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    Perfect Days
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    355 critiques spectateurs

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    kingbee49
    kingbee49

    39 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Un manifeste pour le retour à l'analogique, c'est chouette mais ça ne fait pas un film. Pourtant, c'est joli, minimaliste, un peu cocasse, émouvant çà et là et on retrouve les obsessions des grands espaces urbains chers à Wenders mais c'est diablement répétitif et très complaisant dans certaines contemplations... Et ça dure plus de deux heures. Un espèce de supplice. Heureusement, il y a la chanson de Lou Reed, ça fait passer le temps.
    Jean-philippe Retif
    Jean-philippe Retif

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Wenders nous conte un quotidien en nous épargnant une Histoire. Ici pas de Larsen sur les sentiments. Personne dans l'arène à intellectualiser sur les dominés/dominants. Pas de trais gras, on bâillonne les brailleurs. On baisse le son et on change de fréquence. Et miracle, on entend mieux. Quelque chose d'"aspirin-free" parce que, avant tout, très beau. Quelles couleurs! Quel bokeh! C'est dans les demis-ombres que Wenders est le meilleur. Peu s'y risque. Une prouesse.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Tous les matins le même réveil, tous les soirs le même coucher. Hirayama vit une vie simple, rythmée par les mêmes actions tout au long de sa journée, et il est heureux. L'arrivée quelques jours de sa nièce l'ouvre socialement et lui permet d'accueillir à nouveau l'imprévu. En salle le.

    spoiler: Perfect Days est le quotidien lent et répétitif d'un technicien de surface japonais, encore et encore pendant toute la première partie. Certains y verront sûrement une ouverture vers la satisfaction des choses simples de la vie, pas moi. Le personnage se laisse totalement couler jusqu'à l'invisible et semble remettre légèrement en cause son mode de vie vers la fin du film, toutefois l'œuvre est pénible à regarder et j'ai peiné à rester éveillé, sauf la partie avec sa nièce.
    Claude GARANDET
    Claude GARANDET

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    La perfection absolue, un metteur en scène iconique et un acteur parmi les meilleurs du Japon ( Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2023), avec un scénario original font que ce film est une réussite totale où la poésie n' est pas exclue.
    steevessegura
    steevessegura

    8 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    À trop épurer il ne reste rien, si ce n'est trop de questions sans réponse.
    Le personnage est trop fermé et n'inspire aucune empathie, malheureusement.
    Il faut attendre plus d'une heure pour entendre le son de sa voix !
    Un film très loin de sa bande-annonce.
    Marie Nizet
    Marie Nizet

    48 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 décembre 2023
    Ennui total, répétitions pénibles, un film muet où il ne se passe rien. Nous n'avons pas non plus été émus ou émerveillés : nous avons craqué au bout d'1h et avons quitté la salle.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Double intérêt : visite touristique de Tokyo, en particulier la tour SKYTREE, mais aussi documentaire pointu sur les toilettes urbaines japonaises de la capitale.
    On peut également souligner un passage en revue audio des années 70 : Van Morrison, Lou Reed, Patti Smith, Otis Redding, the Kinks, les Rolling Stones, et Nina SIMONE pour un épilogue émouvant.
    Pour le reste, le néant!
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    La soixantaine, solitaire, Hirayama répète chaque jour la même routine. Il se lève aux aurores, se rase soigneusement, enfile sa combinaison et part dans son minivan à son travail. Il est chargé de l’entretien des toilettes publiques pour une société tokyoïte. Il s’acquitte méticuleusement de sa tâche. Son collègue, le jeune Takashi est autrement plus fantasque, plus bavard et moins méticuleux. À midi il s’octroie une pause dans un jardin public et déjeune d’un sandwich en regardant la nature. Son travail achevé, Hirayama enfourche son vélo, passe aux bains publics et dîne dans un restaurant souterrain. Parfois, il fait un détour par une librairie pour y renouveler son stock de lectures, et par un bar où il a ses habitudes.

    Hirayama, pour des motifs qui resteront obscurs, a décidé de se retirer du monde. La brutale apparition de sa nièce, dont il s’occupera pendant quelques jours, lèvera un pan sur le mystère de son passé sans nous expliquer les raisons de son choix de vie. Hirayama a choisi de mener une vie érémitique en plein Tokyo. Il y accomplit le travail le plus vil qui soit. Mais Il le fait avec une telle application que sa dignité n’en est pas affectée. Au contraire, Hirayama trouve dans sa routine quotidienne, aussi modeste soit-elle, son équilibre et sa joie.

