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Plume231
3 884 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 15 mars 2013
Un film d'anticipation qui a dépassé la date d'expiration depuis un bon bout de temps puisque le futur de cette oeuvre de 1959 est en 1964, mais le message passé garde sa force ou plutôt aurait pu garder sa force s'il y en avait eu une véritable. Le problème de Stanley Kramer, réalisateur étonnamment capable du meilleur comme du pire, c'est qu'il oublie très souvent qu'une image forte vaut bien dix mille mots ; conséquence l'ensemble, en particulier dans la première heure qui paraît interminable, est atrocement bavard. Les rares instants où il ne l'oublie pas, ce qui aurait été dommage vu la splendide photo en noir et blanc de Giuseppe Rotunno, comme les séquences à San Francisco et à San Diego ou les toutes dernières scènes, sont bien évidemment les plus réussis du film. Et puis heureusement qu'il peut s'appuyer sur un casting de prestige. Enfin à moitié Gregory Peck et Anthony Perkins ne sont pas extraordinaires, par contre Fred Astaire est une très bonne surprise dans le total contre-emploi d'un scientifique alcoolique et désabusé et jamais Ava Gardner n'a été aussi resplendissante et émouvante qu'ici. Un semi-ratage (voir même un peu plus !!!) pour cette oeuvre ambitieuse et pessimiste qui mieux maîtrisée aurait pu donner un chef d'oeuvre.
Un faux film catastrophe, mais effectivement catastrophique tant l'absence totale d'enjeu et d’espoir ruine tout intérêt pour des personnages qui hère comme des âmes en peine dans des décors magnifique à l'opposé de ce que la nature serait en cas de conflit nucléaire !!! Et on passera sur les scènes débiles sans aucun sens entre un Grégory Peck hagard et une Ava Gardner en mode Sue Helene, ou l'épisode saugrenu d'une bouteille de coca faisant du morse, d'un pêcheur en grande discussion philosophique avec un périscope, à la limite du ridicule...Tout comme l’invraisemblable description d'une ville post apocalyptique sans la moindre voiture dans les rues, ni aucun déchets, ni le moindre cadavre humain ou animal ? Une immense déception du réalisateur de "Devine qui vient diner ce soir" ou de "La chaine"...
C'est le film sur la fin du monde à voir absolument !! Réaliste, scénario intelligent et bien écrit, situations dramatiques, bons acteurs,... Ici, nous sommes loin de toutes stupidités dont le cinéma américain nous a abreuvés sur la fin du monde, apocalypse, invasion martienne et catastrophes en tout genre. Ici, le réalisateur nous donne une vision de l'apocalypse tout à fait crédible, réaliste et angoissante. J'ai d'ailleurs particulièrement aimé la scène où le savant scientifique essaie de donner une réponse quant à l'origine de la catastrophe nucléaire (superbement écrit le scénario de ce film). A voir pour sa culture générale et pour découvrir un film, certes un peu long, mais qui est une véritable pépite cinématographique.
Sur le fond, j'apprécie cette volonté précoce de mettre en garde contre les dangers du nucléaire. Mais quant à la forme, je fut très déçu : "On the Beach" est une immense longueur qui ne propose pas grand chose d'autre qu'une succession de scènes dramatiques. Passez votre chemin et allez donc à la plage, vous vous y ennuierez moins.
Dans l'ensemble, "Le dernier rivage" est un bon film mais il lui manque cruellement cette ambiance angoissante qu' un tel scénario promettait. Alors certes, certains moments tragiques sont émouvants mais ces quelques passages sont éphémères alors qu'on devrait sentir cette sensation de mort tout le long du film. De plus, malgré un casting imposant et solide, certains acteur ne sont pas convainquant du tout, notamment Ava Gardner. Concernant une autre adaptation de l'oeuvre de Nevil Shute, je préfère le téléfilm en deux parties, "USS-Charleston: dernière chance pour l'humanité" (2001) qui, selon moi, retrasncrit mieux l'atmosphère que pourrait provoquer un tel cataclysme.
