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QuelquesFilms.fr
276 abonnés
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3,5
Publiée le 7 janvier 2024
Une œuvre inattendue dans la filmographie de Wim Wenders, surprenante par son contenu et son dispositif narratif. C’est une chronique de vie qui a quelque chose à voir avec ce que Pierre Michon appelait les « vies minuscules ». C’est le portrait d’un homme ordinaire menant une vie ordinaire. Wenders capte des petits riens qui se répètent et réalise un film à l’image de son personnage principal, humble et modeste. Il n’y a rien de très original sur le fond comme sur la forme, mais il y a de la justesse et de la délicatesse partout. Du minimalisme ambiant émergent quelques drames en sourdine, quelques blessures passées, mais surtout une petite philosophie qui invite à profiter du moment présent en goûtant des plaisirs simples. C’est enfin un joli regard sur Tokyo.
Un film rafraîchissant lent dans une ville trépidante :Tokyo. Kiki Yakusho , dans le rôle principal est excellent.Il vit seul, zélé et minutieux dans son travail de nettoyage des toilettes publiques ; il est heureux d'une vie simple, observateur,admiratif de la nature et ses arbres, aime la musiques(vielles cassettes rock pop..)et les livres ..une bande son très bonne.
Vu en avant première et une belle surprise ! Malgré un scénario pauvre (qui s'explique sûrement par le fait qu'il a été écrit en une semaine, le film ayant été construit en trois mois) où nous suivons les journées assez répétitives d'un agent d'entretien qui s'occupe des toilettes de Tokyo, le film nous emporte malgré tout par sa poésie et ses plans somptueux. Wim Wenders est l'un des seules cinéastes à pouvoir rendre le quotidien aussi captivant. Le charisme de Koji Yakusho y est certainement pour quelquechose... Bref, il faut se laisser aller dans cette somptueuse balade que nous offre Perfect Days et contempler la beauté et la lenteur de la vie quotidienne.
De Wim Wenders (2023) Tout d'abord, un sentiment indissociable du grand réalisateur qu'est Win Wenders est l'amour des gens, l'empathie qu'il a sur le genre humain. Son nouvel opus déborde de cet amour des gens simples , de la vie tout simplement. Autre point très positif du film est la description et l'immersion de la vie et la culture japonaise. Un mot fait la différence de ce que l'occident cache les lieux appelés ''toilettes'' alors qu'au japon, ces lieux sont appelés ''lieux d'aisance''. Même si un peu lent (peut être) Il y a beaucoup de douceur , de légèreté et d'élégance à décrire le quotidien d'un laveur de lieux d'aisance. Lieux d'une propreté sans pareille. Dans le rôle de Hirayama, Koji Yakusho est très communicatif.
Beau film sur le fait de se satisfaire des petits riens, sans chercher à plus. On comprend assez vite l'idée, et la lenteur et la répétition (bien présentes) la met en images. Certaines sont par ailleurs très belles. C'est un film qui vit très, voire trop doucement...
Bon film sur un sujet original, mais je l'ai trouvé un peu surfait ,je ne sais pas si l'acteur méritait le prix du meilleur acteur ? bon à voir je ne l'ai pas trouvé ni trop long ni ennuyeux c'est déjà ça
A Tokyo, un homme d’une cinquantaine d’années, Hirayama, vit seul dans une petite maison de quartier. Il se lève tôt et part sereinement travailler au nettoyage des toilettes, rutilantes, de la ville. Sa vie est réglée comme du papier musique. Il est avare de ses mots, n’a ni famille ni amis, mais sait profiter des moments de beauté que l’existence peut apporter. Le film de Wenders a une beauté formelle indéniable mais les rituels et les contemplations d’Hiramaya ont un côté répétitif qui plonge le spectateur dans un relatif ennui. Une tension apparaît quand sa nièce, en fugue vient se réfugier chez lui. On comprend que l’élégant Hiramaya, à l’allure de patricien, vient d’une famille aisée dont il s’est éloigné à cause du père mais le film n’exploite pas cette information majeure. Il exploite mieux l’attirance d’Hiramaya pour la patronne d’un bar qu’il affectionne, Mama, et livre deux très belles scènes : une chanson de Mama, magnifique, et une rencontre avec son ex-mari, mourant. Wenders avait un excellent sujet qu’il exploite mal sur le plan de la tension narrative, mais le film est formellement beau et certaines scènes valent, à elles-seules, le détour.
Malgré des longueurs, ce film, lumineux, s'avère posséder une réelle force philosophique prônant le plaisir de la simplicité et critiquant superflu. À travers un excellent Yakusho, qui malgré ses dialogues rares, arrive à transmettre au spectateur son message de légèreté avec comme principale arme des rires et rictus. Une oeuvre utile, oxygénante et qui sort du lot vu le contexte de la société actuelle.
Je trouve l'acteur incroyable car il n'a quasi aucun dialogue mais ce qu'il dégage suffit. C'est hyper répétitif et cela en devient hypnotique. Voilà un homme qui vit en vase clos en communication avec les arbres, les bruits qui sont ses repères horaires; ses habitudes, les moments de rien, les livres et de super cassettes de musique des années 60 le matin pour aller au travail. Je suis quand même restée sur ma faim car à la fin, il pleure et rit en même temps sur la chanson " I'm feeling good" de Nina Simone et j'avoue que cela m'a laissée perplexe. Il est heureux triste car il refuse le contact avec l'autre ou bien ou bien ..mais je pense que c'est un film qui a marqué ma rétine à défaut de beaucoup d'autres..
je suis allé voir ce film pour me rappeler les bons souvenirs de mon voyage à Tokyo l'année dernière. c'est un film réussi mais qui manque un peu de scénario à mon sens... j'aurais apprécié un minimum de rebondissements.
certes quelques moments poétiques captent notre attention mais cela ne suffit pas à faire dire que c'est un grand film : une morale un peu surfaite, une lenteur parfois inutile. Il faut souligner que le film est complètement porté par un excellent acteur !! On ne peut qu'être hypnotisé par son jeu.
C'est un beau film mais pas un grand film. Le 4/3 donne une petite touche surannée au film, et le tour de force c'est d'avoir réussi à faire oublier la nationalité du réalisateur, on se croirait vraiment face à un film tourné par un japonais. L'histoire n'apporte pas grand chose et si un français avait filmé la même chose en France je pense que la critique n'aurait pas été aussi tendre.
L'histoire d'un homme et son quotidien ordinaire dont le métier est de nettoyer les toilettes publiques. Métiers des plus utiles entre parenthèse Un homme taiseux et solitaire. Même si un coin de son passé se lèvera, c'est le quotidien que filme Wim Wenders, et c'est souvent passionnant...Grace à un montage dynamique qui sait s'attarder sur les détails qui n'en sont pas. Il a également une utilisation optimale de la caméra HD numérique qui sait capter les lumières du quotidien avec précision. Wim Wenders est d'ailleurs, à ma connaissance, le seul réalisateur qui réussit de beaux plans avec cette caméra, il l'avait déjà réussi lorsqu'il a réalisé Land of Plenty sur l'Amérique post 11 septembre. La ville de Tokyo et ses lignes d'horizons sont magnifiquement filmés. Après, le film est aussi rattrapé par les limites de son sujet, et ce n'est surement pas le film le plus passionnant de l'année, mais c'est un très bel hommage du quotidien et l'attitude zen du héros, homme heureux et blessé toujours en train de lever les yeux au ciel, rejaillit sur le spectateur.