Film relatant la misère sociale au 21e siècle en mêlant l’individualisme, l’égocentrisme et les impacts du numérique. Vu au pathé pour le festival de Cannes.
Beau portrait d’une jeune fille en quête de célébrité par la télé-réalité et de likes dans les réseaux sociaux. Avec un regard bienveillant sur son personnage, la trame damaturgique progresse peu et peine à trouver sa voie et son dénouement
Vulgaire, maladroit et sans propos, ce film n'a pas sa place au festival de cannes. On sort de la séance comme on est entré, ce film n'a aucun but, aucune direction et chaque moment scénaristique est désolant d'inutilité...
Sacré film ! Pour un premier c’est une réussite de la part Agathe Riedinger, le rôle de Liane est interprété avec un talent fou et les rêves d’une certaine jeunesse parfaitement décrits. Un film qui fera date.
Liane est une jeune femme qui a l'ambition de devenir quelqu'un, sans malheureusement avoir le bagage ou la formation d'espérer quoi que ce soit de son futur qui colle avec ses envies. Vivant chez sa mère avec sa petite sœur, elle est soudain contactée pour participer à une téléréalité. Soudain, le monde s'ouvre et elle commence à espérer de tout cœur être prise. Néanmoins, l'appel de confirmation tarde à arriver pendant que sa vie se délite. En salle le 9 octobre.
spoiler: "Diamant brut" s'intéresse non pas comme je le pensais à la lecture du synopsis à une star de téléréalité mais à une jeune femme à la croisée des chemins. Liane a la particularité d'être en permanence mise en face de choix de vie. Elle est entourée par tous les types d'avenirs possibles pour quelqu'un de son milieu, de sa formation et de son physique. Elle peut devenir mère de famille, ou avoir un travail respectable sans ambition, ou se faire entretenir, rien qui ne la tente. La téléréalité est présentée ici comme une issue enviable dans un monde d'impasses. J'ai aimé la tendresse accordée au personnage de Liane, tempétueuse et bousculée mais jamais jugée par sa réalisatrice.
Premier film de la Compétition cannoise mais également premier long-métrage de sa réalisatrice, Diamant Brut semble un héritier du cinéma de Sean Baker (Tangerine) ou Andrea Arnold (Fish Tank), mettant en avant une jeune femme aspirant à devenir une star de TV-réalité.
Et c'est dans la manière d'aborder son sujet sans pathos, sans fard et sans glamour que Diamant Brut arrive à pallier aux faiblesses dramaturgiques d'un récit perdant un peu de vue son objectif dramaturgique à mi-parcours.
Passée une romance sans emphase émotionnelle (mais néanmoins cohérente avec ce qu'elle raconte vis-à-vis du tiraillement ressenti par sa protagoniste), la mise en scène tantôt poétique tantôt âpre de Riedinger transmet ce qu'il faut, tel un miroir non-déformant d'une jeunesse en quête identitaire constamment baignée dans un culte des apparences. De plus la jeune Malou Khebizi porte tout le film sur ses épaules.