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    Le Mangeur d’âmes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Mangeur d’âmes" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Le Mangeur d'âmes est adapté du roman du même nom d'Alexis Laipsker. C'est le producteur Fabrice Lambot, ayant collaboré avec les cinéastes Julien Maury et Alexandre Bustillo sur Aux yeux des vivants, qui a proposé à ces derniers de porter le livre à l'écran : "Son écriture, proche d’autres auteurs contemporains comme Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé ou Olivier Norek, nous a emballé : c’est un parfait 'page turner', avec des chapitres courts se terminant sur des cliffhangers."

    "Mais comme nous étions en pleine promotion de The Deep House et déjà en écriture d’un autre scénario, nous avons dit à Fabrice Lambot que nous n’avions pas le temps de s’y pencher. Il a décidé de confier l’adaptation à d’autres scénaristes, le temps que l’on soit à nouveau disponibles. Quand ce fut le cas, nous avons travaillé avec eux, jusqu’à faire des repérages dans les Vosges pour compléter le scénario pour aboutir à une version qui se rapprochait de notre univers", se rappelle Julien Maury.

    Film de genre français

    Julien Maury et Alexandre Bustillo ont cherché à faire un film de genre ancré dans la culture française : "Nous voulons explorer nos légendes, nos croyances et ce qui les nourrit. À chaque film, on tente d’explorer un genre ou un sous-genre que l’on n’a pas encore fréquenté. Ainsi, faire un thriller nous a tout de suite parlé, puisqu’on n’en avait encore jamais fait. Le contexte géographique a aussi été un appel : on adore les Vosges et on a toujours voulu filmer des paysages montagneux, faire un film où la nature est partie prenante."

    "Les Rivières pourpres était forcément un point de référence. Aujourd’hui c’est un film un peu oublié, mais qui correspondait à nos envies de spectateurs : une enquête « à l’américaine », un complot mais dans un cadre justement très français."

    Côté casting

    Julien Maury et Alexandre Bustillo ont toujours adoré Virginie Ledoyen et savaient, par Pascal Laugier qui l’avait fait tourner dans Saint Ange, qu’elle avait un intérêt marqué pour le cinéma de genre : "Ça limitait notre risque de se voir opposer un refus. À l’inverse, on a eu la même démarche avec Sandrine Bonnaire qu’avec Béatrice Dalle sur A l'intérieur : essayons ! Et comme souvent, elle a été curieuse de notre projet, parce que c’est un terrain sur lequel ces actrices et acteurs n’ont pas souvent l’occasion d’aller."

    "Sandrine n’en était pas familière, mais elle avait une curiosité enfantine très rafraîchissante. Au départ, elle était un peu inquiète, consciente que ce n’était pas son registre habituel mais tout de même mue par une envie de se frotter à un nouvel univers. Bon, on a aussi été aidé par sa fille qui adore nos films et on l’a poussée à travailler avec nous en lui disant qu’elle allait s’éclater. Ce qui a été le cas !", confie Julien Maury.

    En extérieurs

    Le Mangeur d'âmes a été tourné principalement en extérieurs : "C’était un des défis du film : faire oublier la contrainte budgétaire. Si on a évidemment recréé certains lieux, cela a toujours été dans des endroits préexistants. Nous n’avons pas utilisé de studio", précise Alexandre Bustillo.

    Duo inversé

    Dans le livre, le duo composé de la commandante (Virginie Ledoyen) et du gendarme (Paul Hamy) est inversé, puisqu’on y suit un vieux policier buriné faisant équipe avec une rookie de la gendarmerie : "Il y avait un rapport de séduction patriarcale entre les deux que l’on a inversé, pour que ce personnage masculin soit plus dévasté. Paul a été super en allant dans ce sens. C’est un acteur à part."

    "On l’a découvert dans Furie d’Olivier Abbou et on s’était demandé si c’était un vrai psychopathe (rires). Il nous avait totalement fasciné par son mélange de douceur et de folie brutale."

    Moins violent

    Pendant l'écriture et la réalisation du Mangeur d'âmes, Julien Maury et Alexandre Bustilloeu ont ajouté plusieurs scènes graphiquement explicites, ainsi que des séquences de visions cauchemardesques, pour finalement se rendre compte au montage que ce n’était pas le propos du film : "Malgré leur efficacité, on a donc préféré les couper au montage pour privilégier une montée en puissance plus en accord avec un récit policier, distillant des indices mais surtout des émotions. Les explosions de violence n’en sont donc que plus marquantes. Notre univers naturel s’est frotté à ces nécessités, d’un rythme différent de celui d’un film d’horreur."

    "On a donc coupé pas mal de passages gore ou des jump scares qui faisaient trop « à la Jason Blum » qui détournaient de notre optique. A l’inverse on tenait énormément à certains passages comme cette scène où le couple s’entretue. Elle n’était d’ailleurs pas dans le livre ou n’apparaissait que son résultat, mentionné dans un rapport de médecin légiste. Cela a été ma seule frustration à la lecture de ce roman : j’avais envie de voir cette bagarre qui est devenue le moyen de se lâcher en tant que fans de cinéma d’horreur. Ce moment précis est le seul d’ultra- violence du film, sans pour autant qu’il fasse tâche ou soit hors sujet par rapport au reste", notent les cinéastes.

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