AlloCiné
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Votre avis sur Juré n°2 ?
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Un film qui fait réfléchir sur la justice Américaine mais aussi la justice en général . Le poids du passé, des accusés mais aussi des jurés entre dans la balance . Comment rendre la justice ? Autant de questions ? Autant de réponses ? Et une fin …..
Un assez bon film qui se laisse regarder avec plaisir et qui pose des questions intéressantes sur la morale fluctuante de l'être humain et dont on peut imaginer, et discuter avec ses amis sur la fin.
Après, cela ressemble bcp à 12 hommes en colère et j'ai trouvé qqs incohérences : spoiler:
l'incompétence de l'avocat qui ne demande pas de l'aide au policier à la retraite quand il est démis de sa mission de juré puisqu'il a commencé une enquête et le revirement express du jury alors que certains refusaient de changer d'avis (pourquoi, comment ?).
Après, cela ressemble bcp à 12 hommes en colère et j'ai trouvé qqs incohérences : spoiler:
l'incompétence de l'avocat qui ne demande pas de l'aide au policier à la retraite quand il est démis de sa mission de juré puisqu'il a commencé une enquête et le revirement express du jury alors que certains refusaient de changer d'avis (pourquoi, comment ?).
Un film plutôt bien!
J'ai trouvé l'enjeu global du film super intéressant et l'histoire derrière lui très bien écrite.
J'adore aussi comment le film a joué avec cette intrigue pour faire son lot de suspens.
L'histoire avance bien tout en réussissant à rester captivant jusqu'au bout car l'enjeu est de plus en plus important.
À voir !
J'ai trouvé l'enjeu global du film super intéressant et l'histoire derrière lui très bien écrite.
J'adore aussi comment le film a joué avec cette intrigue pour faire son lot de suspens.
L'histoire avance bien tout en réussissant à rester captivant jusqu'au bout car l'enjeu est de plus en plus important.
À voir !
Un très bon Clint Eastwood
On vit l’histoire
La pression est intense
Très bon polar et de supers acteurs
On vit l’histoire
La pression est intense
Très bon polar et de supers acteurs
Un très bon film sur la justice et ses doutes et ses erreurs. C'est subtil et bien joué. Un très bon Clint Eastwood
Justin et son épouse vont avoir leur premier enfant. Il reçoit une convocation pour participer à un procès en tant que juré (pour juger le meurtre d'une femme). Le moment n'est pas opportun, car la femme de Justin va bientôt accoucher, et il préfèrerait être à ses côtés. Les jurés font des débats dans une salle pour déterminer la culpabilité de l'accusé. Certains jurés disent ouvertement qu'ils sont pressés de rentrer chez eux; Par conséquent, on constate à quel point ils ne sont pas objectifs.
Les échanges au sein du tribunal sont très bien filmés. La procureure, convaincue de la culpabilité de l'accusé au départ du procés, va évoluer dans son point de vue.
Ce film met en lumière la complexité de la justice, et pose des questions fondamentales.
Les échanges au sein du tribunal sont très bien filmés. La procureure, convaincue de la culpabilité de l'accusé au départ du procés, va évoluer dans son point de vue.
Ce film met en lumière la complexité de la justice, et pose des questions fondamentales.
ferdinand75
Un très grand film de Clint Eastwood, peut-être le plus puissant, le plus intense depuis le cultissime « Mystic river », chef d’œuvre absolu. Sur un scénario plutôt simple mais bien écrit, on retrouve la même thématique : l’analyse de la lutte entre le bien et le mal, du basculement d’un individu vers l’un ou l’autre , de la rédemption, du pardon, du possible retour en arrière, du jugement de la société sur un acte individuel. Ici tout part d’un accident de voiture, malencontreux, mais malheureusement criminel. Puis du procès du responsable présumé. Des destins se croisent, ceux des familles, mais surtout ceux des jurés choisis, ayant tous de vies cabossées. Un climat intense, oppressant, stressant, magnifiquement crée, alors qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue. A chaque instant on craint que tout explose. Le héros, jury n 2 est au bord de la rupture, ne sachant quel destin se donner, quel choix faire. On souffre avec lui jusqu’un dénouement final. Tony Collette fournit une prestation exceptionnelle, d’une densité, mais aussi tout en finesse, prouvant qu’elle est une des meilleurs actrices d’Hollywood. Une direction d’acteur au plus serré de Clint Eastwood, maître en la matière.
