Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Johanna_couvreur
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 12 juin 2023
Un film foisonnant qui nous fait suivre les tribulations d'un réalisateur français au Congo. On y découvre Kinshasa la magnifique, des personnages hauts en couleurs. C'est joyeux, incertain, c'est plein d'autodérision. C'est un très beau film documentaire. À voir absolument !
Une intrigue burlesque qui incite au voyage et à la rencontre. Des protagonistes attachants et inattendus. Une quête de sois du virtuel au réel. Super!
Magnifique et jubilatoire enquête ! Foncez voir cet objet filmique non identifié. On rit, on s interroge, on se laisse aller dans les pas d'Armel. J'ai adoré !
J'ai adorée ce film. Il est surprenant, d'un houmour fin, parfois hilarant, Mais en même temps cest un film profond, touchant, qui questionne sur une réalité africaine post coloniale. . Nous avons besoin de ce genre de cinema frais et humain. Bravo !
Le jeune réalisateur Armel Hostiou a découvert un beau jour qu’un autre compte Facebook à son nom avait été créé à Kinshasa par un homme qui se faisait passer pour lui et invitait des Kinoises crédules à s’inscrire à un casting pour son prochain film. Moitié embarrassé par cette histoire, moitié séduit par son potentiel romanesque, Armel Hostiou s’est rendu à Kinshasa à la recherche du brouteur qui avait usurpé son identité. Pour mener son enquête, il s’est installé dans une résidence d’artistes et s’est fait aider par deux de ses pensionnaires, Peter, le gérant du lieu qui s’est vite pris au jeu, et Sarah, une artiste plasticienne.
Un "documenteur" est une oeuvre de fiction qui emprunte la forme d’un documentaire et donne l’illusion de la réalité. Le mot est savoureux. J’hésite à lui préférer "fauxcumentaire", qui pêche peut-être par ses deux premières syllabes. Vous en avez déjà vu sans le savoir : "Le Projet Blair Witch", les films de Sacha Baron Cohen ("Borat" I et II, "Brüno"…), l’excellent "Guy" de Axel Lutz, "Tout simplement noir" de Jean-Pascal Zadi…
"Le Vrai du faux" est donc un documenteur où l’on peine à distinguer… le vrai du faux. Armel Hostiou a-t-il imaginé cette histoire de la première à la dernière ligne ? Ou a-t-il été réellement victime d’une usurpation d’identité ? Dans la seconde hypothèse, a-t-il filmé la vraie enquête qu’il a menée à Kinshasa ? Ou l’a-t-il scénarisée de toutes pièces ?
Ce serait parer de plus de vertus qu’il n’en a ce sympathique documentaire en y voyant la troublante interrogation sur l’identité à laquelle son réalisateur veut nous inviter : en refusant, nous dit-il, de supprimer ce second compte, auquel Facebook trouvait plus de réalité qu’au sien, « la situation laissait entendre que si l’autre [lui] n’était pas le faux, et bien le faux c’était {lui] ».
"Le Vrai du faux" n’est pas une envoûtante quête existentielle. Ce n’est pas non plus et ça ne prétend pas être un thriller haletant à la recherche du faux Armel avec courses poursuites en voiture et twists renversants. Mais ce n’en est pas moins un documentaire dépaysant et plein d’auto-dérision.
Un film qui a tout pour plaire : suspens, rire, personnages hauts en couleurs, rebondissements en tous genres... La (fausse) candeur du cinéaste et sa subtile manière de se mettre en scène avec beaucoup d'autodérision font de ce film un petit bijou aussi surprenant que réjouissant.
« Un jour, un ami m’a dit que j’avais 2 profils, un sans photo de moi qui est le mien, et puis un autre, avec des photos de moi, mais qui n’était pas le mien. Ce second profil avec plein d’amis, mais que des femmes habitant toutes à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo » . Sur ce compte Facebook, de nombreux messages pour des castings de films que son propriétaire se proposait de réaliser. Face à cette situation, le premier réflexe d’Armel Hostiou a été de contacter Facebook pour signaler cette usurpation d’identité et leur demander de clôturer ce faux compte. « Mon cher monsieur, il ne s’agit pas d’un faux profil et le compte ne sera pas clôturé » a été la réponse du réseau social. Face à cette situation kafkaïenne qui « laissait entendre que si l’autre n’était pas le faux, eh bien le faux c’était lui », Armel Hostiou a décidé de faire d’une pierre deux coups : aller sur place, à Kinshasa, pour démasquer l’usurpateur et en profiter pour faire un film à partir de ce scénario digne d’un film de fiction que lui proposait la vie réelle. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-le-vrai-du-faux/
(...) C’est humoristique et prenant, sans pour autant tirer trop fort sur les ficelles du polar ou du film d’action. Hostiou est attentif aux visages puisque c’est bien ça que veut dire facebook, mais il ne s’attarde pas trop sur les révélations d’un casting : il n’est pas là pour faire de l’anecdotique ou du sensationnel. Avec ses petits moyens et ses intentions floues, Armel est au contraire très respectueux du milieu qu’il découvre et ne cherche à coincer personne, seulement comprendre ce que trame le faux Armel et comment il y parvient ! Ce faisant, il saisit les logiques de la débrouille dans une ville tentaculaire où chacun voudrait pouvoir rêver malgré la rudesse d’un quotidien où « nos esprits sont ailleurs », tributaires des empreintes coloniales. (...) Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/le-vrai-du-faux-de-armel-hostiou-15734/
Vu en avant-première au MK2 Beaubourg, une très belle surprise! Ce film est une enquête délirante où le réalisateur part à Kinshasa retrouver une personne qui se fait passer pour lui sur Facebook :-) C’est plein de rebondissements, jusqu’au bout…