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Shawn777
582 abonnés
3 468 critiques
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2,5
Publiée le 24 mars 2024
Ce petit film d'horreur portugais (petit car globalement passé inaperçu) m'avait avant tout attiré de par son affiche que je trouve réellement superbe, rappelant un cinéma de genre américain des années 80, tout en étant d'une très grande sobriété (dommage que Skyrock vienne entacher tout ça avec sa phrase d'accroche d'ailleurs). Pour autant, je ne m'attendais pas à une ambiance années 80, déjà parce-que la mode est passée, on est directement aujourd'hui passer à la nostalgie des années 2000, et puis car ça a déjà été trop fait. Bref, on se retrouve donc finalement devant une histoire relativement originale puisqu'un jeune homme orphelin apprend qu'il a un demi-frère et une mère. Il se rend donc sur place avec sa copine mais très vite, des évènements étranges vont commencer à se produire. Alors oui, le pitch de base n'est pas très original, je veux dire, c'est un sujet déjà-vu, notamment dans le cinéma d'horreur, mais la manière de le traiter est plus originale. D'une part, c'est sacrément foutraque mais dans le bon sens du terme, il y a de grossiers raccourcis narratifs pour faire avancer l'intrigue (comme la vieille voisine) mais c'est rempli d'idées. Des idées pas toujours très bonnes ni très organisées mais elles sont là quand même et je dois dire que ça faire plaisir de voir le film sortir quelques fois des sentiers battus pour prendre son spectateur au dépourvu. Et d'autre part, il y a quand même une ambiance très dérangeante ! Le film ne fait pas spécialement peur, il utilise pour ça malheureusement beaucoup de jump-scares, encore une fois, déjà-vus et grossiers mais derrière, il y a tout de même une atmosphère anxiogène, apportée grâce au lieu mais également aux personnages et je pense notamment à la mère et son fils qui sont sacrément badants. Personnages d'ailleurs très bien interprétés par Anabela Moreira et Carloto Cotta (surtout que lui en fait deux). Alors après, "Amelia's Children" reste quand même rempli de défauts, notamment avec son intrigue trainante et sa fin très expéditive, mais a au moins le mérite de proposer des choses intéressantes !
Le pitch de départ peut semblait interessant sans etre original. Acteurs assez limite, ambiance posée assez vite mais avec les clichés du genre. La séquence d'ouverture permet déjà d'éliminer des hypothèses. La seconde partie du film traine plutôt en longueur. Au final, ça reste conventionnel, ça s'oubliera très vite.
Récompensé au Festival du film fantastique de Gérardmer cette année (Prix du Jury), Amelia’s Children est un thriller d’épouvante portuguais réalisé par Gabriel Abrantes. Une réunion de famille et des retrouvailles qui virent au cauchemar ! Pour ma part, je reste assez mitigé après cette séance. Sur la forme, le film n’offre aucune originalité et réunit tous les ingrédients d’un film d’horreur à la sauce Blumhouse, notamment cette maison isolée ainsi que des événements surnaturels assez grossiers. Pour autant, sur le fond, la première moitié du scénario est convaincante avec une introduction percutante qui évite tout cliché. Puis, une ambiance mystérieuse et angoissante s’installe peu à peu au sein de cette demeure pour finalement plonger le spectateur dans une atmosphère malsaine. L’excentricité, la perversion et l’inceste sont les trois thématiques fortes de cette histoire. Malheureusement, le film finit par perdre toute crédibilité dès lors où le personnage clé de ce thriller horrifique, à savoir la mère, devient trop caricatural avec des scènes vraiment risibles. De plus, le dénouement est expédié et, finalement, il est assez difficile de cerner la finalité de cette histoire. Il reste néanmoins une très bonne distribution portée par Brigette Lundy-Paine, Carloto Cotta et Anabela Moreira.
Une histoire d'horreur assez classique, rien de nouveau ici. En plus le rythme est lent, le décor et les musiques ne sont pas exceptionnels. La fin manque cruellement d'explications.
Un petit film d'horreur quelque peu alambiqué et attendu, avec notamment son lot de gens qui marchent lentement vers des portes qui grincent, mais sauvé par son casting féminin, et au premier chef l'actrice principale.
Si le début du film peut laisser espérer un élégant mélange de Haunting of... et de Get out dans la campagne portugaise, on est rapidement déconcerté par l'aspect grotesque et même ridicule de l'aïeule du héros. Si l'acteur principal ne démérite pas dans son triple rôle, la clé de l'intrigue et les scènes de dénouement sont tellement malaisantes et grand guignol qu'elles ruinent complètement les qualités du film. Un film qu'on espère oublier.
A Semente do Mal vaut pour les surcouches de peinture qu’il applique sur une très ancienne malédiction reconduite génération après génération : le dialogue entre le passé et le présent s’incarne et s’établit lors des échanges entre ladite Amelia, vieille femme curieuse en ce que ses déplacements et son apparence physique ne correspondent pas à son âge – mais quel âge est-elle censée avoir d’ailleurs ?! – et des membres de sa famille tout aussi curieuse, qui ont pour cadre un manoir restauré au goût du jour où se dévoilent des moquettes rose fuchsia, des fauteuils art déco et des murs réhaussés chacun d’une couleur spécifique de peinture. Nous retrouvons une démarche similaire à As Boas Maneiras (Juliana Rojas, Marco Dutra, 2017), mais retournée du point de vue du monstre à celui de la victime, plus proche en cela de Get Out (Jordan Peele, 2017). La perturbation de la réalité par des projections cauchemardesques, visions qui appliquent un vernis horrifique conventionnel en ce qu’elles empruntent à l’esthétique des productions BlumHouse, apparaît dès lors comme un trompe-l’œil pour farder la véritable horreur, d’ordre moral car spoiler: incestueuse et cannibale : la séquence de spoiler: danse entre mère et fils constitue à ce titre un moment d’anthologie où le bizarre côtoie la sensualité morbide . La façon qu’a le film de s’approcher de cette vérité tabou par petites touches, sans vulgarités aucunes, confirme la singularité du geste artistique de Gabriel Abrantes, à qui nous devions en 2018 Diamantino. Une excellente surprise.