Yves G.
Alors que sa femme est sur le point d’accoucher, Justin Kemp (Nicholas Hoult) est convoqué pour participer à un jury d’assises. L’homme qui est jugé a de lourds antécédents. Il est accusé d’avoir assassiné sa compagne un an plus tôt après une violente dispute dans un bar. Le cadavre de la victime a été retrouvé dans un ruisseau, en contrebas d’une route. Or Justin Kemp se souvient être passé ce soir-là dans ce bar, l’avoir quitté sous une pluie diluvienne et avoir heurté en, voiture ce qu’il a cru alors être un cerf sur la route, au-dessus de ce ruisseau. S’il est coupable du crime qui est jugé, peut-il laisser un innocent être condamné ?
À quatre-vingt-quatorze ans, Clint Eastwood signe peut-être son dernier film. On avait dit la même chose du précédent, "Cry Macho". Celui-ci, dans lequel il ne joue pas, semble réunir, par un ultime tour de force, toutes les qualités de cet immense réalisateur. Le scénario repose sur un pitch très simple et diablement séduisant. Il n’en réserve pas moins son lot de rebondissements qui maintient l’attention tout du long (les films de Clint Eastwood débordent largement les canoniques quatre-vingt-dix minutes). La narration est simple, claire et ne s’embarrasse pas, comme c’est le cas dans la plupart des films contemporains, de flash backs pour en pimenter la teneur.
"Juré n° 2" fait inévitablement penser à "Douze hommes en colère", le chef d’oeuvre référentiel de Sidney Lumet dont on connaît le thème, même si on ne l’a pas vu : un juré, qui doute de la culpabilité de l’accusé, tente de semer le doute dans l’esprit des onze autres jurés fermement décidés à le condamner sans délai. Le film de Lumet était une oeuvre progressiste, habitée par des convictions humanistes : le doute raisonnable doit bénéficier à l’accusé, quels que soient les préjugés qu’il suscite. C’était aussi, comme "Du silence et des ombres" (avec Gregory Peck) ou "Mr Smith au Sénat" (avec James Stewart), l’héroïsation de l’Américain moyen qui, inspiré par les plus hautes valeurs, animé de son seul courage, peut les faire triompher. C’était enfin avec son happy end un discours foncièrement optimiste d’une part sur l’Homme, dont l’humanisme intrinsèque finit toujours par l’emporter, d’autre part sur les institutions américaines qui, bien utilisées, permettent à ces bons sentiments de s’exprimer et de prévaloir.
Les films de Clint Eastwood sont plus sombres. Ses héros charrient un lourd passé, des tares dont ils ne se sont pas débarrassés. Justin Kemp par exemple se révèle un alcoolique en rémission dont la femme a perdu récemment les jumeaux qu’elle portait. Sans en rien dévoiler, puisqu’elle est au cœur de l’intrigue, la position qu’il adoptera durant le délibéré n’a pas la rigueur morale des héros de Lumet ou de Capra. Avec Eastwood, on est plutôt du côté de Jean Renoir dans "La Règle du jeu" : « Ce qui est terrible sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons« .
