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    Les Colons
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    Christoblog
    Christoblog

    804 abonnés 1 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Ce premier long-métrage du réalisateur chilien Felipe Galvez Haberle est remarquable à plus d'un titre.

    Son thème est passionnant et assez peu montré au cinéma : Les colons montrent commet les autochtones du sud chilien ont été massacrés au début du XXième siècle, par la volonté de riches propriétaires terriens voulant accroître leurs propriétés.

    Sa forme, d'une beauté sidérante, est ensuite remarquable. La mise en scène est âpre et sans fioriture, et la photographie met en valeur de somptueux et immenses paysages (j'ai pensé à ceux de films comme Jauja ou Godland).

    Sa structure enfin est extrêmement efficace. Le film est composé de plusieurs parties, dont la dernière nous projette habilement plusieurs décennies après l'action de la première, dans une scène extrêmement forte.

    Je conseille donc vivement ce premier film d'une force redoutable, pour peu que vous supportiez l'exposition d'une violence frontalement exposée, qui donne une idée particulièrement réaliste de la dureté de la vie à cette époque et dans cette région.
    Jasmone;14
    Jasmone;14

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    J'ai aimé ce film, même si j'ai parfois été dérangée par sa violence. Il se passe au début XXème siècle au sud du Chili et raconte comment les "Colons" ont exterminé les indigènes dans les terres du sud du pays pour pouvoir les exploiter comme pâturages. Le jeu des acteurs qui interprètent les mercenaires anglophones est parfois un peu caricatural, mais les images sont splendides, certaines scènes très impressionnantes comme l'attaque du campement indien dans la brume. La dernière partie du film est poignante. Je recommande ce film
    monCinemajm07
    monCinemajm07

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Une histoire méconnue :un propriétaire terriens, en 1901 (José M'entendez )ds le chili du sud en terre de Feu, veut civiliser ces terres fertiles, immenses,en massacrants les indigènes locaux (les indiens.)Il embauche 3 hommes un métis (bon tireur),un mercenaire mexicain (tueur sans scrupules), un nb ex soldat écossais,soit disant ex lieutenant).Le métis ne peut tuer ses congénaires;il veut de l'argent pour acheter un cheval et s'installer .)C'est un passé méconnu du Chili avant que la nation ne soit créée de façon homogène. L'histoire d'une aristocratie blanche qui veut déposséder les populations autochtones de leurs terres et ouvrir une brèche sur l'atlantique.Un émissaire "communiste" envoyé par le président de l'époque en 1908 veut notifier ces événements dans l'histoire et constitution du pays.
    Bande son étudiée, images pfs floues et instables ex lors des chevauchées( camera de poings ?)
    AZZZO
    AZZZO

    292 abonnés 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Felipe Galvez Haberle signe un premier film puissant. Pas d'artifice, pas de mise-en-scène convenue. Pour montrer la violence de la colonisation, de la spoliation et de l'acculturation au Chili au tournant des XIXe - XXe siècle, il va à l'essentiel. Son film est âpre, violent, presque inesthétique lorsque sa caméra s'attarde sur les plaies ou les dentitions hasardeuses mais le résultat est terriblement efficace, à l'instar de la dernière scène
    Un brûlot politique incisif.
    cinono1
    cinono1

    287 abonnés 2 037 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Naissance d'une nation. Dans la violence. Absolu. Le film est un voyage dans les terres chiliennes et dans le cœur des hommes. Autours d'une mise en scène sèche et picturales, des hommes seulement capable de se battre, de tuer, et de conquérir. Le film trouve parfois quelques accents Kubrickiens, dans la représentation de ces hommes, leurs froids calculs et leurs prétentions mégalomanes. Le film en est parfois aride et on est pas mécontent de quitter ces personnages apres 1h50, mais c'est un très bon film, puissant, de Filepe Haberle, qui regarde avec colère, la construction de don pays.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    169 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Au début du XXe siècle en Terre de Feu guerre de territoires et de conquêtes entre les indigènes, les pionniers historiques et les nouveaux colons. Killers Of The Flower Moon nous montrait que l'Amérique du Nord s'était construite sur la rapine, le mensonge et la violence. Celle du Sud aussi. Et le Chili semble n'être qu'un agglomérat d'éléments hétéroclites qui auront du mal à faire Nation.
    Marika Vialis
    Marika Vialis

