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    Perfect Days
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    359 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 890 abonnés 9 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2024
    « Le monde est fait de plusieurs mondes. Certains sont connectés et d'autres non. » Hirayama mène une existence très simple à travailler pour la ville de Tokyo à l'entretien des toilettes. Il semble s'en satisfaire même s'il vit dans un pays qui pousse vers l'excellence. C'est tout lui, il se satisfait des choses simples de la vie comme le fait d'apprécier la verdure dans la ville, de se balader, de prendre des photos et de lire. S'il n'est pas bavard et ne cherche pas à s'engager dans de grandes discussions, on réalise qu'il aime les petites interactions comme un regard ou un sourire. Il est peut-être seul, mais cette agitation autour de lui suffit à son bonheur. Wim Wenders a fait le choix de ne jamais trop en dire sur son héros, mais on obtient suffisamment d'informations sur lui à travers ces courts échanges ou rencontres. "Perfect Days" est donc une célébration des plaisirs simples de la vie à travers une routine remplie de poésie et de charme qui n'est jamais ennuyeuse. La seule fausse joie que j'ai eue, spoiler: c'est après ces retrouvailles émouvantes avec la sœur
    que je pensais être un élément déclencheur de l'histoire, mais le récit reste en surface par la suite. "Perfect Days" est léger, charmant et même touchant grâce à la bonne interprétation de Koji Yakusho, mais je suis un peu resté sur ma faim.
    traversay1
    traversay1

    3 689 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Si le quotidien d'un nettoyeur de toilettes publiques, à Tokyo, vous passionne, alors les 30 premières minutes de Perfect Days, sans dialogues à signaler, vous ravira. Le film n'en restera pas là, bien heureusement, et la vie routinière de ce Monsieur Propre japonais est évidemment de celles qui donnent envie d'en savoir plus sur ce personnage énigmatique, au-delà de sa personnalité volontairement non-moderne, attachée aux livres, à la photographie argentique et aux cassettes de musique des années 60 et 70. Ce qui permet, au passage, au gré de balades dans un Tokyo familier à Wim Wenders, de réécouter Patti Smith, Lou Reed, Van Morrison ou les Kinks. Le héros de Perfect Days, atypique, est de ceux que l'on apprend à aimer, de par sa grande humanité, sa compréhension silencieuse des autres et son sourire irrésistible. Qu'il ait vécu une autre vie avant, avec des traumatismes, est une évidence, mais qu'importe ce qu'a été cette existence, celui qui nous émeut est l'homme qu'il est devenu. Portrait sensible d'un marginal (pour certains) et d'une ville fascinante, Perfect Days distille une certaine idée du bonheur, à l'ancienne dira t-on, en tous cas déconnectée des valeurs dominantes de la société capitaliste, et fondée sur les capacités d'observation et d'émerveillement. Au centre de cette leçon de simplicité et de paix se trouve l'immense Kôji Yakusho, prix d'interprétation masculine, ô combien mérité, à Cannes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 255 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2023
    Le tant attendu nouveau long-métrage de Wim Wenders suit le quotidien routinier d'un agent d'entretien de toilettes publiques. L'homme parle peu et on ne sait pas grand-chose sur lui, à part qu'il vit seul et a une soeur et une nièce. Celui-ci semble se satisfaire de sa vie simple et précisément répétitive, même si la mélancolie transparaît dans son profond regard, notamment lors de ses écoutes des magnifiques chansons des années 60 et 70. "Perfects days" est beau et triste, calme et apaisant, doux et propre, tout simplement sublime.
    Yves G.
    Yves G.

    1 519 abonnés 3 535 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    La soixantaine, solitaire, Hirayama répète chaque jour la même routine. Il se lève aux aurores, se rase soigneusement, enfile sa combinaison et part dans son minivan à son travail. Il est chargé de l’entretien des toilettes publiques pour une société tokyoïte. Il s’acquitte méticuleusement de sa tâche. Son collègue, le jeune Takashi est autrement plus fantasque, plus bavard et moins méticuleux. À midi il s’octroie une pause dans un jardin public et déjeune d’un sandwich en regardant la nature. Son travail achevé, Hirayama enfourche son vélo, passe aux bains publics et dîne dans un restaurant souterrain. Parfois, il fait un détour par une librairie pour y renouveler son stock de lectures, et par un bar où il a ses habitudes.

