Un peu long au début. Le travail de création aurait pu être plus montré mais les images sont très belles et retrouver les œuvres vues dans des expositions fut un grand plaisir. L homme est passionnant.
Dommage que le personnage de Anselm ne soit plus plus illuminé. On connaît son art mais ce film n'apporte peu d'information sur l'artiste. Triste car j'anticipais ce film.
J'aime beaucoup Wim Wenders, sa pensée, son type de cinéma qui n'est pas fait en premier lieu pour plaire mais plus comme une œuvre d'art. Ce film m'a changé du cinéma de divertissement qu'on a l'habitude de voir mais ça ne fait pas de loin de lui un de mes films préférés. Ce qui m'a principalement déçu c’est comment le rythme est géré c’est pourquoi le film m'a paru très long. Je ne recommanderais pas ce film malheureusement parce que en plus du sujet, les plans n'avaient rien d'incroyable . Peut-être au début dans le jardin à Barjac avec les robes c’est le seul moment où la 3D était utile mais pas nécessaire, le reste du temps je n'ai pas compris l'usage de la 3D. Pour finir j'aimerais rectifier quelque chose : est-ce un documentaire ? Parce que Wim Wenders a dit dans sa masterclass au forum des images que pour lui un documentaire n'était pas préparé, n'avait pas de mise en scène. A moins que sa vision ait changée quel est le genre du film ?
Totalement bouleversant…. de visions du monde… de grandeurs qui nous dépassent… de poésie, de questions et de sens et j’en passe. Le réalisateur en écho avec son protagoniste…. en en reste… bouche bée…
Tout en pudeur et en simplicité, le film de Wim Wenders laisse un doux sentiment poétique qui retrace anachroniquement le travail de cet artiste du temps. On visite le film comme une exposition. Performance de l’artiste à l’œuvre, contemplation et mouvement à rythme humain. Les amateurs de Terrence Malick seront sûrement comblés de la sublimation par l’image de ce qui mérite d’être vu et vécu à l’œil et la présence. Il n’est pas question de discours pompeux ni d’auto-glorification, justification de « sûr-sens » de ceux qui s’intéressent à Kiefier. Belle réussite, un courant d’air dans le cinéma documentaire qui évite les « mysthifications » tels que l’on aurait usage de voir bon gré mal gré sur Arte actuellement (Nicolas de Staël).