« Le mangeur d'âmes » est un excellent thriller français, genre habituellement « snobé » par notre cinéma hexagonal. Le scénario, original et intriguant, nous invite dans un petit village des Vosges où un double meurtre vient d'être commis. Une enquêtrice de la PJ est envoyée sur place pour renforcer la police locale, peu habituée aux affaires criminelles. Elle y est rejointe, de manière fortuite, par un gendarme qui enquête en solo sur des enlèvements d'enfants. Bien vite, le climat se fait de plus en plus tendu... au fur et à mesure que les morts violentes s’enchaînent. Côté technique, l'intrigue est fluide et développe un suspense très intéressant, qui flirte habilement avec le fantastique... sans pour autant franchir le pas définitivement. Toutefois, l'ambiance inquiétante est tout de même soutenue par quelques scènes très sanglantes et des personnages à la psychologie particulièrement travaillée. A ce titre, il faut saluer la qualité de l'interprétation... notamment des deux enquêteurs Virginie Ledoyen et Paul Hamy qui font le job avec talent et une belle implication. Du coup, on se laisse prendre au jeu de ce film mystérieux, qui réserve son lot de frissons jusqu'à la toute dernière scène. Un must qui n'est pas sans rappeler le célèbre « Rivières pourpres ». Un vrai coup de cœur !
C'est affligeant de voir le manque d'exigence de certaines critiques qui qualifient ce film limite de chef d'œuvre avec la note de 5 ! La mise en scène est juste catastrophique. On ne compte plus les incohérences, les réactions et dialogues inappropriés. Un scénario tellement léger avec une histoire vu et revue. Que dire de cet inspectrice de Police qui travail solo sans effectif sur des crimes, idem concernant ce capitaine de gendarmerie sans véhicule, sans collègue. spoiler: des autopsies qui ne révèlent pas la présence de produits stupéfiants, un suspect qui cours plusieurs dizaines de mètres avec une fracture ouverte et la liste est longue... Le final est aussi nul qu'improbable. Virginie Ledoyen est peut-être la seule à avoir un comportement une peu crédible et cohérent sauf à la fin.spoiler: Le faux gendarme brûle la scène de crime et tous les indicent mais ça ne choque personne ! L'erreur de casting flagrante est Paul Hamy dont le jeu est d'une platitude déconcertante. Enfin Sandrine Bonnaire nous surjoue un final des plus ridicule. Le pire du cinéma français.
Bonne surprise... D habitude pas fan du cinéma français je dois dire que ce thriller horrifique est agréable à suivre... L histoire est bien ficelée et les acteurs sont plutôt bons dans l ensemble... Une ambiance sombre et malsaine très plaisante... Quelques retournements de situation intéressant notamment vers la fin... Bref j ai bien aimé...
Un pur désastre, un jeux d’acteur mauvais, des scènes bâclées qui passent tellement vite qu’on a pas le temps de s’imprégner du film. Et pour finir, le film ne suit même pas 1/4 du thriller d’Alexis Laipsker. J’ai adoré le livre mais pour autant le film est un vrai gâchis.
Un petit thriller horrifique francais qui se laisse regarder. Après, on est pas dans le chef-d'œuvre, ça ressemble à un téléfilm et si on le prend comme tel, c'est pas désagréable. Le problème des productions françaises est qu'elles sont lentes, un peu soporifiques, reste l'ambiance un peu glauque plutôt réussie.
Le duo de réalisateurs Maury/Bustillo œuvre depuis une vingtaine d’années pour redorer le blason du cinéma de genre en France. Malheureusement le plus souvent dans la série Z, hormis leur premier film, « À l’intérieur » aussi éprouvant que réussi. Ici on est plus dans un thriller horrifique qui n’est pas sans rappeler « Les rivières pourpres ». Malgré son petit côté téléfilm ce folk-horror vosgien se regarde sans problème et met une fois de plus en valeur la plus terrifiante des régions françaises.
Excellent film français. Plutôt étonnant en matière de film d'horreur. On retrouve l'ambiance glauque des rivières pourpres. Même si de grosse incohérence m'ont étonnées. Des crimes horribles commis dans un village Français, pas de police nationale, pas de gendarmerie nationale, pas d'OPJ sur place, pas de Procureur de la république, aucune police technique et scientifique sur les lieux des crimes. C'est la police municipale du village (3 hommes) qui gère l'enquête. Sinon le film se laisse regarder
thriller sympa et assez noire, bien qu'assez peu réaliste. 2 enquêtes vont se télescoper, une série de meurtres violents et des disparitions d'enfants. J'ai bien aimé l'ambiance, malgré de très grosses incohérences et manque de réalisme. En général quand en quelques mois des gamins disparaissent dans un même secteur, des moyens policiers colossaux sont mis en place pour les retrouver ( cf : dans le réél, l'affaire du petit Émile). Là, 3 pelés et un tondu de la police "municipale" sont chargés du truc sans bcp de résultat ( ils se plaignent qd même du manque d'effectifs!). A cela s'ajoute 5 meurtres ultra brutaux en 5 jours, dans un coin ou il ne se passe jamais rien, mais là encore, les flics envoient une seule inspectrice. Ainsi qu'un mystérieux gendarme qui vient enquêter, lui, sur les enlèvements ( il vient seul aussi) . ça devrait littéralement grouillés de flics au mètre carré, mais non.... Donc là, c'est vraiment tiré par les cheveux. C'est tiré d'un roman, je crois. J'aime le genre thriller, mai j'apprécie quand c'est réaliste. Là, ça ne l'est pas du tout, mais étonnement, ça marche quand même plus ou moins, plutôt plus que moins d'ailleurs.
