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Anne CC
10 abonnés
70 critiques
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3,5
Publiée le 5 juin 2024
Film dramatique. Issus de deux quartiers rivaux de Marseille, un jeune adolescent est amoureux d'une jeune gitane, qui tombe enceinte. L'assassinat d'un ami va le conduire en prison, il va trouver la foi et plonger dans une certaine folie. Guerre des cités, filiation, mysticisme, rédemption. Les acteurs jeunes ou à l'âge adulte sont très bons.
Une belle histoire, un autre regard sur Marseille, un film convaincant et bien filmé. Une belle surprise.
Excellent film. On retrouve l’esprit de sherazade. Le réalisateur a réussis à faire aussi bien. Ce qui était un sacré challenge ! C’est un peu modernisé, une touche « spirituelle » est ajouté. La fraîcheur et la justesse des acteurs, l’ambiance réaliste, et immersive. Je recommande vivement ce film, tout particulièrement à tous ceux qui se sont laisser « embarquer » par le premier sherazade.
Après Shéhérazade, premier film éblouissant qui avait mis tout le monde d'accord et remporté trois César (premier film, révélation féminine et révélation masculine), le talentueux Jean-Bernard Marlin a de nouveau posé sa caméra dans les quartiers sensibles de Marseille pour proposer un deuxième long-métrage ambitieux.
Difficile de donner un avis global sur le film, avec première partie enlevée et réussie, et une seconde nettement moins convaincante.
Un point de départ que l'on pourrait résumer à un Roméo et Juliette des cités, mais dont on comprend très vite que le réalisateur ne souhaite pas proposer une énième variation.
Déplacer cette histoire ultra-réaliste sur le terrain du fantastique, aux confins du mysticisme, était sans doute la bonne idée afin de s'extirper des pièges de la caricature du film de banlieue. Néanmoins, le mélange des genres n'est pas très bien maîtrisé et la confusion s'installe petit à petit, à cause de la multiplication de métaphores religieuses pas toujours très inspirées.
Présenté il y a plus d'un an au Festival de Cannes 2023, le film n'avait déjà pas vraiment convaincu et Jean-Bernard Marlin avait du revoir sa copie et réduire la durée de son film d'une heure pour rendre l'histoire plus compréhensible.
Il reste néanmoins un réalisateur très prometteur et filmeur hors pair. Salem comporte plusieurs moments de grâce, que l'on doit à sa mise en scène très travaillée mais également à un travail remarquable sur le son et une bande originale très réussie.
Au final, le film est loin d'être raté et a même quelque chose d'assez fascinant mais, sans doute trop ambitieux, il peine à convaincre sur la longueur.
Toujours est-il qu'après le Règne Animal ou Vincent doit mourir, le jeune cinéma français confirme son audace et sa volonté de bousculer les codes et rien que pour cela, le geste est à saluer.
Un film puissant qui ne laisse pas indifférent. Des passages incroyables, des images soignées, une bande son très réussie . La première partie est captivante et entendable mais la dernière demi heure est un peu “perchée “ et pas toujours à propos. Dommage car le sujet traité l est parfaitement et est maîtrisé avec beaucoup de talent . On ne ressort pas indemne après la projection c est ce qui fait la force de ce film !
Affiche prometteuse et aguichante pour ce film de Jean Bernard Marlin, pour sa précédente réalisation, mais comme assez souvent, la réalité est autre. Aucun temps mort dans ce scénario qui va opposer deux cités Marseillaises, où tout va bien jusqu'au moment où le surnaturel et fantastique s'invitent, et curieusement génèrent une ombre marquée dans un scénario somme toute très plaisant jusque-là. Une fois le "messie" mis à part, à relever, un casting peu commun, des jeunes acteurs inconnus, mis dans le grand bain sans parcours préparatoire. Les images sont terribles, et sans fifre, témoignent d'une actualité noire et dérangeante.....!!**
En insufflant un côté fantastique et du mysticisme dans un univers très réaliste , le réalisateur Jean-Bernard Marlin signe là un film percutant et instaure une atmosphère d'une rare puissance de mystère ! Salem , qui signifie "la Paix" en Arabe est une histoire d'affrontement entre deux Communautés : Comorienne et Gitane et en ça cela m'a quelque peu fait penser à Roméo et Juliette avec l'affrontement entre les Montaigue et les Capulet . A découvrir ! ...
Film extraordinaire et rafraîchissant. Cela fait plaisir dans un monde cinématographique qui se meurt avec le publique qui déserte de plus en plus les salles. Pleins de thèmes sont abordés tel que l enfance, l adolescence, la paternité, les quartiers, la loyauté, la vie et la mort. À voir absolument
Djibril et Camilla s’aiment d’un amour pur. Ils ont quatorze ans à peine quand Camilla tombe enceinte. Mais ils appartiennent à deux quartiers marseillais irréconciliables : Djibril est un comorien des Sauterelles, Camilla une gitane des Grillons.
