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Orno13
12 abonnés
607 critiques
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3,5
Publiée le 15 février 2024
Ce film est dans la même lignée que abuela, un film d epouvante espagnole aussi, qui nous effraie pas beaucoup, mais nous angoisse grâce à une mise en scène qui met en valeur l l'atmosphère lugubre, comme la façon de filmer cette immense maison qui est assez angoissante et surtout nous fait apparaître une tension qui va crescendo et donne une certaine valeur au film qui en devient pat moment palpitant. Un très bon film de genre.
Je me demande quelles substances les 5 étoiles ont ils pris ? Certains '' cinéphiles '' vantent ici l'horreur, l'epouvante, ou encore l'art ? Je n'ai visiblement pas vu le même film. Si l'histoire n'est pas inintéressante sur le papier, elle est traitée avec la finesse d'une baleine qui nage dans une piscine gonflage de jardin en plein été.. Le métrage tend inlassablement à nous échouer dans une intrigue sans rebondissements, sans réelle surprise une fois qu'on a compris le '' plot''. C'est d' un mou du genou à tel point que je me suis dit que les producteurs ont demandé au réal d'étirer les scènes pour avoir un métrage autrement ça aurait tenu largement en 1h10.. Je n'y ai vu aucun travail sur la lumière, sur de quelconques ambiances qui collent avec les codes de l'epouvante passés ou actuelles. Les quelques tentatives de scare jump sont ridicules car ils font à peine peur et nous mettent bien en retrait de l'action.. (si mon frère chelou que je connais pas vient foutre sa tête à 1cm de la mienne en pleine nuit dans ma chambre, je pense que je sursaute et je lui demande ce qu'il fou avec vigueur. Au lieu de ça on a un '' qu'est ce que tu fais '' mollasson 2000..)
Ca sent le film monté et remonté, écrit et ré-écrit, avec plusieurs réal se succèdant tellement c'est d'un brouillon. Les acteurs ne sont pas mauvais en soit mais assez mal dirigés globalement. Quelques incohérences aussi dans les réactions viennent rajouter du vinaigre dans ce picrate de film d'horreur. La relation fraternelle est survolée et ne justifie pas que le mec veuille rester.. Quelques pistes amorcées qui ne sont d'aucune utilité. Par exemple les 2 nanas qui lui font signer 1 papier.. Seule raison à ce qu'il reste dans cette demeure glauque ? Preuve d'un échec dans ce film ; il aurait été plus subtile de jouer sur un endoctrinement par les sentiments avec une relation aux abords saine entre mère et films puis cliffhanger à la fin.. Au lieu de ça.. on a une pseudo relation mère fils qui ne tient que par les liens de sang mais non par les sentiments. Vous me suivez ? Donc ça ne prend pas. On se demande pendant un long bout du temps si Michel le cadreur s'endort sur ses plans et pourquoi le mec reste. Pas de happy moments bro/frangins, idem avec la mère. Bref la liste des incohérences est longue. Et la fin laisse des questions qu'on se pose depuis la scène d'intro, sans réponse. Et en vrai ? on s'en fou car ce film est une daube. Ma copine m'a demandé si on partait avant la fin. J'ai été assez bête pour lui demander de finir le film. D'autres dans la salle ont eu l'intelligence de partir. Les 5 étoiles sont une insulte au cinéma.
En parlant de consanguinité, j'ai revenu Barbare (2022). Ça c'est du film d'horreur!!
"Amelia’s Children réunit tous les paramètres d'une production Blumhouse : un décor unique et isolé, peu de personnages, un incident surnaturel et bien sûr un budget limité. Mais qu’on ne s’y trompe pas, Abrantes n’hésite pas à sortir des sentiers battus et il le prouve sans délai. Dans les premières minutes, dans une intensité rare qui n’a pas besoin de dialogue pour donner un coup de chaud bien senti, la caméra traverse un manoir dont l’architecture particulière nous restera en tête. Nous nous garderons d’en dévoiler la teneur scénaristique, mais cette entrée en matière témoigne d’une bonne maîtrise de la gestion de l’espace, du hors-champ et des codes cinématographiques."
