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Dan S.
17 abonnés
421 critiques
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3,0
Publiée le 20 décembre 2023
Une ode à la nature, au temps qui passe et à la vie tout simplement. Ce film arrête pendant 2heures nos vie remplis injustement de tout et nous offre justement rien, si ce n'est ce qui est présent en face de nous. Un acteur magistrale porte ce sentiment.
Un seul reproche, la longueur. Mais ce film est un ovni. La vie simple d'un homme riche de simplicité dans une jolie Tokyo par toutes les saisons. On se laisse emporter avec lui...
J'aime beaucoup la simplicité de Perfect Days, la beauté du quotidien. Cependant, ce n'est pas un pur film good mood selon moi. En effet, derrière cette façade de bonheur très structuré du personnage principal, il semble toujours à deux doigts du craquage et de l'abandon, comme l'exprime le plan statique final. Personnellement cette idée me séduit moins et je trouve que cela rend le propos moins pertinent.
Un peu plus de 2 h pour un docu sur le nettoyage des chiottes de Tokyo, c'est beaucoup demander au spectateur ! Le film est amusant, l'interprétation parfaite( mais prix d'interprétation à Cannes, était ce utile?), bref un reportage d'une heure aurait fait le job. Sympathique sans plus.
Perfect days est un film que l’on a envie d’aimer. Pourtant, rien n’était gagné. Wim Wenders a été un réalisateur adulé (Paris-Texas, Les Ailes du désir) avant de sombrer (un Si loin, si proche ! de sinistre mémoire) et d’être complètement oublié (qui a vu Don't Come Knocking ou Rendez-vous à Palerme ?). Perfect days est loin d’être parfait. Le début séduit : Wenders narre le quotidien d’un nettoyeur de toilettes à Tokyo. Sur ce canevas minimaliste, le réalisateur allemand montre la routine de cet homme (formidablement interprété par Kōji Yakusho) qui répète les mêmes gestes sans se plaindre (il parle peu et il a toujours un sourire aux lèvres). Wenders film merveilleusement la plus belle ville au monde : Tokyo. Il arrive à capter ce mélange de modernité et de tradition, d’humanité et de froideur, d’alternance de bruit et de calme ; bref, l’aspect très contrasté de cette grande mégalopole. Alors que l’on prend plaisir à suivre les petits rituels de ce nettoyeur, Wenders veut trop en faire en rajoutant des sous intrigues de famille jusqu’à un final totalement raté. Dommage, Pefect days aurait mérité d’être plus court mais ne tirons pas tout de suite la chasse, Perfect days est un film que l’on arrive à aimer malgré tout.
Très beau film, dans lequel il ne se passe strictement rien. Wim wenders filme très bien le temps immobile, un joli moment de poésie, de quiétude et d'épure japonaise.
Vraiment difficile "noter" ce film. . je comprends ceux qui mettent 1 étoile. Il peut être d ' un véritable ennui.spoiler: Pas de dialogue.
une même scène filmée 3 fois de suite. Scène d 'un homme qui se lève . se rase. va à son travail en écoutant de la musique. Un travail auquel il s applique bien que loin d être passionnant ( il nettoie des toilettes publiques vraiment très jolies de Tokyo) vaau , déjeune dans un joli parc . va au bain douche . dans un bar un restaurant rentre et lis et voilà c est tout. Des personnages apparaissent de temps en temps dans cette vie.
Et pourtant si on on se laisse prendre par ce quotidien cela est très agréable. pas d 'ennui pour moi car l'acteur est vraiment super. .
Belle histoire l'acteur est attachant ça parle d'un vieux monsieur son travail est de nettoyer les toilettes publics peu à peu on découvre le personnage en tout cas le film m'a paru long je trouvais par moment que ça tourné en rond.
Un très beau geste artistique, indéniablement, mais auquel je n'ai pas été particulièrement sensible, pour les raisons suivantes.
