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Eric MarceL
70 abonnés
117 critiques
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2,0
Publiée le 2 décembre 2023
Je n'aime pas les radins. Et ce Quentin Dupieux est un gros économe. 1h5 (une moyenne par film our ce monsieur), avec un point de départ loufoque, qu'il a du avoir en sortant du théatre (pendant une piece chiante il a du se dire : tiens, et si un spectateur en colère se levait et disait qu'il s'emmerdait ?, après... voilà Yannick. De ce point de départ tiré au max, il cré quelques rebondissements, et pour la fin..bah tu te débrouiles, toi spectateur à imaginer le reste. Bref, cet auteur réal est à la mode car différent des autres (tout vu de lui car je me fies à la critique...mais généralement non, ce mécanisme à l'économie m'ennuie profondément et quitte à aller au ciné autant aller au spectacle. SInon Queunard est vraiment excellent une nouvelle fois et Marmaï en colèrique déprimé est aussi au top... Sinon, je sui sloin de crier au chef do'uvre (en tous les cas les 3,9 sur allociné)
« Yannick », c’est l’histoire d’un gars ordinaire vivant en banlieue et exerçant un emploi peu intéressant se retrouvant au théâtre et qui décide d’intervenir lors d’une pièce de théâtre car il s’ennuie royalement ! De ce pitch de départ plutôt attractif, Quentin Dupieux va nous faire un drame social sur la solitude partagée par beaucoup, tout comme il porte un regard peu optimiste sur l’état général du pays. Si le réalisateur laisse tomber le côté absurde de ses scenarii habituels c’est pour mieux nous surprendre par ce métrage (à la limite du court car il ne dépasse pas les 1h06 !) qui ressemble plus à un discours politique et porté par de superbes acteurs (Raphaël Quenard et Pio Marmaï en tête) et de très bons dialogues. Dommage alors que la fin semble un peu bâclée car jusque-là, ça frisait le film culte !
Quentin Dupieux prouve encore une fois qu'il est beaucoup trop fort pour tout ce monde. J'ai rigolé à VOIX HAUTE, PLUSIEURS FOIS qui plus est et SINCEREMENT !!! Franchement ça fait du bien d'avoir des comédies drôles et innovantes dans le paysage filmographique français.
Porté par un extraordinaire Raphaël Quenard, qui peut compter sur les prestations des non moins géniaux Pio Marmaï, Blanche Gardin et Sébastien Chassagne, ce film court (1h10) est un délice de chaque seconde. Cette histoire d’un spectateur d’un vaudeville médiocre qui prend les comédiens en otage car considérant la pièce trop mauvaise est une délicieuse réflexion sur la place de l’acteur et du spectateur, de la position de dominant et de dominé, et des rôles qui nous sont assignés dans notre vie quotidienne. À la fois drôle et dérangeante, la dernière satire de Quentin Dupieux fait sans aucun doute partie des œuvres les plus inspirées du réalisateur.
Pas toujours très fan des films de Quentin Dupieux, mais celui ci m'a complètement emporté et c'est tellement drôle ! Grosse mention pour Raphaël Quenard que j'ai découvert dans Chien de la casse et qui offre une prestation très singulière dans le rôle de Yannick.
"Yannick", le dernier opus de Quentin Dupieux, est un mélange audacieux de comédie noire et de drame qui oscille entre le réalisme grinçant et l'absurde poétique. Porté par une distribution solide, le film séduit par son originalité et sa mise en scène inventive, même si parfois l'histoire semble manquer d'un fil conducteur plus ferme.
Raphaël Quenard, dans le rôle de Yannick, offre une prestation qui oscille entre fragilité et détermination, capturant l'essence d'un homme poussé à bout par le désir de signification dans sa vie. Blanche Gardin et Pio Marmaï, incarnant des acteurs pris en otage par la rébellion d'un spectateur, fournissent des performances qui jouent habilement sur la corde de l'humour décalé propre à Dupieux.
Le film excelle dans sa capacité à transformer le théâtre en un terrain de jeu où les conventions sont renversées et où le public est invité à remettre en question ses attentes. La manière dont Dupieux dépeint la spontanéité créative et les frustrations du processus artistique est à la fois amusante et pénétrante, évoquant une vérité plus large sur le désir universel de connexion et d'expression.