    Hirayama, pour des motifs qui resteront obscurs, a décidé de se retirer du monde. La brutale apparition de sa nièce, dont il s’occupera pendant quelques jours, lèvera un pan sur le mystère de son passé sans nous expliquer les raisons de son choix de vie. Hirayama a choisi de mener une vie érémitique en plein Tokyo. Il y accomplit le travail le plus vil qui soit. Mais Il le fait avec une telle application que sa dignité n’en est pas affectée. Au contraire, Hirayama trouve dans sa routine quotidienne, aussi modeste soit-elle, son équilibre et sa joie.

    "Perfect days" est un film minimaliste qui ne raconte rien ou presque. Inutile de laisser planer un suspens qui n’a pas lieu d’être ou d’escompter d’étonnantes révélations qui ne viendront jamais : Hirayama n’est pas un ancien agent de la CIA que la prise en otage de sa fille obligera à un ultime acte de bravoure façon "Taken" 1, 2 ou 3 ! Hirayama est tout simplement un homme qui a longtemps cherché la paix intérieure et qui a fini par la trouver en faisant du mieux possible son travail et en s’adonnant à ses loisirs : la musique pop des 70ies, la lecture, la contemplation des saisons qui passent derrière l’objectif de son appareil photo….

    Ainsi résumé, le film avec ses deux heures et cinq minutes pourrait sembler bien ennuyeux. Il n’en est rien. Car Wim Wenders réussit, par le miracle de sa mise en scène, à donner du rythme à une vie qui n’en a guère. La répétition monotone des jours est filmée sous un angle chaque fois différent, avec un montage qui lui donne une coloration inédite. Prenez l’exemple du réveil de Hirayama auquel on assiste au moins quatre ou cinq fois et qui n’est jamais exactement filmé de la même façon. De micro-événements surviennent : les lubies de Tikashi – qu’on imaginerait plus volontiers dans un film de Takeshi Kitano que chez Wim Wenders – l’arrivée susévoquée d’une nièce, la rencontre de l’ex-mari de la patronne du bar que Hirayama fréquente, etc.

    L’autre atout du film est la morale qu’il professe. Une morale peut-être autobiographique que nous livre Wim Wenders, ce si jeune réalisateur de soixante-dix huit ans. Au départ de "Perfect Days" était une commande publicitaire que lui avait passée la municipalité de Tokyo sur les toilettes publiques de Shibuya. Comme Hirayama qui réussit, malgré son emploi dévalorisé, à faire de chaque journée un moment de bonheur, Wim Wenders réalise une oeuvre d’art à partir d’une commande banalement mercantile.
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    "Perfect days", « journées parfaites », un titre qui trouve sa source dans la chanson « Perfect day », « journée parfaite » au singulier, que Lou Reed a composée en 1972 et qu’on entend dans le film. Ces journées parfaites, ce sont celles que vit Hirayama, un homme âgé qui travaille avec une grande méticulosité au nettoyage des toilettes publics du quartier de Shibuya,un des vingt-trois arrondissements spéciaux de Tokyo. Ce que recherche et qu’apprécie Hirayama dans ces journées, c’est la modestie, la simplicité et le côté routinier de leur déroulement, en complète contradiction avec sa vie antérieure au sein d’une famille opulente, une vie qu’il a rejetée, une famille avec laquelle il n’entretient plus de bons rapports. Une journée type commence par un réveil qui intervient toujours à la même heure, suivi d’un peu de rangement et de toilette. Un peu de temps sera ensuite consacré à ses plantes vertes, avant le départ dans son van vers son lieu de travail. Un véhicule dans lequel l’élément le plus important pour lui est le lecteur de K7 de l’autoradio qui va lui permettre d’écouter, selon les jours, les Animals, les Rolling Stones, les Kinks, Van Morrison, Nina Simone, Patti Smith, Otis Redding, et, bien entendu, Lou Reed, en solo ou au sein du Velvet Underground. Pour lire la suite : https://www.critique-film.fr/critique-express-perfect-days/
    Alasky
    Alasky

    366 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Oeuvre d'une grande finesse, teintée de mélancolie et de poésie. La routine quotidienne d'un nettoyeur de toilettes publics, ponctuée de rencontres, au coeur d'une ville immense. La solitude, la vie, la mort, la joie, la tristesse, tout est conté là, avec pudeur et sobriété. Un film dépaysant mais tellement proche de chacun de nous. J'en suis ressortie émue, légère. La photographie et la bande originale sont magnifiques.
    Objectivons
    Objectivons