Moyen... J ai eu du mal à entrer dedans... Pourtant l histoire est intéressante et assez sordide... Une ambiance bien malaisante règne dans cette maison où les liens du sang se transmettent de génération en génération d'une manière assez surnaturel... L impression que le film n avance pas et qu'il manque des scènes horrifiques... Dans le même délire malaisant j ai largement préféré un film comme X avec Mia Goth...
Je me suis décidée à aller voir ce film en raison des bonnes critiques de la presse. La mise en scène est effectivement très belle, paysages, château L'atmosphère inquiétante et pesante est également assez bien rendue. . Mais le scénario est assez incohérent. Il s'agirait d'une sorcière qui retrouve la jeunesse en mangeant ses propres enfants. C'est pourquoi on ne comprend pas bien le rôle de ce jeune couple qui dans la scène initiale enlève les enfants et semble en être les authentiques parents. Dommage!
L'atmosphère de ce film d'horreur (si on veut) est assez pesante, mais il ne se passe tout de même rien de bien intéressant pendant 1h12. Les dernières minutes n'arrivent pas à sauver le film, c'est insuffisant pour un amateur de thriller ou film d'horreur. La volonté du réalisateur est là, mais il ne boxe clairement pas dans la cour des grands avec ce film.
Amelia's Children: La Famille Dysfonctionnelle du Cauchemar
Dès les premières minutes, "Amelia's Children" nous catapulte dans un manoir qui semble avoir été décoré par un architecte dépressif qui aurait binge-watché trop d'épisodes de "Nailed It!". On se retrouve face à une bâtisse dont l'ambiance rappelle un croisement entre la demeure Addams et un épisode de "L'Amour est dans le pré", sauf que là, l'amour est clairement aux abonnés absents. Le réalisateur, Gabriel Abrantes, joue avec les codes spatiaux et cinématographiques comme un joueur de Tetris qui aurait soudain perdu la maîtrise de ses pièces.
Carloto Cotta se retrouve face à son double dans une performance qui vous donnera envie de vérifier si vous n'avez pas accidentellement pris un LSD périmé. Edward et Manuel, deux jumeaux qui partagent plus qu'une ressemblance frappante, sont comme les deux faces d'une même pièce de monnaie, sauf que dans ce cas, la pièce est plus une pièce de théâtre tragique qu'un jackpot au casino. Cotta jongle avec les nuances de chaque personnage comme un cosplayer qui changerait de costume entre chaque convention.
Dans un cocktail aussi étrange que la mixité d'un bar à cocktails dirigé par un barman obsédé par l'occulte, "Amelia's Children" nous sert une Abuela immortelle à faire pâlir de jalousie les grands-mères du monde entier. Si vous pensiez que votre belle-mère était cauchemardesque, attendez de rencontrer Amelia et sa clique, qui ont plus de secrets que la bibliothèque du Vatican. C'est comme une version trash de "Charmed", mais sans le glamour et avec beaucoup plus de démembrements.
Dans un monde où les petites amies des films d'horreur sont souvent aussi utiles qu'un parapluie dans un ouragan, Brigette Lundy-Paine apporte une bouffée d'air frais avec son personnage Ryley. Elle est comme la Lara Croft des relations amoureuses, prête à botter des culs et à prendre les choses en main quand ça tourne mal. Elle fait preuve d'une telle détermination qu'on la verrait bien débarquer dans une convention de super-héros pour remettre de l'ordre dans le cosplay.
Tout comme la finale d'un feu d'artifice qui se termine par un pétard mouillé, le dernier acte d'"Amelia's Children" a quelques ratés. On a l'impression d'être dans un escape game où les énigmes auraient été rédigées par un stagiaire en pleine gueule de bois. Mais bon, même si le chemin n'est pas parfait, la destination reste quand même un trip psychédélique dans l'absurdité horrifique.
"Amelia's Children" est comme un cirque de l'étrange où les clowns sont plus flippants que rigolos et où le numéro principal implique une femme en lévitation qui vomit des serpents. C'est trash, c'est décalé, mais par Odin, c'est aussi foutrement divertissant. Alors, si vous avez déjà marre des éternelles histoires de fantômes et de zombies, plongez tête la première dans ce bain d'horreur où même les poissons rouges ont l'air d'avoir une dent contre l'humanité.
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le film est vraiment mauvais, mis en scène catastrophique, acteurs moyen, on a pas peur une seule fois dans cette histoire . bref.....a éviter absolument, on peut pas mettre 4 ou 5 à un film comme ça, c'est pas du tout objectif
J’ai vu Amelia’s Children hier au Pathé Plan de Campagne à Marseille et je suis ressortie du film secouée car je m’attendais à voir un film d’horreur classique, programmatique et donc prévisible. Au lieu de ça, j’ai vu un film dissonant qui ne ménage pas son spectateur en le confrontant à des situations grotesques où on est parfois tellement gêné que la première réaction naturelle qui nous vient est le rire. Attention, ce que je dis est à mettre au crédit du film car cela en fait un objet singulier que vous n’aurez pas l’occasion de voir tous les mercredis donc foncez !!! Et si vous êtes déçus vous pourrez toujours vous enorgueillir d’avoir vu quelque chose de différent et ça c’est quand même précieux !