Les remakes sont rarement à la hauteur de l’original, cela se vérifie malheureusement une nouvelle fois. Il manque déjà un aspect majeur du film de 1952, à savoir Yves Montand, Charles Vanel et Peter Van Eyck fuyaient un passé douloureux ou peu reluisant de façon quasi suicidaire, avec des personnages aux tempéraments en opposition, c’était une grande source de tension dans le film hormis la dangerosité de la cargaison. On ne retrouve à aucun moment cette dimension dans la version de 2024 où la psychologie des personnages est assez basique. Je n’aurai pas l’outrecuidance de comparer le jeu de Franck Gastambide et Alban Lenoir avec celui d’Yves Montand et Charles Vanel, ils ne sont pas catastrophiques mais ne jouent pas dans la même division. Si ce film avait été nommé autrement sans chercher de comparaison, il aurait pu passer pour ce qu’il est à savoir un honnête petit film d’action et la note globale serait probablement moins mauvaise. Mais le comparer au chef d’œuvre de Clouzot, non non et non.
Une daube infame !! Gastambide est d'une nullité extrême, une honte pour le cinéma (mais ça ne date pas d'aujourd'hui, il a tjs était naze, incroyable qu'il puisse encore tourner !)
Et oser comparer cette daube avec le grand film de 1953 d' Henri-Georges Clouzot est juste une insulte !!
Une petite pépite rendant un magnifique hommage au film de 1953 avec des acteurs grandioses tout particulièrement Anna Girardot qui y est exceptionnelle
Purée...c'est long, mal joué, des 9mm contre des 12.7... Les protagonistes avec des morts bidons... J'ai du m'arrêter au moins 10 fois... Et pendant la promo à la télé les acteurs avaient une prétention démesurée...
La promotion avait été discrète, au point de susciter l'interrogation. Il n'est d'ailleurs pas impossible que de nombreux abonnés Netflix découvrent l'existence de ce film le jour de sa sortie. Comme beaucoup d'autres, oui. À la différence près que ces autres ne portent pas le nom d'un classique absolu du cinéma français. Partant de là, ceux qui l'ont vu haussent les sourcils (Un remake ? Sérieux ?) et même ceux qui ne l'ont pas vu savent qu'ils ont déjà entendu ou lu au sujet d'un vieux long-métrage à la trame similaire. Le long-métrage de Henri-Georges Clouzot (1953) ou la géniale réinterprétation Sorcerer (1977) de William Friedkin, au choix. En 2024, la troisième version se pare de l'attelage Julien Leclercq/Franck Gastambide/Alban Lenoir. Objectifs : Action et testostérone. Ça vous change un film. Oh que oui.
Leclercq a trop de respect pour ses illustres prédécesseurs, par conséquent il n'essaiera pas de jouer les copistes. C'est tout à son honneur. À vrai dire, son projet est à l'avenant de cette collaboration Netflix/TF1 (la classe hein?) : 100 minutes qui s'oublieront en une poignée. Le réalisateur réussit haut la main ce challenge bas de gamme. Le concept de base (la traversée de quelques personnages dans des camions chargés de nitroglycérine) est là, mais tout cela serait un peu triste sans les stéréotypes et poncifs de l'actioner qui pète et qui tâche, n'est-ce pas ? Pas de panique, on les retrouve d'entrée de jeu avec une introduction qui se mélange les pinceaux entre les temporalités et les enjeux. Et pour couronner le tout, les personnages et leur caractérisation sont tout aussi ridicules. L'écriture des dialogues est une orfèvrerie dans le genre, quasiment aucun ne tombe juste. Les comédiens sont donc orientés vers le surjeu pour les transcender. Et ils y arrivent ! La performance de bovin au regard mort livrée par Franck Gastambide va carrément filer des sueurs froides à Vin Diesel. En tête-à-claques humaniste qui en a, Ana Girardot se gamelle sévèrement sur l'autel de la platitude. Sofiane Zermani essaie un peu d'exister au milieu de ce concours de mâchoires serrées et d'yeux qui plissent, mais rien à signaler à part son talent qui ploie. Seule victime à épargner, Alban Lenoir dont les tentatives d'humaniser son cliché sur pattes ne sont pas toutes vaines. L'action ? Triste à dire mais rien à retenir. Par contre, on peut beaucoup rigoler devant l'étalage d'idées sabotées et de séquences émotion aux effets surannés. Sinon, aucune n'offre la tension qu'on est en droit d'espérer vu le titre de la production. La mise en scène échoue à créer une tension palpable, à rendre les fusillades vives, parfois même à saisir l'espace (cf. la scène du sniper). Qui sait, sur beaucoup de malentendus et de mauvaises manipulations de télécommande, les spectateurs décideront d'ériger cette fausse bonne idée en vrai mauvais film et donc à réévaluer son potentiel nanardesque.
Voilà ce qui arrive quand on pense qu’il n’y a pas besoin de travailler la psychologie des personnages et que le bourrin fait l’histoire. Je vais pas parler de ceux qui pense être acteur parce qu’ils ont des followers faudrait remettre en question l’industrie du cinéma français
Quelle catastrophe ce film !!! l'écriture du film et ratée c'est plus une comédie tellement les acteurs jouent mal leur rôle pourtant j'aime bien Franck et Alban mais la non une honte de l'avoir nommé le film le salaire de la peur
Bref, mauvais de chez mauvais. Atrocement mou. Dialogue sans queue ni tête, on s’y perd à la longue et on s’ennuie.
Le casting est vraiment foiré, allez peut être Franck et Alban qui relève le niveau mais en ce qui concerne le reste, honnêtement c’est une catastrophe pour le cinéma français.
C'est une farce, une foire à la grimace de pseudo-males. Quand le ridicule ne tue pas, il prends votre pognon! C'est bien la seule qualité de ce réseau de comédiens/producteurs...
s'attaquer au chef d'oeuvre de Clouzot,il y en a malheureusement qui n'ont pas peur....des acteurs insipides,une pseudo intrigue ridicule,j'ai arrêté au bout de 5 minutes et c'était déjà trop!
Lorsqu'on réalise un remake d'un film culte de qualité, et que ce dernier a subi déjà un remake : "Sorcerer" - "Le convoi de la peur" par William Friedkin qui était de très bonne facture; on ne peut s'attendre qu'à un lourd échec si on n'a pas assez de compétence cinématographique. Ce film pue la qualité série B, et encore, à peu près celle du niveau du dernier Astérix. Rendez les sous !