    328 abonnés 2 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Jours parfaits est un film lent, contemplatif même, de ceux qui veulent montrer les bons côtés de la vie - y compris les plus simples - plutôt que de s'attarder sur les mauvais.
    Je trouve que ce n'est pas aussi exceptionnel que ce que les notes et critiques le laissait entendre ici, mais cette production se suit agréablement et j'ai été content de revoir le Japon, que j'ai pu visiter par le passé. Seulement, je ne suis pas sûr que j'en garderai un souvenir sur le long terme, d'où ma note.
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Win wenders et 4 étoiles donc 2 bonnes raisons de voir ce film. C'est une blague , 2 heures interminable d'un quotidien d'un employé de nettoyage des toilettes... Impossible de dire la finalité du film , c'est long , lent , terne et sans emotion.
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Koji Yakusho est l'âme vivante de ce film-hommage aux doux rêveurs du quotidien, à ceux qui aiment lever le nez vers les rayons de soleil qui percent joliment au travers d'un feuillage bruissant, à ceux qui profitent du temps plutôt que de le subir, à ceux qui trouvent un équilibre en-dehors du modèle idéaliste de la famille avec une grande maison, enfants, chien et belle voiture. Wim Wenders signe un film d'une tendresse assurée, qui met en valeurs son personnage très attachant, rappelant ceux de Jacques Tati, témoins muets de sociétés pressées et absurdes, poètes déambulant parmi les gens désabusés... Ajoutez à cela une bande-son qui fait saliver (Lou Reed, The Rolling Stones, The Animals, Ottis Redding, Patti Smith...), dont une reprise de The House of the Rising Sun en japonais qui nous a fait dresser les poils, mais aussi une mise en scène qui prend le temps de nous faire ressentir la douce lenteur du quotidien de cet homme, ne nous ennuie jamais, mais laisse infuser l'indolence dont il se satisfait (une ode aux "petites journées"). Le scénario s'offre aussi un virage plus dramatique, triste, lorsque le personnage spoiler: doute finalement de son propre bonheur dans ce quotidien solitaire, amenant la dernière scène imagée : après quelques flashes rouge et vert qui rappellent Paris Texas (justifiés ici par les feux routiers tricolores, une excellente trouvaille) qui entament un passage vers le rêve, on assiste à pétage de plombs de cet homme en gros plan, dans une séquence qui dure suffisamment pour qu'on remarque son plein épanouissement d'en avoir fini avec ses démons (le lien rompu avec sa sœur - dont on ignore la raison - qui se reconstruit, la découverte du célibat de la femme qui l'intéresse, et surtout de l'ex-mari de cette dernière avec qui il sympathise en apprenant que le malheureux était en fin de vie...).
    Le jeu d'acteur maitrisé à la perfection, suivi de la belle image finale de spoiler: cette voiture montant vers un soleil radieux
    , sur une élégante musique, tout nous prend au cœur dans ce Perfect Days, dont la Palme pour Koji Yakusho nous paraissait une évidence. Ce personnage "Tati-esque", petit travailleur qui se satisfait de peu, et s'émerveille de tout, est une leçon de poésie à suivre. Faites comme lui : asseyez-vous, levez les yeux, inspirez, et profitez.
    islander29
    islander29

    885 abonnés 2 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Wim Wenders s’est toujours intéressé aux « marginaux » ;Il le fait ici avec un métier ingrat dans Tokyo ( l'entretien des toilettes publiques)….Le film est à la fois intimiste et lent, filmé délicatement dans les rues et sur les avenues routières de la capitale nippone…..le principe est un peu celui du road movie ???, le héros au gré de ses trajets fait des rencontres parfois insolites, parfois anodines…..Le film est filmé avec douceur, avec empathie, avec un hommage aux années 70, cassettes, de nouveau à la mode ( finie la dématérialisation) et des chansons très connues ( Van Morrison, Patty Smith, etc…..) Pour le héros, les journées se suivent et se ressemblent, rasage, café, nettoyage des toilettes lecture, le soir, mais il reste optimiste et positif……..Cela crée un portrait touchant et moderne, sur la solitude urbaine, mais in fine, le film me semble-t-il nous laisse ce message……Les loosers sont parfois les plus heureux des hommes, en témoigne le dernier plan séquence…C’est du Wim Wenders, c’est donc de qualité et original, je conseille aux fans, ou en découverte de cinéphile…..
    Charlotte28
    Charlotte28