Si l’on décortique "Juré n° 2", on peut y découvrir quelques faiblesses : par exemple que la potentielle culpabilité de Justin Kemp n’ait pas été découverte plus tôt, notamment par un autre membre du jury. Mais ces chicaneries a posteriori n’enlèvent rien au plaisir que prendront à ce film d’abord ceux qui aiment les films de procès et plus largement tous les amoureux d’un cinéma classique et de belle facture. Jusqu’à son tout dernier plan ouvert à toutes les conjectures, qui suscitera des discussions enflammées en sortant de la salle.
À quatre-vingt-quatorze ans, Clint Eastwood signe peut-être son dernier film. On avait dit la même chose du précédent, "Cry Macho". Celui-ci, dans lequel il ne joue pas, semble réunir, par un ultime tour de force, toutes les qualités de cet immense réalisateur. Le scénario repose sur un pitch très simple et diablement séduisant. Il n’en réserve pas moins son lot de rebondissements qui maintient l’attention tout du long (les films de Clint Eastwood débordent largement les canoniques quatre-vingt-dix minutes). La narration est simple, claire et ne s’embarrasse pas, comme c’est le cas dans la plupart des films contemporains, de flash backs pour en pimenter la teneur.
"Juré n° 2" fait inévitablement penser à "Douze hommes en colère", le chef d’oeuvre référentiel de Sidney Lumet dont on connaît le thème, même si on ne l’a pas vu : un juré, qui doute de la culpabilité de l’accusé, tente de semer le doute dans l’esprit des onze autres jurés fermement décidés à le condamner sans délai. Le film de Lumet était une oeuvre progressiste, habitée par des convictions humanistes : le doute raisonnable doit bénéficier à l’accusé, quels que soient les préjugés qu’il suscite. C’était aussi, comme "Du silence et des ombres" (avec Gregory Peck) ou "Mr Smith au Sénat" (avec James Stewart), l’héroïsation de l’Américain moyen qui, inspiré par les plus hautes valeurs, animé de son seul courage, peut les faire triompher. C’était enfin avec son happy end un discours foncièrement optimiste d’une part sur l’Homme, dont l’humanisme intrinsèque finit toujours par l’emporter, d’autre part sur les institutions américaines qui, bien utilisées, permettent à ces bons sentiments de s’exprimer et de prévaloir.
Les films de Clint Eastwood sont plus sombres. Ses héros charrient un lourd passé, des tares dont ils ne se sont pas débarrassés. Justin Kemp par exemple se révèle un alcoolique en rémission dont la femme a perdu récemment les jumeaux qu’elle portait. Sans en rien dévoiler, puisqu’elle est au cœur de l’intrigue, la position qu’il adoptera durant le délibéré n’a pas la rigueur morale des héros de Lumet ou de Capra. Avec Eastwood, on est plutôt du côté de Jean Renoir dans "La Règle du jeu" : « Ce qui est terrible sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons« .
Si l’on décortique "Juré n° 2", on peut y découvrir quelques faiblesses : par exemple que la potentielle culpabilité de Justin Kemp n’ait pas été découverte plus tôt, notamment par un autre membre du jury. Mais ces chicaneries a posteriori n’enlèvent rien au plaisir que prendront à ce film d’abord ceux qui aiment les films de procès et plus largement tous les amoureux d’un cinéma classique et de belle facture. Jusqu’à son tout dernier plan ouvert à toutes les conjectures, qui suscitera des discussions enflammées en sortant de la salle.
Le juré qui se rend compte très rapidement qu'il est à l'origine de la mort de la jeune femme et qui va se retrouver face à un cas de conscience entre se dénoncer et continuer sa vie auprès de sa femme enceinte...ok...j'ai bien aimé l'histoire.
Cependant, presque 2h, c'est un peu long et ça pouvait se regarder un dimanche soir à la tv.
Cependant, presque 2h, c'est un peu long et ça pouvait se regarder un dimanche soir à la tv.