"Edward et Manuel partagent le même visage, celui de Carloto Cotta. Il déploie la même fébrilité candide que dans Diamantino, où il tenait également le premier rôle. [...] Le décalage de leur personnalité est, de premier abord, un vecteur d’humour apprécié. Dans un délicieux mélange, alterné avec le frisson, Abrantes ne nous fait pas regretter ce détour mortel chez l’inquiétante Amelia et ses enfants maudits par le sang. Pour cause, cette mère qui attend le retour de son second fils à son chevet a tout d’une chimère, voire d'une sorcière."
"Dans ces retrouvailles familiales qui virent au cauchemar, Gabriel Abrantes manque de brouiller les pistes comme Jordan Peele l'a fait dans Get Out. C’est plutôt dans la composition hallucinatoire de la Abuela immortelle de Paco Plaza que son film se rapproche. Le cinéaste portugais parle ainsi d'excentricité, de perversion et de violence dans l'aristocratie européenne. [...] On ne boude évidemment pas notre plaisir de suivre le déroulé d’Amelia’s Children, notamment grâce à la précieuse performance de Brigette Lundy-Paine, déconstruisant ainsi l’archétype de la petite amie modèle et peu encline à la mutinerie. Reste que ces petites imperfections dans le dernier acte risquent d’en laisser plus d’un sur la touche."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Voici une bonne surprise dans la catégorie horrifique ! Une vraie bonne mise en scène bien maitrisé, avec une ambiance vraiment malaisante. Egalement son histoire est bien développé et intéressante. Je pense qu'il mérite une meilleur visibilité !
ps : pour un film portugais, c'est vraiment bien !
Grâce à un test d'ADN, Ed retrouve sa famille biologique au Portugal et se rend là-bas avec sa petite amie Ryley afin d'obtenir des réponses et combler ce manque dans sa vie. Un séjour plein de surprises et pas vraiment des bonnes... Si l'histoire de Gabriel Abrantes est facilement lisible, le réalisateur arrive à créer une ambiance inquiétante grâce au cadre de cette grande maison isolée et surtout à ses habitants louches. Tout est bizarre chez eux et chaque apparition de la mère provoque un profond malaise. "Amelia's Children" est donc glauque et malsain, mais il aurait pu l'être davantage... C'est frustrant de voir que l'histoire n'évolue plus au bout d'un moment, car même si tout est prévisible, cela aurait été bien d'approfondir l'histoire de cette famille afin de rendre la situation encore plus salace et inconfortable. Il n'y a pas assez de "confrontations" ni de moments dérangeants pour le couple à part les quelques scènes avec Ryley. Dans l'ensemble, c'est pas mal grâce à l'ambiance et à la tension distillées par le réalisateur, mais c'est un film quand même frustrant.
Orphelin depuis la naissance, Edward découvre à l’âge adulte qu’il a un frère jumeaux et une mère. Avec sa copine Ryley, ils quittent les États-Unis pour se rendre au Portugal, là où vit sa (nouvelle) famille. Sur place, les apparences sont trompeuses et ils ne vont pas tarder à découvrir qu’ils cachent un terrible secret…
Second long-métrage pour Gabriel Abrantes, après l’OFNI qu’était Diamantino (2018), une comédie surréaliste, cette fois-ci, il change radicalement de registre pour celui de l’horreur. Amelia's Children (2024) oscille entre la maison hanté et les non-dits spoiler: (il y est question d’oedipe) , l’ennui principal du film, ce sont les personnages, qui sont soient grossièrement caricaturés (mention spéciale à la mère, qui semble avoir abusé lourdement de la chirurgie esthétique au point de ressembler étrangement à la Duchesse d’Albe), soient totalement en surjeu ou à côté de la plaque (le couple d’américains sonne faux et le frère jumeaux en fait des caisses).
Du côté de l’histoire, très clairement le film fait l’impasse sur l’originalité (tout y est terriblement prévisible) et on ne peut s’empêcher de repenser à Abuela (2021) de Paco Plaza spoiler: (pour l’aspect “recherche éternelle de jeunesse”) et côté mise en scène, c’est le calme plat, à aucun moment le réalisateur semble vouloir se démarquer de ce qui a déjà pu être fait par le passé, aucune once de tension, voir de frayeur (hormis le visage de la mère), bref, on s̷'̷e̷n̷n̷u̷i̷e̷ s'endort lentement mais durablement jusqu’au générique de fin.
