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Votre avis sur Yannick ?
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au vu des critiques élogieuses, je suis allé voir ce film, imaginant rire pendant 1 heures, sachant que je suis très "bon public". En fait je me suis ennuyé, n'ai pas ri une seule fois, et j'ai même été dérangé par certains dialogues quelque peu vulgaires. Personne n'a ri dans la salle. Ce film n'est sans doute pas destiné à ma génération (60 ans) mais à un public plus jeune.
selenie
Au départ, on s'aperçoit surtout que les bandes-annonces sont en fait tirées entièrement du début du film, en résumé on a déjà vu les 10 bonnes premières minutes. Les dialogues sont savoureux créant des décalages entre les limites de Yannick avec le contexte artistique dans lequel il se trouve. Les gags fonctionnent bien car les différences "culturelles" ou "intellectuelles" de Yannick creusent un fossé presque moqueur, un point sur lequel le réalisateur-scénariste joue d'ailleurs les funambules. Mais son innocence compense cet aspect jusqu'à cette fin d'une simplicité absolue où tout le monde comprend la morale de la pièce ou plutôt le message de Yannick avec les yeux expressif de Quentin Quenard en prime. L'acteur porte le film, tandis que le trio joue à la perfection leur partition même si on remarque trop de traitement différent entre eux, Marmaï qui monopolise un face à face avec Yannick, Gardin essentiellement présente dans la première partie et Chassagne sous exploité voir même un peu effacé. Une comédie sans doute plus classique pour Dupieux, mais très légèrement mais ça reste d'une fine intelligence derrière un semblant de gros sabots, parfois irritant mais souvent savoureux. Un bon moment.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Je n’ai rien lu à propos de ce film avant de le regarder et j’ai bien fait.
L’effet de surprise est donc entier où l’entrée en matière est de façon surprenante une pièce de théâtre très vite sabotée par Yannick, le cheveu dans la soupe ou le caillou dans la chaussure de toute cette histoire. Quelques échanges verbaux, et puis ça prend des tournures inattendues pour corser l’histoire.
Yannick est un personnage complexe et il y aurait beaucoup à dire sur sa grande sensibilité ou tout à l’opposé, sa capacité à engendrer la violence. C’est un personnage à découvrir dans le film jusqu’à la fin qui laisse, elle aussi, imaginer une conclusion dramatique ou conciliante.
1h04 est parfait pour ne pas sombrer dans d’inévitables longueurs. C’est un OVNI dans le monde du cinéma français. Je recommande vivement de tester cette expérience qui ne devrait pas décevoir.
L’effet de surprise est donc entier où l’entrée en matière est de façon surprenante une pièce de théâtre très vite sabotée par Yannick, le cheveu dans la soupe ou le caillou dans la chaussure de toute cette histoire. Quelques échanges verbaux, et puis ça prend des tournures inattendues pour corser l’histoire.
Yannick est un personnage complexe et il y aurait beaucoup à dire sur sa grande sensibilité ou tout à l’opposé, sa capacité à engendrer la violence. C’est un personnage à découvrir dans le film jusqu’à la fin qui laisse, elle aussi, imaginer une conclusion dramatique ou conciliante.
1h04 est parfait pour ne pas sombrer dans d’inévitables longueurs. C’est un OVNI dans le monde du cinéma français. Je recommande vivement de tester cette expérience qui ne devrait pas décevoir.
C'est un "petit" film qui dure à peine 1h07, mais cette histoire en huit-clos est bien trouvée et bien écrite, notamment dans les dialogues. C'est une réussite. Sur fond de drame, le film nous fait rire, sans en faire trop, juste ce qu'il faut.
Les acteurs se démènent pour faire une improvisation sur rien ! Il est dommage de ne pas avoir utiliser les compétences de ces acteurs du fait de l'absence d'un scénario construit. En ayant voulu faire un film gastro déstructuré, on aboutit sur une daube : c'est moi Yannick !
Comme d’habitude, Quentin Dupieux propose une comédie décalée, espiègle et surtout pertinente, qui offre un regard intelligent sur l’art, son rapport avec le public et sur les différences sociales et contemporaines des membres de ce dernier. Drôle mais aussi poignant.