Les étoiles récompensent l'histoire et ses multiples rebondissements et un twist final inattendu. Mais la faiblesse du jeu des 3 acteurs est patente : LEDOYEN est un Commandant tellement lisse, HAMY fait joujou avec les pistolets et le pire BONNAIRE spoiler: qui surjoue le sardonique ! L'image est celle d'un téléfilm gore par séquences, et tous les seconds rôles sont inintéressants. Sympa le "tango de Marilou" chanté par Tino Rossi, comme choix de chanson malsaine (digne d'un vrai film d'épouvante). Sentiment très contrasté!
En adaptant le roman d'Alexis Laipsker, Alexandre Bustillo et Julien Maury quittent un peu l'horreur pour faire un thriller policier néanmoins pas dénué d'éléments horrifiques pour créer une ambiance glauque autour de cette affaire sordide nichée dans les montagnes des Vosges. Une commune tellement tranquille que les autorités doivent faire appel à des renforts face à l'atrocité des meurtres. La commandante Elisabeth Guardiano vient pour cela tandis que le capitaine de gendarmerie Franck De Rolan est là pour une série de disparitions d'enfants. Il s'agit d'une enquête peu complexe, mais le tourment des personnages, la grande violence et l'ambiance sinistre compensent le manque de suspens, de fausses pistes et d'ambition visuelle, car la réalisation est plutôt fade. Au final, ce n'est pas le meilleur film du duo, mais ça reste un polar engageant jusqu'au bout.
Ce n’est pas parce que le genre thriller français est rare qu’il faille être élogieux ou indulgent. C’est un film noir, d’un sujet vu et revu et cette capacité à étaler le calvaire d’enfants. Les scènes gores sont malsaines. On a donc un bon gros navet qui se complait dans un climat malsain. A eviter
C'est laborieux, on peut saluer l'effort pour un film français, une certaine atmosphère est mise en place, mais l'enquête policière est poussive. Les enquêteurs restent très caricaturaux dans leurs approche, quelques invraisenblances, et une résolution avec dénouement vraiment tiré par les cheveux. De plus le jeux d'acteurs laissent vraiment à désirer par instant. Une sorte de Rivière pourpres bien moins maîtrisé, et surtout pas dans la lignée d'un Seven où du Silence des agneaux, comme certains magazines spécialisés on pu le vendre.
On a pu lire çà et là que ce long-métrage avait tout d’un ersatz raté de « Les rivières pourpres » mais il ferait plutôt penser à l’excellente série « Zone blanche », une sorte de polar perdu dans une région isolée (ici les Vosges), mélangé à du folklore local (le mythe du Mangeur d’âmes pour le film de Maury et Bustillo) et où des enquêteurs aux fêlures enfouies mèneront des investigations afin d’élucider un mystère (des meurtres violents et des disparitions d’enfants). Contrairement au film de Kassovitz à la fin plutôt confuse, « Le mangeur d’âmes » (dont l’affiche est par ailleurs sublime) est assez limpide côté scénario, les indices étant disséminés progressivement et la fin apportant toutes les réponses à nos questions. Le casting est, par ailleurs, assez honnête, Paul Hamy et Virginie Ledoyen faisant correctement leur job sans en faire des caisses, tout comme on aura plaisir à revoir une Sandrine Bonnaire toujours aussi juste. En outre, les effets gore sont aussi bien présents, parfois peut-être un peu trop (cf. la scène de dispute conjugale), mais c’est surtout côté ambiance que ce métrage est réussi : celle-ci est délétère au possible avec ces décors désertiques, la forêt inquiétante, le sanatorium désaffecté et cette sorte d’ombre maléfique planant sans cesse au-dessus des protagonistes. Mais que l’on se rassure, à la fin, et c’est en cela que l’on doit féliciter les réalisateurs, on saura tout, tous les éléments se recouperont et tout est plausible. Ainsi, depuis « A l’intérieur », « Livide » en passant par « Aux yeux des vivants » et « The deep house » notamment, les metteurs en scène français continuent contre vents et marées à tracer leur sillon dans le cinéma de genre et ça fait du bien de voir qu’ils sont toujours là à proposer des œuvres variées et de qualité !