Le film est anti-spectaculaire, l'histoire ne commençant qu'une fois la guerre terminée. Stanley Kramer privilégie nettement l'intime, faisant de son film un drame où chaque personnage est conscient que la fin est proche. Longue étude de caractères (coupée par une mission en mer qui dure 30 minutes et propose des images assez impressionnantes de San Franscico désert), Le Dernier rivage peut se reposer sur un casting solide, en particulier un Fred Astaire surprenant en scientifique pessimiste et rongé par une certaine culpabilité. La description de ce dernier îlot de civilisation attendant le nuage radioactif fatal est assez crédible. Les rues désertes, les usines électriques tournant en vain, les déplacements en calèche, l'interminable file d'attente où le gouvernement distribue des pilules de poison à la population sont autant de détails qui font la différence. Kramer choisit de montrer des survivants flegmatiques et étonnament civilisés malgré la proximité de la menace. Aucune trace de nihilisme n'est présente, le réalisateur choisissant de décrire une forme d'harmonie et de communion qui conclut son film après la catastrophe finale (invisible par le biais d'une ellipse) en finissant sur un plan en guise d'avertissement très dans le ton de l'époque.
Un film vraiment intéressant dans le sens où il semblerait que ce soit l'un des premiers du genre apocalyptique mais réaliste. La planète ne se retrouve pas ici face à une avalanche de catastrophes naturels en tout genre, le mal se trouve être plus sournois, sombre, difficile à identifier. Les plans sont plutôt inhabituels, mais selon moi vraiment significatifs: certains penchent, d'autres se répètent. On a droit à un beau casting avec un Fred Astaire vraiment surprenant dans ce rôle de scientifique pessimiste et un Anthony Perkins toujours aussi convaincant. Le personnage de Gregory Peck est vraiment touchant, ce père de famille qui a perdu les êtres qui lui sont les plus chers, qui ne peut se résigner à les oublier, mais qui finalement face à la situation s'attache à une autre femme. L'amour apparaît comme salvateur. Le temps est aussi un motif très important dans ce film. Que faire quand on a plus le temps? L'atmosphère du film est pesante, lourde, on sent que la fin approche: je pense que le réalisateur exprime une profonde angoisse existentialiste dans son film. On peut noter que le choix du noir et blanc contribue à créer cette atmosphère d'un monde sans couleurs. En définitive, pour moi, c'est vraiment un film particulier, à voir absolument!
Tout d'abord le film est très bien réalisé c'est déjà un plaisir en soi. Ensuite j'aime le mélange assez rare de film d'anticipation et film romantique. Un casting 4 étoiles mais je ne mets que cette note car je pense qu'avec ce genre d'histoire cela aurait pu être meilleur.
Toute la planète a été détruite par un conflit nucléaire. Toute? non! car un petit continent -l'Australie- a été épargné, mais pas pour longtemps, la radio-activité arrivera, mais dans quelques semaines. Si on accepte ce pitch un peu improbable, on voit une petite pépite avec des acteurs exceptionnels, avec des gens qui continuent de vivre normalement avec cette angoisse permanente qui revient régulièrement, inéluctable.... Le milleur film de fin du monde
On accroche ou pas... moi j'ai été marqué par ce film. Notre planète a subi une guerre nucléaire. A la limite peu importe les raisons qui sont peu abordées. L'Australie a été épargnée mais un nuage se rapproche et la mort est alors certaine. On tente une dernière expédition pour trouver un autre lieu où survivre. On va dès lors suivre les personnages dans les derniers instants de leur vie. On va suivre une fin du monde en direct, cruelle, sans concession, noire, très noire. Un film extraordinaire et qui sort des poncifs hollywoodiens avec leurs fins 'à l'américaine'.
Film un peu décevant malgré son thème aussi passionnant qu'inquiétant. Kramer fait preuve ici de son savoir-faire habituel, nous offrant quelques scènes de ville déserte assez impressionnante et quelques scènes d'émotion plutot profondes, mais l'ensemble manque peut-être un peu d'intensité, à cause notamment d'une première heure limite ennuyeuse, ou l'action est quasi-inexistante. On retrouve un réel intérêt pour le film dans sa deuxième partie, ou l'action se fait plus fluide, et les personnages plus intéressants. L'interprétation est bonne, avec un Fred Astaire plutot convaincant dans un rôle dramatique et un bon Anthony Perkins. Gregor Peck lui décoit un tout petit peu par rapport à ses brillantes performances habituelles, bien qu'il soit très correct. La vraie surprise de ce film est en réalité Ava Gardner, bien plus émouvante que d'habitude, avec une très belle présence et une réelle intensité dans le jeu. Le dernier rivage nous laissera plutot un bon souvenir, mais qui aurait pu (et du) être inoubliable, ce qui n'est hélas pas le cas.