    "Perfect days" est un film minimaliste qui ne raconte rien ou presque. Inutile de laisser planer un suspens qui n’a pas lieu d’être ou d’escompter d’étonnantes révélations qui ne viendront jamais : Hirayama n’est pas un ancien agent de la CIA que la prise en otage de sa fille obligera à un ultime acte de bravoure façon "Taken" 1, 2 ou 3 ! Hirayama est tout simplement un homme qui a longtemps cherché la paix intérieure et qui a fini par la trouver en faisant du mieux possible son travail et en s’adonnant à ses loisirs : la musique pop des 70ies, la lecture, la contemplation des saisons qui passent derrière l’objectif de son appareil photo….

    Ainsi résumé, le film avec ses deux heures et cinq minutes pourrait sembler bien ennuyeux. Il n’en est rien. Car Wim Wenders réussit, par le miracle de sa mise en scène, à donner du rythme à une vie qui n’en a guère. La répétition monotone des jours est filmée sous un angle chaque fois différent, avec un montage qui lui donne une coloration inédite. Prenez l’exemple du réveil de Hirayama auquel on assiste au moins quatre ou cinq fois et qui n’est jamais exactement filmé de la même façon. De micro-événements surviennent : les lubies de Tikashi – qu’on imaginerait plus volontiers dans un film de Takeshi Kitano que chez Wim Wenders – l’arrivée susévoquée d’une nièce, la rencontre de l’ex-mari de la patronne du bar que Hirayama fréquente, etc.

    L’autre atout du film est la morale qu’il professe. Une morale peut-être autobiographique que nous livre Wim Wenders, ce si jeune réalisateur de soixante-dix huit ans. Au départ de "Perfect Days" était une commande publicitaire que lui avait passée la municipalité de Tokyo sur les toilettes publiques de Shibuya. Comme Hirayama qui réussit, malgré son emploi dévalorisé, à faire de chaque journée un moment de bonheur, Wim Wenders réalise une oeuvre d’art à partir d’une commande banalement mercantile.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Il est très difficile de faire ressentir la poésie au cinéma. Je connais très peu de films dont je pourrais dire qu'il m'ont ému "poétiquement" (Bright star, Poetry).

    Perfect days y parvient, par le biais d'une succession de répétition, un peu comme le tentait maladroitement le Paterson de Jarmusch. La même journée semble se répéter durant tout le film, avec ses rituels anodins, son apparente monotonie et ses activités quelconques (le personnage principal nettoie les toilettes publiques).

    Mais Hirayama (joué par Koji Yakusho, récipiendaire mérité du prix d'interprétation à Cannes) semble trouver son épanouissement dans cette journée sans fin à la mode tokyoïte, entre autre inspiré par la transcendance de la lumière à travers les feuillages d'arbre (les Japonais appelle cela le komorebi), qu'il aime photographier.

    Les rares distractions qu'invente le scénario (quelques rencontres fugaces, une poignée de frêles amitiés) sont comme les ridules qui se forment à la surface d'une eau calme après qu'un corps y a pénétré : elles ne troublent que temporairement et superficiellement la sérénité d'Hirayama, tout entier consacré à la recherche de la quiétude au travers de l'observation du monde.

    Le film se conclut par des plans d'une ampleur incroyable, qui m'ont littéralement arraché des larmes tellement leur beauté m'a atteint en plein coeur, me faisant soudainement ressentir toute la beauté et la fugacité de la vie.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Wim Wenders retrouve l'inspiration dans un film de fiction avec ce long métrage minimaliste croisant cultures japonaise et américaine, cinéma et musique. Ce récit du quotidien d'un homme mûr contraint (?) de nettoyer les toilettes publiques distille un réel charme.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Un très joli film, élégant et étonnant dans la mesure où on arrive à s'intéresser à une histoire qui n'en est pas une. Même si c'est un peu "idéalisé" (le temps est un peu raccourci) on a envie de croire à cette vie de joies simples (la musique, la nature, des tâches répétitives...) en dehors du monde (apparemment volontaire après une histoire visiblement compliquée).
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Quelques jours après la découverte de l'extrême délicatesse du premier film de C. Song (Past lives), voir enfin la dernière pellicule d'un homme vieillissant mais oh combien amoureux de la vie une récompense offerte à tout spectateur capable de se laisser aller à jouir du moment et d'oublier les tourments du dehors.
    Arrivé avec un apriori (presque trop) favorable, on se fait cueillir par les yeux expressifs d'un Yakusho peu bavard mais aussi sensationnel pour communiquer sa plénitude, que sa tâche de base est insignifiante et répétitive.
    Passé les premières minutes - ca va durer comme cela toute la séance - le voile se lève et les rencontres se multiplient, et vont lever un tout petit le voile sur Hirayama, sans aller jusqu'à révéler le passé ( le passif?) spoiler: d'une séparation conjugale traumatisante.