En regardant ce film non est tendu du début jusqu'à la dernière seconde. Les acteurs sont justes. Très bon film je recommande.
vraiment pas mal du tout....A voir ...je dirais surprenant...comme quoi la vie nous prépare les meuillers scénarios que Ia vie
Un scénario assez improbable (reprendre l'enquête alors que le procès criminel est en cours laisse supposer une certaine négligence des inspecteurs) mais une réalisation classique et irréprochable. La fin est prenante: la vérité triomphe et il faut assumer les conséquences de ses actes
"Juré n°2" est réussi sans être passionnant : très bonne histoire, bon jeu d'acteurs, bonne ambiance générale, mais il y manque ce petit truc en plus qui fait la différence vers un excellent film. A noter : Toni Collette fabuleuse, comme souvent.
Un excellent film où l'histoire évolue avec le personnage. Ce que j'ai beaucoup apprécié c'est le fait qu'on a jamais des certitudes on passe de "c'est sur que c'est lui" à "c'est sur que c'est l'autre" quasiement durant tout le film. Je reste un peu sur ma fin où j'aurais apprécié un dénouement exact de la fin de l'histoire... Mais n'est ce pas là la meilleure fin possible ?
ned123
J'ai vu un film... peut-être le dernier film de Clint Eastwood, âgé de 94 ans (j'espère bien que non).. C'est un film étonnant qui nous plonge au cœur d'un huis clos judiciaire, qui explique les rouages de la justice américaine... On rentre dans ce fill dans une question morale qui taraude notre sensibilité... Où comment un futur jeune père de famille est face à sa responsabilité de continuer sa vie au détriment de son éthique ou se livrer (et épargner un innocent).
Le scénario est d'une intelligence remarquable, et la réalisation est totalement captivante. Clint Eastwood parvient encore à surprendre, et même à élever son niveau de jeu, car le film fait immédiatement penser au chef-do'euvre, "Douze Hommes en colère" de Sidney Lumet.
Le casting est excellent, avec des performances de Nicholas Hoult, Zoey Deutch, Toni Collette et J.K. Simmons. J'ai aimé aussi l'incursion de Kiefer Sutherland... La mise en scène est très sobre, avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu'à la scène finale... qui prend aux tripes ! Clint Eastwood évoque à demi-mot la tendance à juger des êtres plutôt que des faits.
ce qui est intéressant dans ce film, ce sont les zones grises de la justice, avec des nuances et de la subtilité... Et la question de la Vérité (ou de la rhétorique). Que j'aime le regard précis et scrutateur de d'Eastwood. La mise en place des rouages du procès nous prend de bout en bout (la séquence de sélection des jurés, de la de délibération, des interactions...).
Parmi les "petites" critiques, la réalisation est très classique, il y a quelques longueurs, et également une certaine absence d'émotion... Mais c'est le King Clint, avec ça vaut le coup !
Le scénario est d'une intelligence remarquable, et la réalisation est totalement captivante. Clint Eastwood parvient encore à surprendre, et même à élever son niveau de jeu, car le film fait immédiatement penser au chef-do'euvre, "Douze Hommes en colère" de Sidney Lumet.
Le casting est excellent, avec des performances de Nicholas Hoult, Zoey Deutch, Toni Collette et J.K. Simmons. J'ai aimé aussi l'incursion de Kiefer Sutherland... La mise en scène est très sobre, avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu'à la scène finale... qui prend aux tripes ! Clint Eastwood évoque à demi-mot la tendance à juger des êtres plutôt que des faits.
ce qui est intéressant dans ce film, ce sont les zones grises de la justice, avec des nuances et de la subtilité... Et la question de la Vérité (ou de la rhétorique). Que j'aime le regard précis et scrutateur de d'Eastwood. La mise en place des rouages du procès nous prend de bout en bout (la séquence de sélection des jurés, de la de délibération, des interactions...).
Parmi les "petites" critiques, la réalisation est très classique, il y a quelques longueurs, et également une certaine absence d'émotion... Mais c'est le King Clint, avec ça vaut le coup !
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