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    Leurs Enfants après eux
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Leurs Enfants après eux" et de son tournage !

    Adaptation d'un roman

    Leurs enfants après eux est adapté du roman du même nom à succès écrit par Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018. Zoran Boukherma explique : "Le livre est structuré autour de quatre étés, mais il contient également des événements qui se déroulent entre ces périodes, comme l'histoire de Hacine au Maroc. Nous avons choisi de nous concentrer uniquement sur le temps présent et ces quatre étés, décidant d'évincer tout ce qui se passait en dehors de cette temporalité."

    "Nous avons rapidement décidé de rester dans l'arène de la ville de Heillange, sans jamais en sortir. Par conséquent, tout ce qui était en dehors, que ce soit en termes de temporalité ou de géographie, n’a pas été intégré au scénario."

    Changement de registre

    Révélés grâce aux films de genre Teddy et L'Année du requin (après Willy 1er, co-réalisé avec Marielle Gautier et Hugo P. Thomas), Ludovic et Zoran Boukherma changent de registre avec ce drame articulé autour d'une histoire d'amour au cœur des années 1990.

    Mise en scène moins stylisée

    Ludovic et Zoran Boukherma voulaient une mise en scène plus complexe que dans leurs films précédents, avec des plans plus longs et plus en mouvement. Ils précisent : "Cela s’est affiné au fur et à mesure, surtout au moment de la préparation du tournage mais c’est une idée qui a germé très tôt, dès l’écriture. Nous voulions une mise en scène moins stylisée, moins radicale, plus à hauteur de personnage et en somme, simplement au service de l’histoire et de l’émotion."

    "Dans son livre, Nicolas Mathieu fait beaucoup de commentaires sociologiques - très justes par ailleurs. Au cinéma, c’est différent : une image raconte beaucoup à elle-seule. Un plan fixe sur les hauts-fourneaux à l’arrêt suffit à raconter la fin d’un monde."

    Côté casting principal

    Dès le début, Gilles Lellouche était pressenti pour le rôle du père. Puis, Angelina Woreth a été la première que Ludovic et Zoran Boukherma ont vue pour le rôle de Stéphanie. Les cinéastes se rappellent : "Pour Anthony, nous recherchions un personnage moins brutal que celui du roman. Paul Kircher nous a séduits par sa douceur et son côté lunaire. Paul est un acteur étonnant, fragile et touchant. Sayyid El Alami, pour le rôle de Hacine, apportait une colère froide et déterminée, malgré sa beauté et sa douceur naturelle."

    "Ludivine Sagnier a su donner du relief à Hélène : dans son malheur, en dépit de tout ce qu’elle traverse, elle parvient à garder une légèreté salutaire pour le ton du film. Par ailleurs, elle rend merveilleusement bien hommage aux gens avec qui on a grandi : qui galèrent mais qui ne sont pas abattus pour autant."

    Changement pour le personnage d'Anthony

    Dans le roman, Anthony est décrit comme petit, trapu et un peu bagarreur. Dans le film, Ludovic et Zoran Boukherma ont choisi d’en faire un personnage plus lunaire et réservé : "Un garçon moins viril et plus doux. Ce changement a influencé la narration, renforçant la notion de déterminisme : Anthony subit les événements davantage qu’il les provoque, ce qui souligne une certaine fatalité", confie le premier.

    Le personnage du père

    Dans le roman, le personnage de Patrick est très raciste, ce qui est sociologiquement réaliste, mais au cinéma, cela peut vite apparaître comme un stéréotype. Ludovic et Zoran Boukherma voulaient éviter cet écueil : "Nous avons préféré en faire un homme plus à gauche, un alcoolique qui se fait avant tout du mal à lui-même et qui peut nous émouvoir."

    Gilles Lellouche envisagé à la réalisation

    Gilles Lellouche a un temps envisagé d’adapter le roman de Nicolas Mathieu. Mais il a cédé sa place aux frères Boukherma parce qu'il était pris par d'autres projets (notamment L'Amour ouf). L'acteur, qui campe Patrick, explique : "Il y avait deux écueils. Essayer d’être trop fidèle au roman et surtout, le problème de l’anecdote."

    "Autrement dit, quand on enlève la littérature, reste le récit. Mais le récit, si on ne le transforme pas, si on ne le transcende pas avec sa vision de cinéaste, cela peut être anecdotique. L’idée c’était de jouer avec le tempo du roman. C’est-à-dire avec l’ennui, avec le côté contemplatif. Mais trop d’ennui, c’est compliqué au cinéma aussi."

    "Ce qui m’a marqué le plus avec leur adaptation c’était la manière avec laquelle ils s’étaient emparés du roman pour en faire leur histoire à eux. Avec la trame de cette moto et de cette histoire d’amour. Ils ont gardé la substantifique moelle de ce qu’était le livre. Il fallait que ce soit des gens de leur génération qui fassent ce film."

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