    131 abonnés 2 051 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Dotée d'une superbe BO cette déambulation épicurienne suit le quotidien répétitif, rébarbatif, rêche, d'un nettoyeur japonais de toilettes publiques qui par son émerveillement candide perçoit plus de vraie beauté que ceux qui le méprisent ou l'ignorent. A la prestation délicate de Koji Yakusho s'opposent des comédiens globalement agaçants par leur surjeu, quoi qu'ils illustrent le manque de simplicité ou de transparence d'une société consumériste. Or, l'enjeu de la narration se laisse comprendre dès les premières scènes, rendant la suite redondante, ennuyeuse, dispensable: un court-métrage aurait suffi à exprimer le même appel à l'épure. Pertinent et élégant mais interminable et ronronnant!
    cinono1
    cinono1

    312 abonnés 2 071 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    L'histoire d'un homme et son quotidien ordinaire dont le métier est de nettoyer les toilettes publiques. Métiers des plus utiles entre parenthèse Un homme taiseux et solitaire. Même si un coin de son passé se lèvera, c'est le quotidien que filme Wim Wenders, et c'est souvent passionnant...Grace à un montage dynamique qui sait s'attarder sur les détails qui n'en sont pas. Il a également une utilisation optimale de la caméra HD numérique qui sait capter les lumières du quotidien avec précision. Wim Wenders est d'ailleurs, à ma connaissance, le seul réalisateur qui réussit de beaux plans avec cette caméra, il l'avait déjà réussi lorsqu'il a réalisé Land of Plenty sur l'Amérique post 11 septembre. La ville de Tokyo et ses lignes d'horizons sont magnifiquement filmés. Après, le film est aussi rattrapé par les limites de son sujet, et ce n'est surement pas le film le plus passionnant de l'année, mais c'est un très bel hommage du quotidien et l'attitude zen du héros, homme heureux et blessé toujours en train de lever les yeux au ciel, rejaillit sur le spectateur.
    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2024
    Pendant une heure, on peut suivre le quotidien ascétique d'un homme solitaire qui récure avec rigueur les toilettes de Tokyo en écoutant dans sa fourgonnette des cassettes audio de rock. Il ne lâche pas un mot et son quotidien ressemble à "Un jour sans fin". Vous l'aurez compris, j'étais au bord de jeter l'éponge! Seulement, quand sa nièce débarque dans sa vie rangée, il va enfin s'ouvrir aux autres et montrer ses fêlures. Ce film qui s'avère finalement être très poétique souffre d'un scénario trop paresseux. Il laisse néanmoins la place aux doux rêveurs mais pour ma part, j'ai trouvé assez ennuyeux le mutisme de l'acteur principal. Certains crieront au génie de Wim Wenders, d'autres y verront un récit assez simpliste.
    Loïck G.
    Loïck G.

    345 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Wenders n’en démord pas , l’homme est seul pour conduire sa destinée comme il l’entend. Une fois encore dans son dernier film, le réalisateur allemand suit à merveille les déambulations d’un individu , hors-système, et tellement décalé cette fois, que l’on ignore au départ ce qui peut bien le motiver. Il nettoie les toilettes publiques de Tokyo, avec entrain et dynamisme , tout en tenant un rythme quotidien particulier. Il aime la musique des sixties, photographier les arbres et dévore des romans d’anthologie. On ne sait rien de lui et sans révéler quoi que ce soit Wenders va tout nous dire tout aussi paisible et bienheureux dans sa déambulation urbaine et solitaire. Le réalisateur décroche des travellings, telles des flèches en plein cœur. Koji Yakusho les reçoit et en fait bon usage, du grand art.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 652 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Une œuvre inattendue dans la filmographie de Wim Wenders, surprenante par son contenu et son dispositif narratif. C’est une chronique de vie qui a quelque chose à voir avec ce que Pierre Michon appelait les « vies minuscules ». C’est le portrait d’un homme ordinaire menant une vie ordinaire. Wenders capte des petits riens qui se répètent et réalise un film à l’image de son personnage principal, humble et modeste. Il n’y a rien de très original sur le fond comme sur la forme, mais il y a de la justesse et de la délicatesse partout. Du minimalisme ambiant émergent quelques drames en sourdine, quelques blessures passées, mais surtout une petite philosophie qui invite à profiter du moment présent en goûtant des plaisirs simples. C’est enfin un joli regard sur Tokyo.
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