- En se cherchant entre le ton poétique qu'il souhaite se donner et l'approche quasi documentaire pour témoigner du quotidien de cet homme, le film ne propose pas une image particulièrement esthétique : la caméra n'est jamais stable, le grain est marqué pour renforcer l'aspect naturaliste et les couleurs sont peu travaillées. Le rythme étant assez lent, l'on aurait aimé se délecter d'images encore plus belles et contemplatives.
- L'acteur principal a beau être excellent et parvenir à rendre son personnage très attachant, l'on peut finir par trouver agaçante cette façon de le dépeindre ainsi, d'humeur toujours égale, heureux en toutes circonstances, se contentant de si peu, sans jamais se plaindre (tout en nettoyant la merde des autres). Ainsi le film interroge sur une certaine propension à sublimer un réel certainement peu enviable dans les faits : les tâches ingrates, à la symbolique dévalorisante, voire humiliante, ne sont jamais vraiment mises en avant; la pression, à la fois des employeurs et des utilisateurs, est à peine suggérée ou à chaque fois traitée avec la même légèreté que le reste, sans que cela impacte le personnage. Il semble clair que le film ne prétend pas être un drame social mais il eût été préférable d'injecter quelques aspérités permettant de garder un certain contact avec la réalité. L'impact émotionnel n'en aurait été que plus fort et le film aurait moins donné cette impression d'asséner ce message quelque peu moralisateur et paternaliste : "Arrêtez de vous plaindre, regardez comme l'on peut être heureux avec si peu !".
Il reste tout de même des moments d'une très belle poésie qui surgit à chaque coin de scène (spoiler: la partie de morpions à distance, le danseur dans le parc, les rêves sur fond de rayons de soleil qui filtrent à travers les feuilles des arbres... ), la découverte de toilettes toutes aussi propres et originales les unes que les autres et un beau personnage, qui se révèle inspirant.
Assez déçue par ce film très très long. La vie semble pouvoir être belle malgré un quotidien routinier et métier peu considéré... l'émotion ne passe pas, je suis restée insensible au personnage qui jour pourtant très bien. La BO est, elle, excellente.
Si les amateurs du Wenders de "Paris-Texas", des "Ailes du Désir" ou de "L'Ami Américain" resteront sur leur faim, "Perfect Days" n'est pas dépourvu d’intérêt et déroule même certaines des thématiques et préoccupations récurrentes du cinéaste: solitude des êtres, fêlures secrètes, amour littéraire, musicale etc. Koji Yakusho est absolument magistral, y compris pour assumer avec élégance des scènes pas toujours évidentes, où le lourdingue menace. Par endroit, on peut même lui trouver une certaine ressemblance avec le Bruno Ganz des "Ailes du Désir", dans la contemplation de ce qui l'entoure, poétiser le banal. Le plan final est à ce titre, assez impressionnant, sublimé par Nina Simone, dans un florilège de sentiments humains amalgamés. Optimiste malgré tout.
Porté par un Koji Yakusho bouleversant, Perfect Days nous offre une parenthèse dans la vie simple d'un homme simple dont on saura peu de choses, laissant place à notre imagination. La mise en scène et la construction des cadre sont prodigieuses et ajoutent à la poésie du film. Mais la répétitivité des séquences et la longueur de l'œuvre plombent totalement le dispositif. De plus, le message délivré par Wim Wenders semble flou, que ce soit sur le monde du travail ou sur la société japonaise.
Amateurs d'action et de vitesse, passez votre chemin car ici, tout est dans la douceur, voire souvent la contemplation (il faut d'ailleurs rester jusqu'à la fin du générique final pour avoir l'explication d'une des passion du héro). Il n'est pas interdit de s'y ennuyer un peu certes, mais ce jour sans fin, qui ressemble parfois à ce qu'on vit au quotidien en terme de routine, recèle finalement bien des surprises et beaucoup d'humanité. Quant à la dernière scène, superbe, elle ira rejoindre le générique et la fin de Jackie Brawn ou celle déchirante mais magnifique de Call me by your name. A voir en mode zen.