Un propos pas très abouti, on se demande où certains critiques vont chercher leurs analyses... C'est original, parfois touchant, on sourit sans rire vraiment.
Un ovni, mais un très bon moment de cinéma. Un film qui fait rire autant qu'il dérange. On ne sait pas trop quoi penser à la fin, et il est bien difficile de déchiffrer le message que le réalisateur a voulu transmettre. En même temps, c'est une satyre adroite.
Film sans intèret. Ne dure qu'une heure mais avec nombre de longueurs. Humour alors on peut toujours le chercher..... De plus pénible à suivre avec la voix de R. Quenard qui hurle la moitié du temps.
Comme toujours chez ce réalisateur, une petite impression d'inachevé. Pourtant, c'est sans doute l'un de ses meilleurs, car pour une fois l'absurdité de son cinéma fait écho directement à notre société (dans ces autres films aussi, mais de manière plus alambiquée). Et puis on rit, on rit vraiment. Le film est court, mais c'est une bonne durée - il aurait fallu une histoire plus solide pour durer plus longtemps.
Brillant, cet acteur a un talent incroyable, chaque nouveau film de Dupieux est toujours un événement et celui là est une franche réussite. Scénario vraiment original, le format court fonctionne toujours aussi bien. A voir!
Il y a quand même des relents inquiétants à associer la culture et la sortie d’un revolver, non ? C’est pourtant ce que fait sans barguigner Quentin Dupieux. Il faut dire que rien n’est impossible à partir du moment où le film pose que tout ici est odieux : la pièce de boulevard est bien sûr nulle, ses acteurs aussi (et veules, et lâches), lorsqu’un l’un d’entre eux s’empare de l’arme il devient carrément monstrueux, incitant Yannick à se mettre à quatre pattes pour « lécher la gerbe » comme une chien errant. Les personnages du public ne sont pas plus épargnés, entre l’érotomane démasqué, l’adolescent abruti de médicaments, le vieux bourgeois, le couple coincé… tout n'est que médiocrité. Et nous, spectateurs, nous trouvons placés en surplomb permanent, sans toutefois parvenir au sommet où trône sans partage le réalisateur-scénariste-monteur-cadreur, tirant toutes les ficelles de son petit théâtre tyrannique et sans issue. Et l’on se dit que, finalement, Quentin Dupieux, c’est Yannick, à nous avoir ainsi pris en otage dans une salle pendant une heure, sommés d’adhérer à ses blagues potaches (pas drôles) et à sa complaisance pour le sordide.
Yannick est déroutant car il prend les spectateurs et l'embarque dans cette histoire rocambolesque où le malaise flirte avec l'humour et où la fin nous étonne.
Ai vu "Yannick" le dernier film de Quentin Dupieux. Le réalisateur qui sort un nouveau film tous les ans, peut passer de l'excellent "Le Daim", "Mandibules" au dispensable "Fumer fait tousser", mais en tous les cas Dupieux propose un scénario original, loufoque, qui sort totalement des sentiers battus chaque fois. C'est un réalisateur qui prend des risque et qui a un univers unique. Son autre singularité est de faire des films très courts, un peu plus d'une heure en général. "Yannick" est incontestablement un grand film de Dupieux. Quentin Dupieux n'est pas un immense réalisateur au sens cinématographique mais il bouscule, interpelle, il gratte... c'est un peu le fils spirituel de Jean-Pierre Mocky. Lors d'une représentation théâtrale où la salle très peu remplie s'ennuie fermement devant une pièce de boulevard de piètre qualité et qui ne fait rire personne, Yannick, un des spectateurs se lève et interpelle les comédiens pour leur faire part de son avis très tranché. Dupieux brode pendant une heure sur la thématique de l'otage. Est-on otage lorsque l'on est un spectateur qui subit passivement dans son fauteuil ? Est-on otage dès que quelqu'un prend la parole fortement et impose son avis ? Est-on otage automatiquement dès que l'on est sous la menace d'un révolver ? Est-on otage de ses rêves blessés ? Est-on otage d'une société ? D'un état ? Le film discours aussi sur la condition vulnérable du comédien. La partition est folle, drôle et intelligente. Des situations foncièrement burlesques et des dialogues désopilants. La qualité du projet et de sa réalisation est la conséquence aussi de l'interprétation fabuleuse, totalement décalée, pince sans-rire de Raphael Quenard dont le jeu original et la personnalité sont uniques dans le paysage du cinéma français. C'est un immense comédien que nous avons déjà vu dans des seconds rôles et c'est un immense bonheur de le voir dans cet univers Dupuiesque qui lui va si bien. Pio Marmaï est excellent comme très souvent, Blanche Gardin un peu maladroite et pas toujours crédible bizarrement. Une bouffée d'air frais qui nous enjoint à prendre la parole, être critique... sans en ignorer les conséquences. Un film drôle presque philosophique, en tous les cas qui pose des questions.
Bonne cuvée Dupieux, moins délirant que "Fumer fait tousser" et plus profond sur la description sociale, très bons acteurs dans ce huis clos, Pio Marmaï excellent et Raphaël Quenard parfait dans le rôle.
Une bonne idée , un bon démarrage et puis patatra... on s'ennuie , ça tourne en rond , un p'tit côté final " Tout ça pour ça " une blanche sous sous exploitée , un quenard sur sur exploité ( Dieu que c'est bavard ) et finalement un film ultra court qui paraît .... bien long.
J'hésité pour aller voir ce film peur d'être déçu et bas non pas du tout très bonne surprise woah quel prestation de l'acteur raphael quenard je le connaissais pas les autres acteurs aussi joues très bien à chaque fois je disais il faut que j'y aille au théâtre car je n'ai jamais été mais la woah ils m'ont vraiment donner envie d'y aller c'est pour ça que je mets les cinq étoiles je vous conseille d'y aller.
L'idée est bonne, et tellement invraisemblable qu'on ne pense à rien d'autre. C'est toujours ça de gagné. Pour le reste, ça se traîne. Je suis pourtant du genre bon public, mais je n'ai ri qu'une fois. J'aurais pu m'en passer.
Théâtre dans le théâtre, ce film propose une courte mais remarquable mise en abyme plus que réjouissante, désopilante souvent, assez décalée certes, et même attendrissante parfois, sur la culture, le public, les acteurs, et oserait-on- le dire sur "la conscience" de classe, la bien pensance et le mépris de classe justement, la condescendance bourgeoise et le parisianisme. Dans un jeu de miroir inversé, on ne peut qu'approuver au final le culot naïf et dérangé de ce spectateur pas banal, qui sort de l'anonymat, sa candeur et sa pseudo démence à la fois délirante, mais rationnelle après tout, ses arguments ne font-ils pas mouche? Son intérêt des autres le rendrait presque sympathique s'il ne brandissait une arme... Les acteurs, dont au départ on partage l'incompréhension et le bon droit, tombent le masque soudain devant cette démonstration saugrenue, cet implacable engrenage. Le public change de camp. C'est proprement jouissif. La fin brutalise ce moment en suspens, le recours à la force, la répression ne seraient donc que la seule réponse de la société à certaines interrogations?