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domit64
50 abonnés
281 critiques
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3,0
Publiée le 12 décembre 2023
Assez déçue par ce film très très long. La vie semble pouvoir être belle malgré un quotidien routinier et métier peu considéré... l'émotion ne passe pas, je suis restée insensible au personnage qui jour pourtant très bien. La BO est, elle, excellente.
Malgré des longueurs, ce film, lumineux, s'avère posséder une réelle force philosophique prônant le plaisir de la simplicité et critiquant superflu. À travers un excellent Yakusho, qui malgré ses dialogues rares, arrive à transmettre au spectateur son message de légèreté avec comme principale arme des rires et rictus. Une oeuvre utile, oxygénante et qui sort du lot vu le contexte de la société actuelle.
De Wim Wenders (2023) Tout d'abord, un sentiment indissociable du grand réalisateur qu'est Win Wenders est l'amour des gens, l'empathie qu'il a sur le genre humain. Son nouvel opus déborde de cet amour des gens simples , de la vie tout simplement. Autre point très positif du film est la description et l'immersion de la vie et la culture japonaise. Un mot fait la différence de ce que l'occident cache les lieux appelés ''toilettes'' alors qu'au japon, ces lieux sont appelés ''lieux d'aisance''. Même si un peu lent (peut être) Il y a beaucoup de douceur , de légèreté et d'élégance à décrire le quotidien d'un laveur de lieux d'aisance. Lieux d'une propreté sans pareille. Dans le rôle de Hirayama, Koji Yakusho est très communicatif.
Egal à lui même, Win Wenders fait encore dans l'oeuvre contemplative avec "Perfect Days", un film empli de nostalgie des années 70 avec sa musique Rock et ses vieilles cassettes audio. Hirayama le personnage que l'on suit est presque mutique et s'exécute avec soin au lavage des toilettes publiques de Tokyo, sa vie est millimétrée, redondante. Malgré tout, l'existence de ce japonais apparaît comme une ode à la simplicité de la vie, il suffit d'être curieux et d'apprécier ce qui nous entoure (musique, littérature, nature). Un joli film qui peut tout de même être ennuyeux, certaines scènes se répètent et nous lassent.
un film sur l errance signé wim wenders comme au bon vieux temps. si on retrouve une bande son nostalgique, si les images sont léchées, si l acteur principal est attachant, on ne peux que ressentir un certain ennui , certes respectueux. a ce jeu l élève jarmush avait dépassé son maître avec le très beau Patersen , il y a quelques années sur un hymne au quotidien et à la rêverie.
Porté par un Koji Yakusho bouleversant, Perfect Days nous offre une parenthèse dans la vie simple d'un homme simple dont on saura peu de choses, laissant place à notre imagination. La mise en scène et la construction des cadre sont prodigieuses et ajoutent à la poésie du film. Mais la répétitivité des séquences et la longueur de l'œuvre plombent totalement le dispositif. De plus, le message délivré par Wim Wenders semble flou, que ce soit sur le monde du travail ou sur la société japonaise.
Il y dans ce film la lenteur habituelle de Wenders qui peut par moment confiner à l’ennui. C’est un beau portrait d’un homme qui à visiblement traversé des épreuves et s’est organisé une vie simple et très ritualisée. J’ai regretté qu’on n’en sache pas plus. Le positif est que l’on s’attache au moment en observant le visage de l’homme notamment. Le négatif est qu’on frôle parfois le cliché. L’acteur principal contribue au plaisir de suivre le quotidien se son personnage.
un film ovni, à mi chemin entre Gerry de Gus Van Sant et Lost In translation. Il est beau, il est merveilleusement interprété et il ne peut laisser personne indifférent. Mais je comprends qu'on déteste car on marche sur un fil : un film quasi muet sur un nettoyeur de chiottes à Tokyo qui ne vit pas d'aventure particulière, sinon la vie elle même et l'expérience de la beauté.
Un film où rien ne se passe, un homme simple, une vie simple et bien rythmée... On contemple avec cet homme ce qui est une vie... Simple... Que visiblement on devine qu' il a juste choisit de vivre.Chacun y mettra un peu le sens qu'il veut, ce minimalisme, et cette contemplation sont de façon surprenante... Bien filmés...komorebi... Le châtiment de l'ombre et de la lumière des feuilles qui n'existe que dans le moment... Surprenant ce film...
Certes Wenders arrive à donner une dimension poétique à la vie banale d'un homme declassé. Quelques événements viennent en briser la monotonie, et aussi celle du film. Mais les deux heures passent lentement et on se prend à ressentir un certain ennui.
Un très beau geste artistique, indéniablement, mais auquel je n'ai pas été particulièrement sensible, pour les raisons suivantes.
- En se cherchant entre le ton poétique qu'il souhaite se donner et l'approche quasi documentaire pour témoigner du quotidien de cet homme, le film ne propose pas une image particulièrement esthétique : la caméra n'est jamais stable, le grain est marqué pour renforcer l'aspect naturaliste et les couleurs sont peu travaillées. Le rythme étant assez lent, l'on aurait aimé se délecter d'images encore plus belles et contemplatives.
- L'acteur principal a beau être excellent et parvenir à rendre son personnage très attachant, l'on peut finir par trouver agaçante cette façon de le dépeindre ainsi, d'humeur toujours égale, heureux en toutes circonstances, se contentant de si peu, sans jamais se plaindre (tout en nettoyant la merde des autres). Ainsi le film interroge sur une certaine propension à sublimer un réel certainement peu enviable dans les faits : les tâches ingrates, à la symbolique dévalorisante, voire humiliante, ne sont jamais vraiment mises en avant; la pression, à la fois des employeurs et des utilisateurs, est à peine suggérée ou à chaque fois traitée avec la même légèreté que le reste, sans que cela impacte le personnage. Il semble clair que le film ne prétend pas être un drame social mais il eût été préférable d'injecter quelques aspérités permettant de garder un certain contact avec la réalité. L'impact émotionnel n'en aurait été que plus fort et le film aurait moins donné cette impression d'asséner ce message quelque peu moralisateur et paternaliste : "Arrêtez de vous plaindre, regardez comme l'on peut être heureux avec si peu !".
Il reste tout de même des moments d'une très belle poésie qui surgit à chaque coin de scène (spoiler: la partie de morpions à distance, le danseur dans le parc, les rêves sur fond de rayons de soleil qui filtrent à travers les feuilles des arbres... ), la découverte de toilettes toutes aussi propres et originales les unes que les autres et un beau personnage, qui se révèle inspirant.
C'est un beau film mais pas un grand film. Le 4/3 donne une petite touche surannée au film, et le tour de force c'est d'avoir réussi à faire oublier la nationalité du réalisateur, on se croirait vraiment face à un film tourné par un japonais. L'histoire n'apporte pas grand chose et si un français avait filmé la même chose en France je pense que la critique n'aurait pas été aussi tendre.
Un film lent sur le quotidien répétitif d'un nettoyeur de toilettes. C'est ennuyeux mais serein. Les gens heureux n'ont pas d'histoire et c'est bien vrai.