Derniers Avis : Yannick - Page 6

On passe par plusieurs sentiments en regardant yannick, tout d'abord on est gêné par son intervention dans cette pièce de théâtre puis on se met à l'apprécier car au fond c'est un exclu au cœur tendre et qui a beaucoup d'intelligence et de repartie. Le sujet était casse gueule mais finalement il en ressort un film original. À voir.

Encore un film totalement lunaire de la part de Quentin Dupieux mais celui-ci tient la route jusqu'au bout. Le pitch est génial : un spectateur, peu convaincu par le mauvais vaudeville qui se joue devant lui, interrompt la pièce et prend la salle en otage. C'est fou, c'est surprenant, et aussi un peu trop court...

Pour moi , un mauvais scénario sans joie ni partage …inutile ! Il est fort triste de développer le thème de la prise d’otage sous forme de farce grotesque.
Cela laisse une goût amère de perte de temps et d’énergie. Dommage !

Véritable perte de temps! Voici un film qui saborde le rêve du spectacle. A éviter , aucun intérêt...!

Comment peut on donner un budget à ce réalisateur ?
Sur tous ces films, seul wrong cops est correct, le reste n’a aucun sens
Celui ci est dans la même veine avec un scénario tenant sur un post-it et dont le sujet est inintéressant.
Passez votre chemin

Si vous voulez débrancher votre cerveau et vous marrer pendant 1h ce film est pour vous ! Après faut aimer cet humour mais ça fonctionne hyper bien !

Grosse claque !!! Qu'elle maitrise !!! Le film est très bien construit, les acteurs sont hyper juste. La fin est ouf. J'ai passé un super moment !!!

Excellent, ça passe très vite, c’est original, acteurs excellents….un ovni qui fait plaisir!! Merci pour ce bon moment

Encore une réussite pour Dupieux ! On plonge au beau milieu d’une représentation théâtrale de la pièce « Le Cocu », un mauvais boulevard joué devant une petite salle à moitié vide. Un des spectateurs nommé Yannick se lève au milieu de la représentation et fait part de son mécontentement face à une pièce qui ne le diverti pas. Il prend alors les comédiens et le public en otage durant une soirée, armé d’un pistolet.
On en parle de plus en plus, le cinéma de Quentin Dupieux ne laisse pas indifférent et, autant le dire tout de suite, je fais partie de ceux qui aiment. « Yannick » représente bien son univers qui vagabonde entre l’absurde, la tension et l’émotion. Il bouleverse les codes et prend des risques tout le long en épurant le montage, insistant sur les silences, produisant un film d’à peine une heure et instaurant une atmosphère tendue en dehors des conventions et ça fait du bien ! Le film nous met, dès les premières minutes, dans une ambiance inquiétante et on a l’impression, du début jusqu’à la fin, de faire partie du public et d’être pris en otage face à un personnage aussi incertain que dangereux. Les acteurs sont tous très bons, mention spéciale pour Raphaël Quenard qui interprète un Yannick plus vrai que nature. Le film joue beaucoup avec son côté imprévisible et malaisant et on sent que « ça peut partir en sucette à n’importe quel moment cette histoire » comme le dit si bien Yannick. C’est véritable plaisir d’assister à cette séance troublante (au sens propre car un faux ticket pour la pièce est offert dans le DVD !) durant laquelle tout peut arriver et qui se termine par un Yannick d’une touchante puérilité. Toutefois, Dupieux ne signe pas ici son meilleur film. J’ai eu un peu de mal avec la fin qui s’achève brusquement, sans s’annoncer et sans s’expliquer. J’ai également trouvé dommage le manque de développement des personnages car, là où Yannick finit par nous émouvoir et où on découvre la vie des spectateurs, les trois comédiens restent un peu « en carafe » (à part peut-être Pio Marmaï qui a un accès à la folie plutôt bien trouvé) là où leurs interventions auraient pu rajouter un peu d’humour sans perdre de l’ambiance pesante. Toujours est-il que le tout reste très maîtrisé, avec une chouette illustration musicale et un scénario réussi.

Dommage que la fin sois bâclée mais sinon bon film assez court mais intense et de qualité. Scénario assez original au vue des autres film abordant une prise d’otage.

L'idée est bonne mais mal exploitée . Ce film court semble durer des heures. Et l'accent "kaïra" de Raphaël Quenard est assez pénible.

D'habitude je suis plutôt client du cinéma de Quentin Dupieux, mais pas cette fois. Cette mise en abîme loufoque et décalée m'a laissé de marbre.

Enfin Quentin Dupieux arrive à faire avancer et évoluer sa bonne idée de départ ! Les acteurs principaux sont tous géniaux.
Quelques longueurs tout de même mais merci j’ai passé un bon moment.

« Yannick » est un quasi « court métrage » d'une heure environ qui vaut vraiment le détour. Avec un scénario un peu loufoque et un humour typique à la Dupieux, le film propose des dialogues savoureux et une construction bien pensée, tout en offrant un message plus profond. L'histoire se déroule en huis clos lors d'une représentation théâtrale, où un spectateur mécontent interrompt les acteurs et réoriente leur prestation pour y trouver du plaisir. C'est très théâtral et cela apporte une dimension intéressante au film, notamment grâce aux interactions qui font penser au syndrome de Stockholm. Le film maintient un niveau d'attention intense avec ses surprises et son suspense. Les performances de Raphaël Quenard, Pio Marmaï, Blanche Gardin et les autres acteurs sont remarquables. Quentin Dupieux a réussi à créer un film qui est à la fois drôle, touchant et qui incite à une réflexion pertinente sur l'art, le divertissement et leur place dans nos vies. Souvent, un sentiment de malaise d’installe. C'est une expérience cinématographique à ne pas manquer, surtout si l'on apprécie l'humour décalé et les scénarios originaux. Le plan final m’apparait néanmoins inutile. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Quentin Dupieux nous plonge une nouvelle fois dans son univers WTF qu'il n'a de cesse de réinventer pour le plus grand plaisir des inconditionnels de son humour inimitable. Plus réaliste qu'à son habitude dans le scénario (n'a t'on pas tous eu envie au moins une fois de nous lever au milieu d'un film ou d'une pièce pour crier notre déception ?), il sait créer le suspens dans un huis clos improbable où Raphaël Quenard excelle aux côtés d'un Pio Marmaï et d'une Blanche Gardin impeccablement pathétiques. Un film encore plus court que les précédents (moins d'une heure si on retire les 7 bonnes minutes de génériques de début et de fin), mais un moment de cinéma singulier.