Un bon Dupieux. Désarçonnant et amusant, tout en étant d’une noirceur qui a quelques affinités avec celle du Daim. C’est globalement bien écrit et mieux tenu que certaines réalisations précédentes du cinéaste (Au poste, Mandibules, Incroyable mais vrai…). C’est toujours aussi court en durée, mais l’auteur va au bout de son idée de départ (une action transgressive dans une salle de théâtre), sans s’essouffler ni bâcler. Il surprend (comme souvent, assez génialement) avec ce postulat de base, mais aussi avec le développement, sur le fond comme sur la forme : moins conceptuels, moins surréalistes, plus incarnés, plus ancrés dans notre temps. Un renouvellement de palette bienvenu dans une filmographie abondante. Dupieux va chercher une fibre humaine comme il ne l’avait jamais fait, en caractérisant un personnage d’adulte-grand-enfant, sans limite, naïvement en quête de mieux-être et d’amour, et en explorant de manière réussie le registre de la maladresse (qu’elle soit drôle, inquiétante ou touchante). Il caractérise également, à travers ce personnage, la figure du spectateur lambda, rarement évoquée au cinéma. On peut songer à La Rose pourpre du Caire, de Woody Allen. Le réalisateur français aborde cette figure à sa façon, en faisant passer, succinctement mais intelligemment, quelques idées sur le rapport à l’art et au spectacle, sur la considération portée au public… Ce personnage trouve une sacrée incarnation en Raphaël Quenard, qui marque par le trouble et l’émotion qu’il génère. Le reste du casting principal – Pio Marmaï, Blanche Gardin, Sébastien Chassagne – est aussi de qualité.
Raphaël Quenard mène brillamment le bal dans ce film qui ne s’écarte jamais de son objectif. A travers cette prise d’otages d’un peu plus d’heure, Quentin Dupieux nous met face à notre perception de l’art et de la culture. C’est bien fait, minimaliste, plus abordable que la plupart de ses autres réalisations et surtout plus profond que cela en a l’air de prime abord.
1ere qualité: le film n'est pas long...: face aux films désormais interminables, français ou étrangers, où on a l'impression que les cinéastes se croient obligés de nous fournir les rushes avant montage, c'est une qualité qui s'apprécie vraiment
2eme qualité: le happening de cette pièce de théâtre filmé lui donne une certaine fraîcheur : on aimerait que dans la vraie vie, les gens réagissent comme ce Yannick qui, avec courage, dit tout haut ce que les gens pensent et n'osent pas dire. Mais un tel cran n'est pas la chose la mieux partagée au monde, par faiblesse, par peur ou par lâcheté
3eme qualité: la résignation de la majorité des spectateurs montre combien il est relativement facile de maîtriser un groupe d'individus au moyen d'une arme à feu
4eme qualité : lorsque la menace change de camp en passant du terroriste à la victime, la la mort de l'autre, réelle ou virtuelle, est tout autant désirée
Cependant, ce film nous met mal à l'aise à de nombreux moments, en particulier lorsque les personnages montrent un visage haineux
Très instructive sur la nature profonde de l'être humain, une telle pièce de théâtre filmée devrait figurer, comme illustration, dans le programme des écoles de psychologie
2eme qualité: le happening de cette pièce de théâtre filmé lui donne une certaine fraîcheur : on aimerait que dans la vraie vie, les gens réagissent comme ce Yannick qui, avec courage, dit tout haut ce que les gens pensent et n'osent pas dire. Mais un tel cran n'est pas la chose la mieux partagée au monde, par faiblesse, par peur ou par lâcheté
3eme qualité: la résignation de la majorité des spectateurs montre combien il est relativement facile de maîtriser un groupe d'individus au moyen d'une arme à feu
4eme qualité : lorsque la menace change de camp en passant du terroriste à la victime, la la mort de l'autre, réelle ou virtuelle, est tout autant désirée
Cependant, ce film nous met mal à l'aise à de nombreux moments, en particulier lorsque les personnages montrent un visage haineux
Très instructive sur la nature profonde de l'être humain, une telle pièce de théâtre filmée devrait figurer, comme illustration, dans le programme des écoles de psychologie
Pitch : Le si singulier Yannick prend en otage une pièce de théâtre ringarde.
Par la même occasion Dupieux nous prend en otage pour nous faire comprendre que l'art, finalement subjectif, est surtout simple. Tout comme Yannick chaque spectateur souhaite passer un bon moment que ça soit au théâtre ou au cinéma. Pari réussi pour Dupieux qui, encore une fois, sort un film OVNI mais finement travaillé !