    5 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    A voir absolument pour réveiller certaines consciences. Excellent film qui dénonce la cupidité et la cruauté des colons tout-puissant au Chili et en Argentine. Voilà une part de l'histoire méconnue et remise en lumière. Les grandes familles de notables, en dépit de leur chrétienté, ont construit leur empire sur le génocide des natifs. Elles ont toutes du sang sur les mains.
    Orno13
    Orno13

    10 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Une œuvre très dur mais utile et très intéressante.
    Felipe galvez nous narre la naissance de la nation actuelle du chili, qui a été construit par un massacre des indiens onah entre autres qui existait jadis dans cette terre de feu.
    Le réalisateur sur la forme a utilisé des.plans d d'ensemble qui nous montre des beaux paysages d une immensité fabuleuse et combine de gros plans qui nous montre le désarroi et la peur du personnage principal face à ces colons cruel, vulgaire et surtout génocidaire.
    Sur le fond certaines scènes sont insoutenables comme la scène du massacre d une tribu et le v spoiler:
    iol en hors champs.
    En conclusion un film qui marque et qui est nécessaire à mon avis.
    Hervé L
    Hervé L

    68 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Un très beau film poétique cruel et juste sur l'élimination des indiens au sud du continent américain pour les remplacer par des moutons plus utiles.... La sauvagerie du capitalisme mu par l'appât du gain est terrible et trouve des hommes perdus complices et victimes eux mêmes de la violence dans ces lieux vides dépourvus d'humanité. Les indiens seront implacable mentis détruits assassinés par les armes et la maladie avec la complaisance hypocrite du gouvernement chilien qui veut se donner bonne conscience. Le regard profond silencieux et rebelle de la femme indienne résumé magnifiquement cette tragedie
    Pierre-Yves Genet
    Pierre-Yves Genet

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    brutal et beau... sur l extermination des indiens selk'man en terre de feu... filmé en 4/3 cela donne un effet documentaire... et le début on dirait un Sergio Leone avec ces écrans rouges...
    leobis
    leobis

    55 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Ce film relate une période de l'histoire coloniale du Chili longtemps gardée sous silence. Il est tourné dans des espaces naturels magnifiques avec des dialogues courts mais incisifs, le tout rythmé par une musique originale ajoutant à l'atmosphère générale un coté western et thriller.
    Patricia Gmrld
    Patricia Gmrld

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    0,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    J'ai vu le film hier soir -Je ne comprends tout simplement pas les éloges de la presse sur ce film- certains journaux sont tombés bien bas dans la presse bobo !!!le sujet est intéressant mais le film est absolument médiocre - rien n'est expliqué. Beaucoup de scènes violentes sans intérêt et des dialogues désarmants
    Olivier K.
    Olivier K.

    14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2024
    Une belle photographie, une musique intéressante. Le reste est long et ennuyeux. Il n'y a pas vraiment d'intrigue.
    Ajmsou
    Ajmsou

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 décembre 2023
    Film très violent que je déconseille fortement, l'inhumanité des personnages est à vomir. A fuir absolument à moins d'avoir un coeur de pierre et de se délecter de toute cette sauvagerie insupportable chez les gens dit civilisés.
    Kiki Etu
    Kiki Etu

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    La deuxième prise fut heureusement la bonne. La première avait été gâchée par des endormissements, escamotant des séquences entières. En particulier la dernière, qui s’achève sur l’île de Chiloe et le magnétique regard caméra de Kiepja l’insoumise indienne... La caféine avait fait son effet. Et la volonté de ne rien manquer cette fois des 97 minutes de ce film impressionnant. Davantage encore quand on lit qu’il s’agit du premier long-métrage du réalisateur, Felipe Gálvez Haberle.

    Beaucoup d’éléments rarement croisés au cinéma se trouvent dans « Les Colons ». Le décor d’abord, naturel, grandiose, crépusculaire, le Chili de la Patagonie et de la Terre de feu, ses terres ultimes face au Cap Horn. Celles inchangées que j’avais sillonnées il y a trente ans, avec ces pampas à perte de vue, flanquées de forêts, de lacs, de glaciers et des premiers sommets des Andes. Le format carré de l’image (35 mm) restitue l’infinie profondeur de champ de ces contrées désertées.