De l'horreur, une ambiance soigneusement malaisante et des personnages dérangeants, une production horrifique de série B qui surprend agréablement malgré ses quelques défauts (pas fan de la bande son notamment).
Film horrifique portugais, écrit et réalisé par Gabriel Abrantes, Amelia's Children est un long-métrage hélas pas terrible. L'histoire nous fait suivre Edward, un homme qui découvre à l'âge adulte qu'il a un jumeau et une mère qu'il ne connait pas. Avec sa petite amie Ryley, il part les rencontrer dans leur magnifique demeure isolée au cœur d'une région recluse. Mais, les retrouvailles passées, le couple se rend compte que les apparences sont trompeuses. En effet, la famille d'Edward cache un monstrueux secret. Ce scénario ne s'avère malheureusement pas très prenant à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. Si l'intrigue débute de façon immersive, plus les minutes passent et plus on se rend compte que celle-ci n'est pas très bien écrite et manque de cohérence. On espère tout du long qu'on va assister à un événement faisant basculer les choses mais celui-ci n'arrive jamais. Résultat, ce n'est pas très intéressant, surtout que l'aspect horrifique n'est que très peu présent et que ça lorgne du côté du fantastique. La tension et le suspens se font rares tout comme les scènes se voulant menacantes et angoissantes. L'ambiance inquiétante n'est clairement pas au rendez-vous. L'ensemble est porté par des personnages aucunement attachants hormis Ryley. Des rôles interprétés par une distribution à peine convaincante comprenant Brigette Lundy-Paine, Carloto Cotta, Anabela Moreira, Alba Baptista et Rita Blanco. Malheureusement, les relations entretenues par tous ces individus ne procurent aucune émotion particulière. La faute entre autre à des dialogues sans profondeur, ni intérêt. Si le fond est assez convenu et générique, le film a tout de même pour lui sa qualité formelle. Effectivement, la réalisation du cinéaste portugais se veut franchement très bonne. Sa mise en scène tout comme la photographie sont soignées et nous offre de très beaux plans à la faveur des jolis environnements naturels. Dommage que les images les plus horrifiques soient si peu visibles à l'écran car celles-ci sont également morbidement attirantes. Malgré cela, l'esthétique est une franche réussite. Ce visuel attrayant est accompagné par une b.o. aux compositions beaucoup trop quelconques pour avoir un réel impact. Reste une fin tout juste correcte venant mettre un terme à Amelia's Children, qui, en conclusion, est un film valant le coup d'œil uniquement pour son bel emballage à défaut de son contenu bancal.
Une première partie intéressante et mystérieuse. Mais le film devient rapidement très classique en général. Après reste un scénario extrêmement dégueulasse mais malheureusement très mal exploité et des idées comme la désaffiliation et une sorte de complexe d'Œdipe mais bon cela reste superficiel.
Amelia's childrens est un thriller horrifique de plutôt bonne facture, servi par une mise en scène efficace. Le film tombe parfois dans des clichés du genre et des facilités d'écriture, sans que cela nous empêche de passer un bon moment
Un ramassis de clichés, des maquillages nuls, des effets ratés. Un film ennuyeux et raté. Dommage, le sujet (spoiler: l'inceste pour rajeunir ) était intéressant.
Ce film ne serait pas si mal, si un tableau de Goya ne venait pas trop tôt révéler de quoi il en retourne. A partir de là, le récit perd de son intérêt et de son sel, car il s'agit de courir vers la résolution, avec des effets assez classiques. Dommage car la thématique était plutôt singulière et très bien mise en cohérence avec la quête des origines qui empoisonne le monde contemporain. Abrantes étant un faiseur de qualité et les comédiens hors pair pour ce genre de production, cela se laisse regarder sans déplaisir.
Film portugais, assez rare pour le préciser, d’horreur de surcroît, n’est pas si mal foutu. Le film met quand même beaucoup de temps à démarré, une fois le plan mis en place, on se laisse prendre au suspense. Cela reste très léger mais l’originalité de sa production me dis qu’il faut encourager ces genres de prod européenne.