La réalisation de Dupieux est caractéristique de son style : une esthétique sobre qui laisse la place à des dialogues ciselés et à des situations surréalistes. L’utilisation de la musique, principalement celle de Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou, enrichit le ton onirique et parfois mélancolique de l’œuvre. Cependant, le récit, compact et par moments décousu, peut parfois perdre le spectateur dans ses méandres.
En termes de succès commercial, "Yannick" réalise un bon parcours en salles, preuve de la capacité de Dupieux à attirer et à fidéliser un public avide de ses contes contemporains. C'est une performance remarquable pour un film qui dévie avec assurance des sentiers battus du cinéma français.
Pour conclure, "Yannick" est un film qui réussit à allier comédie et drame avec une certaine grâce. C'est une ode au pouvoir de l'imagination contre la banalité de la vie quotidienne, où même une pièce de théâtre mal jugée peut devenir le catalyseur d'une aventure inattendue et profondément humaine. Malgré ses imperfections narratives, le film reste une œuvre qui mérite d'être vue pour son audace et sa capacité à captiver et à amuser son public.
j'y suis allée à reculons et j'ai beaucoup aimé...j'ai ri à en pleurer : du comique de situation et de la vulnérabilité (voir même lâcheté) que chaque être humain peut avoir. Raphaël Quenart est excellent. et...un film qui ne dure pas 3h. Ma plus belle surprise de l'été 2023.
Comme quoi, on n’a pas forcément besoin d’un gros budget, ni de faire un film de 2h, pour faire passer un super moment! Simple et efficace, ce film met en scène une pièce de théâtre comme si on y était. Le choix des acteurs est excellent et Raphaël Quenard particulièrement en verve dans son rôle. Il arrive à nous émouvoir et nous toucher.
L'essentiel de ce film est dit dans sa bande-annonce. Guère de surprise quand on découvre la première heure. C'est une petite chose sans prétention. Une déclinaison illustrée de "La Distinction" de Bourdieu. ça mérite sans doute son succès car cela fonctionne bien. spoiler: Et la fin suggère efficacement que nos sociétés d'ordre ne supportent pas une poétique individuelle et absurde.
Très bon film ! Excellemment bien joué par Raphaël Quenard, Pio Marmaï et Blanche Gardin. Touchant, sensible, drôle et délicat. Certaines longueurs liées au style de Quentin Dupieux, mais jamais trop longues (surtout au vu de la durée du film -1h07). Je conseille vivement, de préférence dans une salle de cinéma (pour mieux s'immerger dans le film, au vu du script).
Alors, autant le dire clairement, pour profiter de "Yannick", il vaut mieux être sensible à un humour décalé, absurde et à un scénario que l’on résumerait en une phrase, structuré de plusieurs situations toutes plus loufoques que les autres. Dans ce huis clos de Quentin Dupieux, dont la courte durée est l’une de ses principales forces (1h07), Yannick incarne ce personnage perdu dans une classe sociale qui ne lui correspond pas, mais dont la passion pour “l’art” est pourtant similaire. Conscient qu’il lui est quasi impossible de s’essayer à l’exercice de façon conventionnelle, il va alors faire a sa manière spoiler: (en prenant en otage le public et les acteurs et en les faisant jouer SA création). Souvent psychopathe, parfois humain, Yannick parvient cependant à mettre dans sa poche le spectateur (que ce soient ceux du film, ou nous-même), qui va alors se demander qui est le véritable fou dans l'histoire spoiler: (Paul Rivière joué par Pio Marmaï). Raphaël Quenard, qui interprète Yannick, fait clairement tout le film en crevant l’écran avec un rôle qui semble lui avoir été destiné tant il lui paraît naturel. Tous les comiques sont présents et efficaces, que ce soit de situation, de mots ou de répétition. Les autres acteurs sont au rendez-vous, même si le personnage de Paul Rivière (interprété par Pio Marmaï que j’apprécie) est selon moi un poil moins cohérent bien que la situation le demande.
En résumé, Yannick, c’est 1h07 de rire et de plaisir, plongé dans une pièce qui semble tourner à la catastrophe, mais où l’émotion et le côté plus profond du réalisateur se manifeste au fur et à mesure.