de l’eau sur une poêle remplit d’huile en feu.
Quelle drôle d’idée de se lancer dans un remake/reboot de monstres du ciné que sont Le Salaire de la Peur de Clouzot et surtout Sorcerer, premier remake au tournage dantesque de Friedkin. C’est d’autant plus surprenant lorsque l’on délocalise l’action et que l’on ne propose pas le fameux casting multi-éthnique des personnages mystérieux et inquiétants.
C’est donc sur de toutes nouvelles bases que Julien Leclercq s’appuie pour créer l’événement. Il y parvient en partie puisque sa réalisation n’est pas mauvaise du tout malgré les nombreuses invraisemblances et que ses têtes d’affiche Alban Lenoir (bien affûté) et Franck Gastambide assurent pas mal. En revanche lorsque l’on se remémore la tension palpable des précédents volets, on est très loin du compte. Déjà parce que les seconds rôles sont très limites et trop nombreux, on a du mal à entrer à corps perdu dans la danse, mais aussi parce que les cascades ne concernent presque plus les camions (le pont de singes de Sorcerer …). En bref, on y croit pas vraiment tout simplement.
Ce remake n’est pas foncièrement mauvais mais il ne tient clairement pas la comparaison face aux folies de Clouzot et Friedkin, on peut donc se demander s’il était bien nécessaire de le faire tout en n’y mettant pas beaucoup plus de moyens. Ça reste regardable une fois mais ça ne rentrera sûrement pas au panthéon du cinéma, aucun doute là dessus.
Malgré un casting très alléchant, le film est lent et les dialogues pas terrible. Les actions des personnages sont prévisibles et il n'y a pas trop de rythme. Ce film ne m'a pas du tout transporté !
C’est catastrophique. Comment ce téléfilm de bas étages a pu reprendre le titre du chef d’œuvre de Clozot ? C’est mou, répétitif, mal joué…les ralentis, les regards sur joués…ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un tel mauvais film.
J'ai arrêté le film au bout de 10 min : très mal joué (j'ai l'impression d’entendre "action" avant chaque dialogue :)), spoiler: les occupants d'une voiture leur tirent dessus et cette voiture disparaît et réapparaît d'un coup en plein desert, des amis étaient là à coté à travailler comme par hasard, la voiture des gentils se bloque une roue dans un virage et les autres arrivent et les débloquent etc etc etc et après une dernière péripétie, ils reviennent au camp de base....et hop une petite scène érotique qui ne sert à rien genre on vient de se faire tirer dessus mais pourquoi pas une petite coucherie...Bref, nul et pas envie d'aller plus loin
Depuis que j'ai été informé de ce projet, j'ai commencé à ressentir une crainte sourdre au fond de moi, une crainte sournoise, grandissante. Car je suis un inconditionnel du film original de Clouzot ainsi que de son remake réalisé par l'inégalable William Friedkin - 1977 - WAGES OF FEAR. Petit bijou. Alors oui, mes craintes transformées en peur viscérales étaient malheureusement justifiées. Il faut dire qu'avec des "acteurs" comme Frank machin chose et Alban Lenoir pour remplacer Yves Montand ou Bruno Cremer, la marge d'optimisme était aussi conséquente que la conscience d'un parlementaire. Pour les jeunes générations totalement incultes, ce film pourra paraitre "cool", mais pour moi, cinéphile inconditionnel, je prends la dimension de ce que le "Salaire De la Peur" peut signifier. Ma Peur qui s'est révélée avec fondement. Et remplacer Yves Montand - Charles Vanel ( version des années 50) ou bien Bruno Cremer - Roy Scheider (version de Friedkin) par les deux zozos cités plus haut, c'est un peu comme si on voulait remaker LA HORDE SAUVAGE avec Franck Dubosc et Dany Boon. Mais bon, DANS L ABSOLU, en oubliant les deux premiers opus, ça reste un excellent film d'action, et bien réalisé. Soyons justes, factuels.
Il est communément admis que faire le remake d'un chef d'oeuvre est difficile. Là, on est dans un cas où le chef d'oeuvre qu'est l'original a déjà connu un remake qui se trouve aussi être un chef d'oeuvre, ce qui complique encore la tâche, et si passer derrière Clouzot et le Friedkin des 70's est un challenge dont il faut saluer l'audace, le résultat est globalement d'une grande médiocrité. Si l'on ne connaît aucun des deux précédents, ça peut passer. Mais si on les connaît, la comparaison est inévitable et très peu flatteuse pour cette nouvelle mouture.