"Salem" est le deuxième film de Jean-Bernard Marlin. Son premier, "Shéhérazade", a connu en 2018 un immense succès, critique et public. Il avait remporté le prix Jean-Vigo, le César de la meilleure première oeuvre et ses deux jeunes acteurs ceux des meilleurs espoirs masculin et féminin.
Après un tel succès, le film suivant est un défi. Jean-Bernard Marlin a mis près de six ans à le relever. Il aurait pu changer de théâtre. Il a décidé de rester à Marseille et d’en filmer une fois encore les quartiers les plus pauvres et les populations les plus marginalisées.
"Salem" souffre cruellement de la comparaison avec "Shéhérazade". Il en est le bégaiement malhabile, la copie ratée. Jean-Bernard Marlin en réutilise tous les ingrédients : l’intrigue se déroule dans deux cités HLM rivales de Marseille ; elle a pour héros un couple de débutants ; un scénario dramatique – Télérama utilise, avec beaucoup d’emphase et énormément d’indulgence l’adjectif « shakespearien » – les confronte.
Mais alors que tout était réussi dans "Shéhérazade", tout est raté dans "Salem". Deux époques s’y entremêlent entre lesquels le scénario fait des allers-retours : les héros à quatorze ans et, douze ans plus tard, ce qu’ils sont devenus après la sortie de Djibril de prison. Il prête à Djibril des pouvoirs occultes, ou plutôt la conviction d’en posséder, notamment celui de ressusciter les morts, au risque de le transformer en prophète improbable. Sur fond de dérèglement climatique, il imagine une invasion biblique de criquets.
On pourrait reprocher à Jean-Bernard Marlin son inconséquence politique, qui filme Marseille sans évoquer le trafic de drogue, le banditisme, les tensions interreligieuses, le réduisant à un terrain de jeu pour deux bandes rivales. Mais le principal reproche que j’adresserai à "Salem" est la direction d’acteurs. Autant Kenza Fortas et Dylan Robert crevait l’écran dans "Shéhérazade", autant l’amateurisme et le jeu outré des interprètes de Djibril, de Camilla et de leur fille font peine à voir. Jean-Bernard Marlin dit avoir mené un casting sauvage pour les recruter. On est gênés pour eux devant certaines scènes.
Outre le fait d’avoir passé la pire séance de ma vie avec des gens complètement incivilisés et irrespectueux, ce film ne m’a pas transporté.
Autre problème, les critiques que j’ai furtivement vues qui laissaient entrevoir un Roméo et Juliette 2.0. Raté également. Complètement hors sujet. La relation entre les deux personnages tient en 20 minutes de film.
L’histoire de ce film aurait pu être belle, mais la forme est catastrophique. En cause : • une omniprésence d’un langage tellement de quartier qu’il aurait fallu des sous-titres pour tout comprendre. Préparez-vous à 1h43 de « wallah », « frère », « wesh », « tête de ma mère », « j’men bats les c*illes », etc. À la longue, c’était insupportable. Et oui je sais, c’est fait exprès… ben ça m’a gavé ! • Des histoires dans l’histoire qui s’enchaînent dans une timeline un peu hasardeuse. • Des personnages peu attachants. • Un casting vraiment pas dingue (à part l’acteur principal Oumar Moindjie convaincant, et Wallen El Gharbaoui qui se révèle au fil du récit).
Mais alors pourquoi une note au-dessus de la moyenne ?
Il y a quand même une aura positive qui se dégage de ce film. L’aspect « surnaturel » donne une ambiance mystique et divine qui laisse place à des métaphores intéressantes avec parfois des moments de grâce.
Le sujet de la religion est ici traité avec beaucoup de discrétion et de pudeur et dans un but bienveillant, très loin des clichés sur les musulmans de cité qu’on peut voir dans d’autres films.
Le grain apporté au rendu visuel du film renforce ce côté mystique et authentique.
Enfin, la bande-son est efficace et percutante à des moments bien précis.
« Salem », la Paix. J’ai cherché car je n’aurais pas deviné. Ils ne font en effet que s’entretuer froidement dans ce quartier périurbain ! C’est dans l’actualité. Ça fait aussi partie de tous les clichés imaginables. Mais est-ce des clichés ? Bref un méli-mélo de vie de cité à la dérive et de communautarisme. Avec l’accent, mélange d’intonations marseillaises et de phrasés typés venant d’un petit peu partout. Un galimatias devenant par moment incompréhensible. Car la qualité de la diction et de l’articulation ce n’est pas le fort d’amateurs recrutés au coin de la rue. Parfois les réalisateurs découvrent de vrai talents mais là non. Une pointe de mysticisme allégorique et de surnaturel. Etre en permanence dans la délinquance et la violence et invoquer un quelconque Dieu ou Prophète, ça fait certes un scénario mais il sonne faux.
Un film d'action et d'amour réussi ! Digne héritier de Coppola ce "Il était une fois à Marseille" offre un vrai moment de cinéma. Un jeune réalisateur à suivre....
Une histoire de père et de fille hyper émouvante un film rare dans la paysage cinématographique français on est embarqué par cette histoire où passé et présent se répondent. Bouleversant !