Par la même occasion Dupieux nous prend en otage pour nous faire comprendre que l'art, finalement subjectif, est surtout simple. Tout comme Yannick chaque spectateur souhaite passer un bon moment que ça soit au théâtre ou au cinéma. Pari réussi pour Dupieux qui, encore une fois, sort un film OVNI mais finement travaillé !
Un film moins étrange que d'autres dans la filmographie de Dupieux que je dois étoffer en tant que spectateur.
Le film Yannick est accessible ! Je pense à " Fumer fait tousser " ! (voir ma critique précédante ;).
" Yannick " n'est pas si loin de nous-même. C'est pour moi un film politique au sens social du terme. Au sens culturel aussi.
Il y a peu à dire sans spoiler. Beaucoup à dire quand on l'a vu en entier.
Dupieux n'est pas que farfelu, ce qu'on peut lire de lui ici ou là.
Il s'entoure de très bon acteurs avec une belle direction artistique. Pio Marmaï campe son personnage, Blanche Gardin également, les seconds rôles voire même les simples figurants de ce huit clos sont crédibles. On se sent avec eux. Bizarrement.
Et que dire de Raphaël Quenard ?! Il joue ce " Yannick" de façon remarquable. Jouer un personnage aussi bizarre que commun. Aussi perché que normal. Ça aurait pu ne pas tenir plus de 10 minutes avec un autre acteur !
Ce Raphaël Quenard apporte un jeu très subtil pour rendre ce film très pertinant, très très actuel...
Désormais hâte d'écouter les interviews du réalisateur et des acteurs.
Le film Yannick est accessible ! Je pense à " Fumer fait tousser " ! (voir ma critique précédante ;).
" Yannick " n'est pas si loin de nous-même. C'est pour moi un film politique au sens social du terme. Au sens culturel aussi.
Il y a peu à dire sans spoiler. Beaucoup à dire quand on l'a vu en entier.
Dupieux n'est pas que farfelu, ce qu'on peut lire de lui ici ou là.
Il s'entoure de très bon acteurs avec une belle direction artistique. Pio Marmaï campe son personnage, Blanche Gardin également, les seconds rôles voire même les simples figurants de ce huit clos sont crédibles. On se sent avec eux. Bizarrement.
Et que dire de Raphaël Quenard ?! Il joue ce " Yannick" de façon remarquable. Jouer un personnage aussi bizarre que commun. Aussi perché que normal. Ça aurait pu ne pas tenir plus de 10 minutes avec un autre acteur !
Ce Raphaël Quenard apporte un jeu très subtil pour rendre ce film très pertinant, très très actuel...
Désormais hâte d'écouter les interviews du réalisateur et des acteurs.
En quelque sorte une réussite : le film parvient à être aussi moche que la pièce de boulevard interrompue. Bel effort de Pio Marmai pour essayer de sauver quelque chose de cette épreuve.
Complètement nul ! Je comprends pas comment ce film a eu autant de bonnes commentaires ? C'est même pas drôle. J'adore les acteurs mais il y a rien à voir vraiment. Dommage..
Quentin Dupieux est le spécialiste des films barrés qui peut décontenancer certains spectateurs par leurs aspects absurdes. Yannick est peut-être son œuvre cinématographique la plus accessible car, si elle contient toujours l’humour particulier du cinéaste (qui est à la fois réalisateur, scénariste, directeur de la photographie, monteur et coproducteur), elle présente des situations crédibles même si elles pourraient sembler un peu extrêmes (mais la réalité est parfois tellement étonnante que l’on ne sait jamais). Ce long-métrage très court (1h07 générique compris) exorcise la crainte de chaque spectateur à savoir le risque de s’ennuyer devant un spectacle en présentant une histoire qui pourrait rapidement basculer dans le drame (pour une fois, on peut s’attacher aux personnages) et qui reste constamment amusant grâce aux dialogues et au sens du rythme de Dupieux mais aussi au talent de son quatuor de comédiens (Raphaël Quenard, Pio Marmaï, Blanche Gardin et Sébastien Chassagne). Ainsi, si Yannick ne possède pas une grammaire cinématographique particulièrement innovante, il possède l’humour typique de Dupieux associé à une histoire plus ou moins crédible et est un moment très divertissant qui pourra même plaire aux non-adeptes de l’univers du cinéaste.
Une pure merveille, bravo M. Dupieux! Scénario original pour attirer l'attention sur le monde fermé du spectacle et fustiger une société du "je". Au travers du regard d'un laissé pour compte... 1h07 de jubilation
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