    Les hommes, l’époque et leurs enjeux ensuite. 1901, un trio d’hommes de main, deux mercenaires britannique et américain et un métis indien réquisitionné. Un trio à la solde du colon José Menendez, qui les charge d’ouvrir une route jusqu’à l’Atlantique pour ses moutons, en éliminant au passage les autochtones.

    La première scène plante l’inhumanité du meneur, Alexander MacLennan. Les suivantes sont à l’avenant. Avec en point d’orgue une tuerie d’indiens et des viols. Notre trio de tueurs, en mettant un peu de côté l’indien Secundo, complice torturé par la mauvaise conscience, tombera sur encore plus cinglés qu’eux, une horde de soldats perdus emmenée par le colonel Martin, qui n’est pas sans rappeler le Kurz de Joseph Conrad (Brando dans Apocalypse now).

    Etonnant de voir MacLennan terrorisé et violé à son tour par Martin, qui a démasqué son imposture, sa veste rouge n’étant pas celle d’un lieutenant, comme il le prétend, mais d’un simple soldat. Son collègue Bill prenant pour sa part une balle dans le crâne, pour avoir trop braillé que McLennan était anglais, alors qu’il est écossais, injure impardonnable aux oreilles de Martin. Ambiance…

    A ce théâtre de la cruauté, succèdent d’autres scènes « intimistes », avec d’autres protagonistes et sans carnage cette fois, situées sept années plus tard. Menendez en son palais, entouré de sa fille, d’un prêtre salaisien, et de leur hôte arrivé du nord, de Santiago, un certain Vicuña, missionné par l’Etat central chilien pour enquêter sur les meurtres des indiens. Et pour, surtout, tenter de tisser des liens entre les ennemis d’hier, avec l’ambition de bâtir l’unité de la jeune nation chilienne, entre Chiliens, Colons et Indiens.

    Après l’exposition de l’extermination, le réalisateur s’attache dans cette deuxième partie à confronter les points de vue, difficilement réconciliables, et à décrire les enjeux politiques, ambigus, de l’enquête. Même si nous ne rencontrons aucune difficulté à faire la part du mal (omni présent) et du bien (rare), le film évite de tomber dans un manichéisme simpliste.

    La grande force du film, c’est de revisiter le genre mythique du western, décor monument-al (valley…) et affrontement du bien et du mal, pour révéler un fait de l’histoire du Chili, un massacre à grande échelle longtemps méconnu des Chiliens eux-mêmes.

    Les acteurs font de leur mieux pour servir des personnages peu ragoûtants et, pour tout dire, assez sommaires, le réalisateur préférant une quasi égalité de traitement entre les protagonistes à une hiérarchisation qui lui aurait permis d'approfondir les figures clefs de cette tragédie : Menendez, Secundo et Kiepja, éventuellement Vicuña.

    Mention spéciale toutefois pour les acteurs Sam Spruel (Martin) Alfredo Castro (Menendez) et Marcelo Alonso (Vicuña). Les gentils de l'histoire sont également marquants. Camilo Arancibia en Segundo (superbes gros plans sur ses yeux communiant avec ceux des chevaux). Et celle qui nous offre l'émotion, la tension, de la scène finale, Mishel Guaña en Kiepja.

    Quant à la musique, signée Harry Allouche, que l’on trouvait insupportable le premier soir, on la trouvait pertinente le deuxième, sa tonalité martiale, percussive et dissonante se prêtant bien à cette chasse à l’homme en bande organisée. Avec en contrepoint ironique, une ballade-berceuse traditionnelle, All The pretty Horses, arrangée par Allouche.

    Pour en savoir beaucoup plus sur le contexte historique du film, les fiches Wikipedia sur Menendez et le génocide du peuple Selk'nam donneront un bon aperçu. A compléter par l’interview de l’historien espagnol José Luis Alonso Marchante à L’Obs-rue89 en 2015 (Choc au Chili : l’histoire cachée du génocide et du « roi de Patagonie »).
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