    La rencontre surréaliste avec sa richissime sœur, spoiler: venue récupérer la nièce en fuite
    , est un bijou de mise en scène.
    Wenders, qui n'a jamais oublié ses qualités de photographes, multiplie des vues de Tokyo, les reflets, le vent dans les branches pour introduire une poésie légère et apaisante tout au long du film.
    Personne ne regarde Hirayama - les usagers des toilettes allant jusqu'à le bousculer pour rentrer-, mais lui seul regarde un sans-abri, que l'on ignore encore plus que lui, et dont il s'inquiète quand il disparait du personnage urbain.
    On sort bien après une parfaite soirée, voilà un remède contre le stress et la futilité de la vie.
    cinéma - décembre 2023
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    un très joli film, très doux et émouvant. un moment de paix. une interprétation remarquable, toute en finesse. et une bande son sublime
    Laurence VP
    Laurence VP

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Je suis très partagée... Je ne me suis pas ennuyée, toute attentive à ce qui allait se passer le lendemain... Rien ou presque rien ... et ça ne m'a pas dérangée, d'autant que l'intention de Win Wenders est très certainement de nous montrer (et ce, trop à mon humble avis) où est l'essentiel d'une vie, bien loin de nos vies actuelles. Je ne détaille pas.
    Cependant, je m'interroge face au personnage : s'épanouit-il dans cette vie réglée au millimètre près, rien n'est moins sûr. Ses beaux sourires m'apparaissent plus comme ceux d'un bienheureux candide qui "se force" que d'un homme heureux. Il s'accroche au « maintenant », à la routine, regarde avec grand plaisir les arbres, avec bienveillance les gens, même les plus indifférents à sa personne, ne parle pas. Sagesse pour se protéger lui et\ou désarroi ? Toutes les petites, minuscules mentions à sa vie d'avant m'ont, personnellement, invitée à voir un grand désarroi et une infinie fragilité : rencontre avec sa nièce, sa sœur et allusion au père, relation avec son jeune collègue, son pendant en négatif … Son rire aussi m'a fait mal tant il semble désespéré : jeu dérisoire et infantile des ombres et du loup avec le monsieur atteint du cancer, scène très gênante. Le choix de la musique de sa jeunesse (super par ailleurs), le futon, les livres à 1 dollar qu'il n'a pas l'air de vraiment choisir et qui sont deux œuvres assez angoissantes, on ne saura pas ce qu'il en fait... (Faulkner et Highsmith), nous n'avons que le regard laconique et apparemment averti de la libraire. Tout cet « extérieur » qui pourrait nous apprendre à l'appréhender un peu plus nous en apprend davantage sur Win Wenders que sur le personnage me semble-t-il... ce n'est pas un défaut en soi, mais on savait déjà beaucoup de Win Wenders depuis Paris Texas. Les larmes de la scène finale que l'on espère dues à la beauté de la musique que Hirayama écoute sont peut-être aussi l'expression de la réouverture de vieilles plaies, après toutes ces infimes perturbations du quotidien de celui-ci, que le scénario a remué. Et même ce sont peut-être des larmes que le cinéaste verse sur lui-même. Mais là, j'en fais trop...
    Le beau et le laid. Tokyo ? Tokyo est aussi laide que toutes nos grandes villes modernes avec des routes tentaculaires, des lieux abîmés, voire délabrés partout : la laverie, le bas de son immeuble, les magasins, souvent vieillots, etc. Je n'ai vu aucune poésie dans cette ville et ça ne me donne pas envie de la visiter. Le regard lumineux que Hirayama porte sur les arbres est hebdomadairement anéanti par toutes les photos en noir et blanc (!) développées, ratées de ceux-ci. Le beau ? C'est le visage de cet homme, son regard, son sourire, et les toilettes high-tech très amusantes, résultat du projet de 2023 « The Tokyo toilet » dont s'inspire Win Wenders, mais aux antipodes de l’univers de notre protagoniste qui met paradoxalement une énergie et une conscience professionnelle incroyable à les garder impeccables. Peut-être encore un clin d’œil du cinéaste sur l'envers et l'endroit du personnage ?
    Je n'ai pas été émue par ce film. Je l'ai trouvé beaucoup plus didactique que poétique. Win Wenders est bien plus philosophe que poète ici. On aurait pu lire dans ce film le Laid baudelairien transformé en Beau, mais ça n'a pas fonctionné avec moi. J'ai plutôt assisté aux larmes d'un vieux sage sur lui-même (Win Wenders) et c'est cela qui m'a fait tenir les deux heures.
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Je n’ai jamais été fan de win wenders mais avec 4,1 sur allo ciné pour les spectateurs, je me suis dis qu’il fallait tenter le coup.
    J’aurais mieux fait de m’abstenir…
    Un film ou il ne se passe quasiment rien et qu’il faut recommender aux insomniaques, car cela pourrait éventuellement les aider a s’endormir…
    Je ne dois pas avoir l’ame poétique …
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