Alors que Aya Dhaoui en est arrivée à ne plus supporter la vie qu’elle mène, un évènement dramatique inattendu va l’amener à tenter l’expérience de commencer une nouvelle vie. La vie que mène cette jeune tunisienne de la région de Tozeur, c’est de vivre chez ses parents qui lui ont fait arrêter les études qu’elle rêvait d’entreprendre, c’est de payer grâce à son travail le loyer et les factures de la famille depuis qu’elle a eu 14 ans et d’entendre ses parents revenir sans cesse à la charge pour qu’elle épouse un homme plus âgé qu’elle et financièrement bien pourvu. La vie qu’elle mène, c’est aussi de travailler dans un hôtel luxueux de la région où elle est devenue la maîtresse de Youssef, le directeur, un homme qui n’arrête pas de lui promettre qu’il va quitter son épouse et la faire venir à Tunis, mais qui repousse sans cesse l’échéance, à coup de « Donne moi encore 2 ans, ça passe vite ! ». Alors que, en désespoir de cause, elle est sur le point de reconstruire son hymen, le bus qui transporte les employé(e)s de l’hôtel verse dans un ravin juste après qu’une passagère supplémentaire ait été autorisée à faire le trajet. S’étant extirpée du bus juste avant qu’il n’explose, Aya a vu et entendu de loin, à l’abri des regards, l’annonce de sa propre mort : les corps sont calcinés et, avec cette passagère supplémentaire, le compte est bon ! Une décision rapide s’impose : Aya fait le choix d’embrasser une nouvelle vie sous le nom qui lui est passé par la tête, Amira Ben Arfa. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-aicha/